DSK Soutien Pétition pour le soutenir

Deux documents officiels ont été publiés le 22 août par le tribunal de New York. Dans le premier, long de 17 pages plus annexes, l'avocat de la victime présumée demande, comme l'on sait, que le procureur Vance soit désaisi de l'affaire au profit d'un procureur spécial.

Le nom de Nafissatou Diallo a été, le long des pages, soigneusement effacé avant sa diffusion publique. On ne saura donc pas officiellement le nom de la plaignante.

Dans le document, l'avocat de la défense n'apporte pas d'éléments inédits. Il raconte de nouveau par le détail l'agression présumée et semble surtout s'attacher à la forme. Il fait fermement remarquer les "fuites" dans la presse vis-à-vis de sa cliente et décrit tout ce qui a conduit à sa perte de crédibilité.

Une jurisprudence d'un ancien cas est indiquée, ceci dit, à la lecture (rapide) du texte, on a l'impression qu'il voudrait, par l'intervention d'un procureur spécial, aller au procès au pénal tout en sachant que sa cliente a été maintenant décrédibilisée auprès des médias et du public (à cause des "fuites" et des articles du New York Post). C'est étonnant.

De même précise-t-il, qu'il n'y avait aucun procureur ou substitut présent à l'Unité Spéciale des Victimes lorsque Dominique Strauss-Kahn se trouvait en garde à vue et qu'à cette remarque, le procureur Vance avait indiqué "qu'il examinera cela" (that he would look into it)

L'avocat de la défense fait encore remarquer que le procureur travaillant sur le cas Strauss-Kahn n'avait, selon lui, même pas essayé d'interviewer l'accusé durant les heures avant qu'il n'ait demandé à parler avec son avocat.

Cela semble pour lui un argument en faveur de sa cliente mais on se demande ainsi quel crédit il accorde au travail de la Police et s'il n'y aurait-pas là plutôt un vice de procédure en faveur de DSK.
Souvenons-nous que, le samedi 14 mai, nous n'avons jamais eu la certitude d'une lecture de ses droits à l'accusé, à aucun moment.