Recherche : non à une loi inégalitaire
Commentaires
#1201
Totalement d’accord. J’insisterais également au titre de la concurrence comme modèle de « société des savoirs » sur la culture même de l’action par projet, et ses millions d’euros alloués chaque année à des notoriétés individuelles et des mécanos totalement opaques, sans contrôle des contenus et de leur pertinence : labex, idex, Instituts convergence… A ce jour, ces machins là de la ploutocratie, c’est 150 postes de statutaires éclatés en emplois précaires (mais corvéables) !Guillaume Faburel (Lyon, 2019-12-10)
#1207
Il est évident que ce mode de fonctionnement -qui est déjà en partie d'actualité- n'est pas à encourager, car il est absurde et destructeur pour la recherche dans toutes ses dimensions.Louise Huot (Montpellier, 2019-12-10)
#1216
Comme beaucoup d'etudiants en sciences naturelles, je me suis trouvé à devoir renoncer à faire carrière dans la recherche, victime de l'extrême précarité du secteur et du manque d'opportunités de financement. Une réforme qui durcirait ces conditions déjà intenables signifierait tout simplement la mort de la recherche fondamentale en France.Benjamin Carbuccia (Marseille, 2019-12-10)
#1233
Je signe parce que je partage fondamentalement une recherche libre sans empreinte autoritaire ou marquee par une pensee ou philosophie de ce genre.Jean-Francois Guegan (Montpellier, 2019-12-10)
#1234
car je ne regarde pas mes collègues comme de potentiels rivaux mais comme de potentiels associés pour produire de nouvelles connaissances utiles à tous, aux citoyens...à ceux qui contribuent majoritairement à la R&D par leur impôts...dans une perspective de développement durable et non jetable...Laure NUNINGER (Besançon, 2019-12-10)
#1238
En tant que biologiste, je suis outré de voir un scientifique utiliser ces mots qui rappellent comment la théorie de Darwin a été utilisée pour justifier toutes sortes d'idioties dangereuses. Comment en est-on toujours à justifier des choix de société avec un concept bancal de naturalité ? Comment ne pas voir dans les propos d'A. Petit une dangereuse vision de ce qu'est la nature ?Antonin Affholder (Paris, 2019-12-10)
#1240
La recherche est basée sur la coopération, l'examen systématique, le doute et la transmission. Le fait qu'il y ait des chercheurs plus visibles que d'autres cache le caractère collectif indispensable de l'aventure scientifique. Garantir des postes fixes et des bases récurrentes solides permet de chercher avec curiosité, sereinement et en profondeur. Que des projets plus budgétivores existent, pourquoi pas, mais drainer les financements et postes de base ne génère que frustrations et recherches pilotées par des effets de mode, qui laissent de côté les importants résultats inattendus propres à toute recherche non finalisée à court terme: ceux-ci ont toujours été essentiels pour construire l'avenir.Renaud Toussaint (Strasbourg, 2019-12-10)
#1251
Si les politiques étaient autant surveillés et rationnés que les scientifiques, il y aurait moins de gaspillage d'argent publiques!nadine curt grand gaudin (bourget du Lac, 2019-12-10)
#1259
pour que la recherche publique n'entre pas dans un champs concurrentiel et se base sur un partenariat entre ses acteurs individuels et institutionnelsGilles Radenac (La Rochelle, 2019-12-10)
#1293
Je signe car je suis inquièteJe signe car je crois en la science
Je signe car la science a sa part dans la société
Je signe car j’ai confiance dans les chercheurs et la passion de leur métier
Marie Mirouze (Perpignan, 2019-12-10)
#1303
Je signe parce que je n'ai pas d'autre moyen de faire entendre mes conditions de travail à ceux dont le métier devrait être de les améliorer.olivier morizot (marseille, 2019-12-10)
#1313
Un collectif symbiotique a toujours été plus performant qu'un chaos de compétiteursGuillaume DECOCQ (Amiens, 2019-12-10)
#1322
La recherche est une affaire de coopération et non de compétitionThierry Hasbroucq (Marseille, 2019-12-10)
#1325
C'est importantJeff rouil (Montpellier, 2019-12-10)
#1326
Je signe parce que cela fait maintenant près de 25 ans que je m'évertue à faire mon travail du mieux que je le peux et que je vois la situation se dégrader. Je passe le plus clair de mon temps:1) à chercher de l'argent pour faire "tourner le labo"
2) Justifier administrativement nos dépenses avec des "procédures" de plus en plus lourdes
3) effectuer moi-même les travaux des techniciens qui ne sont pas remplacés ou même plus recrutés; bonjour l'efficacité.
Embauche t'on quelque part dans une structure efficace une secrétaire en lui disant qu'il faudra qu'elle réponde à 10 appel à projet pour qu'elle puisse s'acheter sa chaise de bureau, son ordinateur, son imprimante ou son papier ???
Notre travail c'est de faire de la recherche pas de la recherche de fric
ET TOUT CELA avec un salaire ridicule (2x moins qu'un DOCTORANT Américain)
Même les personnels techniques nouvellement recrutés (5-10 ans) préfèrent quitter le Titanic du fait de leur salaires encore plus médiocres et l'absence de reconnaissance (promotion).
Christian Breton (Orléans, 2019-12-10)
#1338
parce que je suis d'accord avec la lettre jointe à cette petitionMadeleine Griselin (Bonboillon, 2019-12-10)
#1341
Je signe parce que suis intimement convaincu que la recherche est une entreprise collective et pas une juxtaposition d’aventures individuelles attisées par la compétition.Etienne Prévost (Saint-Pée-sur-Nivelle, 2019-12-10)
#1354
Une loi inégalitaire n'aidera pas à faire avancer la recherche : elle ne permettra que de favoriser les laboratoires et les résultats les plus rentables. Utiliser la loi darwinienne pour justifier une position libérale? C'est un argument très fallacieuxNicolas BOUVIER (CERGY, 2019-12-10)
#1388
Le statut national des enseignants-chercheurs et chercheurs est menacé alors qu'il est, en France, la garantie même de l'autonomie et de l'indépendance de la recherche. C'est très grave aux yeux de la communauté savante que je représente.Gildas Loirand (Nantes, 2019-12-10)
#1393
Nous, jeunes chercheurs, vivons dans un état de précarité et de compétition de plus en plus difficiles à supporter. La recherche en France st en train de mourir car le CNRS, même si encore attractif malgré les salaires de misère, devient de plus en plus difficile à atteindre. Nous quittons la recherche ou la France à une vitesse incroyable, et cela ne doit plus durerMélissa Berthet (Kremlin bicetre, 2019-12-10)