CPI BURUNDI (poursuivre les criminels au pouvoir)

Cher compatriote, s'il faut dénoncer pour juger et rétablir la justice, il convient aux filles et fils de notre pays de dresser une liste, combien longue sera-t-il, de tous ceux qui ont tremper dans le sang, de près ou de loin, ruinant ainsi l'avenir d'un peuple.
Quel patriotisme parlerait-on en ne se focalisant qu'aux seuls crimes commis sur une période aussi restreinte que celle de 2005 à 2011? Y AURAIT-T-IL de patriotisme quand on occulte une partie de notre histoire pour l'intérêt d'une caste? Certains comme toi pensent que la disparition mistérieuse de notre compatriote Ndadaye marque le début de l'époque de toutes les criminalités qui ont endeuillées comme si les horreurs des décennies 60,70 et 80 n'ont rien de criminel. Mais oui, osons comprendre qu'un tel patriotisme n'est qu'une négation de justice qu'il convient d'asseoir au Burundi pour tout burundais.
Les époques n'ont jamais changé, le système est resté le même. Des victimes des années soixantes, en passant à celles de l'an 72 sans oublier les disparitions, sous Buyoya I de certains leaders des mouvements d'opposition jusqu'à celles de notre époque, toutes, crient justice et le sang versé n'a jamais changé de couleur.
Tous les pouvoirs de Bujumbura se sont toujours entourés de camp de réfugiés dans les pays voisins.
A mon avis, parler de justice internationale, en osant citer que les qlq malheureux hutu du pouvoir actuel, c'est vraiment osé. C'est osé penser que les burundais n'ont jamais été présent ou joué dans leur histoire. C'est même une insulte à l'intelligence.

Que les initiateurs de la pétition répertorie tous les criminels, depuis l'indépendance à nos jours, pour tout sang versé, et de là, la réflexion commencera.
Il s'agit d'un test de responsabilité, mais c'est par là que signer aurrait du sens.
Signer quoi et pourquoi sinon? Qu'on signe le jugement contre un courant de penser? Pour quels crimes?