PETITION DE SOUTIEN au CIRQUE TZIGANE ROMANES

Monsieur le Président de la République avec vos Ministres et votre idéologie

Vous me brisez le cœur !

Monsieur le Président de la République avec toute votre équipe et vos mots blessants

Vous massacrez mes souvenirs d’enfance

Vous bafouez mon adolescence

Et discréditez mon Univers d’adulte

Voilà c’est dit !

Comment parvenir à terminer un article qui engendre tant de colère  ?

Les « romanichels »

C’est comme cela qu’on appelait ces étonnants passagers en caravanes et roulottes qui passaient et repassaient chaque année dans le petit village de mon enfance en  Bourgogne : Lamarche Sur Saône.

C’était au temps où on fermait rarement sa porte et si on le faisait, comme on le faisait dans la maison de mon enfance, la clef restait glissée sous le volet, posée sur le rebord de la fenêtre.

On les disait voleurs de poules mais surtout voleurs d’enfants : menace brandie par des adultes qui posaient l’interdit : n’y allez pas !

Mais nous les enfants : Nous « y allions ».

Je « ressens » encore ce sentiment gravé dans ma mémoire : « un regard posé sur Eux… »

Ils s’installaient sur un terrain au bord de la Saône qu’on appelait alors « la revenue »  (ça ne s’invente pas), sur cette aire de jeux,  possession habituelle des enfants du village. Là où nous jouions, construisions nos cabanes cachées dans les arbres et préparions nos guerres avec les autres bandes et fuyions les foudres du garde champêtre.

Le temps, au rythme des années est passé et nous  les enfants d’ici et d’ailleurs nous avons grandit, devenus adolescents nos  chemins se sont à nouveaux croisés. Les liens sont devenus plus libres, plus authentiques, échappant aux injonctions et contrôles parentaux.

C’est le temps des confidences, de la liberté et des amours.

Un temps précieux que plus jamais on oublie, que plus jamais je n’ai oublié…

Ce temps est revenu dans ma vie quand ma fille s’est mariée -  la photo  -  Ces mêmes « romanichels » (sédentarisés)  qui pour son mariage lui ont prêté leur roulotte pour les photos.

Je ne dis pas tout… car je suis blessée… un jour peut-être !