l'Insularité pour l'ile de Noirmoutier

#113: - J 

La presse locale (article du Courrier Vendéen de ce jeudi 25 février) se fait l’écho de la décision des élus communautaires de Noirmoutier et de la Guérinière intervenue le 18 décembre 2015 qui :
- Certes, refusent la fusion des Communautés de Communes de l’île de Noirmoutier et du Pays du Gois ,
- Mais, se prononcent contre l’exception d’insularité et contre la consultation de la population.

On peut réellement s’interroger sur leur volonté d’aborder ce dossier vital pour NOtre île sur les bases de concertation que permet, aujourd’hui , la législation en vigueur et largement préconisée par les bonnes règles de démocratie locale . Celle- ci vise à mettre en place une nouvelle forme de démocratie locale en faisant participer les citoyens .
Après avoir refusé l’engagent d’une consultation, le Président de la Communauté de Communes déclare, ainsi dans l’article évoqué : « il est normal et légitime qu’il y ait débat . Celui-ci est sain et nécessaire … » .

Parfait, mais alors pourquoi ce débat n’a pas été initié par la Communauté de Communes avant la fin 2015. Au cas où les élus Vendéens auraient considérés le « timing » trop serré, y a-t-il eu concertation et démarche auprès du Préfet pour tenter d’obtenir des délais raisonnables de ce dossier ?

Désormais, avec l’élan citoyen local animé par le Collectif, il apparaît que la demande à faire aux services de l’Etat, représenté par le Préfet , est claire et déterminée.

Cette demande porte sur l’exception d’insularité en faveur de Notre île .
Elle est le vecteur qui réunit tous les Noirmoutrins sans exception.
Nous disposons, par notre histoire locale, depuis de très nombreuses années, de l’immense avantage de bénéficier d’une structure intercommunale :

- dotée de larges compétences,
- dotée d’une intégration fiscale des plus avancées.
- Cohérente par rapport à sa spécificité insulaire,
- Engagée dans des coopérations au sein d’organismes plus larges (syndicats mixtes…),
- et ouverte vers le bassin de vie de notre région.
Il est ainsi possible de mener et poursuivre une politique « insulaire » ouverte et non sclérosée sur le passé ou sur notre territoire restreint !

NOtre identité insulaire, c’est Notre bien commun !

et il ne peut être mis en balance par 13 voix contre 12 !!! Ce serait dramatique pour tous .
Nous sommes sûrs que l’affirmation de l’exception d’insularité est notre dénominateur commun .

MERCI à tous nos élus municipaux et communautaires de, très rapidement, se retrouver UNIS, sur cet enjeu !!!