touche pas à ma canopée

«Les citoyens de la Canopée», jolie formule anonyme, derrière laquelle se cache -évidemment- on ne sait qui...

Par principe, je ne répondrai pas à cette demande qu'une main, qui restera inconnue, a eu le courage de glisser dans ma boîte aux lettres.

L'affaire est-elle donc si problématique qu'il faille se cacher pour la défendre ?  

Je ne suis pas un défenseur inconditionnel des choix de l'actuelle municipalité d'Azay-le-Rideau, mais je comprends parfaitement qu'elle soit amenée à en faire pour tenir le budget dont elle dispose. Dans le contexte global actuel de restrictions des dépenses, réclamer l'embauche définitive de deux contractuels relève de l'inconscience financière. On ne peut faire fonctionner un établissement à fonds perdus, en définissant notamment une large plage d'ouverture (la plus large pour les sites comparés) et ensuite dire qu'il faut du personnel supplémentaire pour l'assurer.  

En citant le nombre de 3500 inscrits, sans doute veut-on montrer le succès de cette médiathèque pour asseoir sa pérennité et mettre en valeur la qualité de sa gestion par rapport à celles des autres villes référencées.

Personnellement, je m'interroge sur les chiffres :

- Joué-lès-Tours, 37700 habitants, 5800 inscrits, soit 15 % d'inscrits ;

- Chinon, 8000 habitants, 450 inscrits, 18% ;

- Azay-le-Rideau, 3400 habitants, 3500 inscrits, plus de 100% !

J'ai cru que le nombre avait un zéro de trop, mais non, il est répété. Azay-le-Rideau assurerait-elle le rôle de diffuseur pour l'ensemble de l'arrondissement ?

Il est de surcroît trompeur de comparer des établissements dont l'accès est payant, à une entité qui elle propose gratuitement ses services, sans limite de territorialité.

Certes le social se partage, mais il faut limiter les limites de ce partage selon la destination des biens à partager, et je ne vois pas la raison pour laquelle je devrais payer la gestion de médias pour des citoyens hors de mon centre de compétence.