Sauvons la Forêt de Taillard

Ciceron49

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2015-02-13 15:41

EOLIENNES, TERRES RARES ET DESASTRE ENVIRONNEMENTAL...

Le développement des technologies "vertes" telles que les éoliennes, les moteurs de véhicules électriques, les piles associées dites au lithium, etc... reposent sur "les terres rares", dont l'exploitation se fait particulièrement en Chine, dans des conditions totalement scandaleuses pour l'environnement et les populations qui vivent dans les régions concernées. Mais c'est aussi l'utilisation des éléments dont-il est question dans les alternateurs des éoliennes qui est source de pollution grave dans différents cas de figure, donc un danger réel pour les populations vivant à proximité.

QUE SONT LES TERRES RARES ?

Il s'agit d'un ensemble de 17 éléments chimiques comprenant le Scandium, l'Yttrium et les 15 lanthanides, donc, en gros, tous les éléments chimiques allant du numéro atomique 57 au 71. Les terres rares sont assez uniformément réparties sur la planète, mais la Chine en est actuellement, et de loin, le premier producteur mondial, avec 97% de part de marché ! Cela s'explique par la politique des prix pratiquée par les chinois, qui cassent les prix grâce au faible coût de leur main d'oeuvre, et surtout par le non-respect systématique de l'environnement et de la sécurité des travailleurs. En 2010 des reporters du Daily Mail ont réussi à réaliser deux reportages exclusifs dans les mines de terres rares de Baotou, en Mongolie Intérieure ; les images et leurs témoignages sont édifiants sur les conditions sanitaires désastreuses, et sur les conséquences médicales graves, voire mortelles, avec des cancers, des malformations osseuses des enfants qui naissent, des cas d'ostéoporoses ; par ailleurs les eaux de surface sont non-seulement impropres à la consommation, mais même à l'irrigation !

ELEMENTS POLLUANTS CONTENUS DANS UNE EOLIENNE :

Une éolienne cache dans ses entrailles toute une série d'équipements, dont un alternateur à aimants permanents. Ces derniers - extrêmement chers- sont généralement composés d'un alliage de terres rares, du néodyme-fer-bore dans la majorité des cas, avec de plus petites quantité de dyprosium et de praséodyme. Pour fabriquer une éolienne de 3 MW, selon la Cie "Frontier Rare Earths" spécialisée dans le domaine des T.R., il faudrait environ 2700 kg de terres rares ! D'où l'explosion de la demande, qui a été de plus de 200 000 tonnes environ en 2014. On peut naturellement signaler au passage que les terres rares sont aussi utilisées dans les moteurs et les batteries de véhicules électriques, dont le développement est aussi préconisé par nos responsables, sans trop de succès il est vrai, tant ce sont encore des technologies balbutiantes...

LA POLLUTION DANS LA PHASE D'UTILISATION DE L'EOLIENNE :

Le risque n'est pas ici aussi direct que pour les ouvriers des mines et leurs familles, mais il existe toutefois, et il est pernicieux, car les effets sont comme pour l'amiante, à long, voire très long terme, plus de 15 ans selon des spécialistes américains ; du coup, on manque encore de recul et d'études sérieuses pour bien en prendre la mesure.

Cette pollution en phase d'utilisation et/ou d'exploitation est principalement dûe à un risque de dégradation du matériau en fonction de la température de fonctionnement élevée accompagnant la production d'électricité. Dans la nacelle de l'éolienne, ces matériaux sont situés dans une enceinte non-hermétique, placée dans les vents, et les courants générés par une hélice géante, ce qui en fait un véritable aérosol géant ! Ils vont être dispersés dans le milieu naturel, la flore (champignons par ex.), les animaux et la population vont les inhaler. C'est d'ailleurs pour garantir l'efficacité des aimants à température élevée que les fabricants ajoutent des terres rares, ce qui permet d'augmenter la température dite de Curie (température de perte de magnétisme du matériau). Les producteurs chinois de terres rares joignent d'ailleurs un avertissement aux utilisateurs au sujet des risques qui apparaissent à certaines températures, généralement au-delà de 312°C. De fait les températures atteintes par les mécanismes éoliens en fonctionnement sont souvent très proche de la temp. de Curie, sans parler de ce qui se passerait en cas de perte de contrôle, et à plus forte raison d'incendie...

Il faut enfin ajouter que la pollution aux terres rares est irrécupérable, c'est à dire qu'on ne sait pas l'éliminer, et que cela peut concerner les nappes phréatiques, les sources, etc... Pour preuves on peut se baser sur les précautions prises dans différents pays disposant d'usines d'extraction ou de concentration des T.R. comme l'Australie ou la Malaisie : par ex. les étangs de stockage doivent être étanches, les sites sont isolés, des mesures de suppression de poussières sont prises, etc...

Sources de cette synthèse :

- Article de Kevan SAAB, 5 nov. 2013 dans "Environnement" : Eoliennes, terres rares et désastre environnemental : une vérité qui dérange,

- Article de "Nathaniel", 27 nov. 2012 dans "Vent du Moulin" : Eoliennes, pollutions.

Ces deux articles peuvent être retrouvés sur internet.

ET QU'ON NE NOUS DISE PLUS QUE L'EOLIEN NE POLLUE PAS, QU'IL EST SANS DANGER, ETC...

N.B. : Cicéron va s'absenter quelques jours, il ne communiquera donc plus sous huitaine, mais sera de retour ensuite, car il a encore beaucoup de choses à dire...




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