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 Le drôle danseur du Sofitel de New York

C'est désormais le principal mystère de l'affaire Strauss Kahn. La "danse de joie" des employés du Sofitel de New York quelques minutes à peine après que l'hôtel eut appelé la police ^pour l'avertir du viol présumé de Nafissatou Diallo par DSK reste inexpliquée. Mystère d'autant plus intrigant que l'un des deux danseurs Brian Yearwood était ce jour là le directeur de l'établissement par intérim . Le manager on duty, à qui est revenue le 14 mai , la décision d'aleter la police pour déposer plainte après l'agression de la femme de chambre.Cela donne un nouveau relief à l'étrange sarabande de Yearwood, chef du service technique chargé de la maintenance avec l'agent de sécurité Dereck may.
Yearwood lui même n'acait pas autorité sur la sécurtité , explique le groupe Accor au canard .une condamnation à une peine aménagée de 4 mois de prison en 2002, par les juges de l'Etat de new York pour conduite en état d'ivresse lui interdit en effet d'exercer toute fonction en ce domaine.
fantasmes à gogo
Que le directeur de l'hôtel dans après avoir alerté la police ne relance pas la thèse hasardeuse d'un complot contre DSK. Mais cela ajoute une zone d'ombre supplémentaire autour de la gestion de l'agression par la direction du Sofitel.la communication d'Accor n'a pas aidé à dissiper les doutes.
Dans un premier temps, le groupe a expliqué que DSK fuyait , alors que les vidéos montrent le contraire.Et il a assuré que les images des agents danseurs n'existaient pas , puis que les deux hommes fêtaient un évènement sportif, enfin qu'ils ne se souvenaient plus du motifde leur joie. Accor a aussi refusé de rendre publique les vidéos et de transmettre aux avocats de la défense les enregistrements des clés magnétiques des chambres.
La direction du groupe hôtelier ne veut pas non plus livrer les conclusions de l'enquête interne au sein du Sofitel new York, conduite à sa demande par un avocat américain. Si bien que certains administrateurs d'Accor se demandent si l'entreprise ne serait pas victime de son service de sécurité, comme Renault l' a été du sien ,il y'a quelques mois .
La question pourrait être posée lors d'un prochain conseil d'administration.
Jean Michel Thénard