Liberté syndicale violée à Genève
Liberté syndicale violée à Genève siège de l’OIT !
Quelle liberté de choix pour les soignant-e-x-s ?
Les conditions de travail se dégradent fortement aux HUG (hôpitaux universitaires de Genève). Surcharge de travail, management autoritaire, mépris du personnel, non-respect des lois et des règlements (plannings, horaires, vacances, indemnités, temps d’habillage), privatisation du nettoyage et des blocs ambulatoires, transfert des opérations vers des cliniques privées, augmentation des maladies professionnelles, taux d’absences dépassant les 15% chez le personnel soignant, taux d’encadrement dépassant les 15% du total du personnel (trop de cadres), etc.
Dans ce contexte, des salarié-e-x-s ont créé un nouveau syndicat, Avenir Syndical, syndicat à l’écoute du personnel et très actif aux HUG, où il est le syndicat le plus représentatif.
Or, la direction des HUG, craignant probablement une révolte du personnel, boycotte activement Avenir Syndical, violant ainsi sans vergogne la Liberté syndicale des 12’000 employés de cet hôpital public, et les empêchant de se faire représenter par le syndicat de leur choix.
Plus honteux encore, le Pouvoir judiciaire vient au secours des HUG, confirmant le « droit » qu’auraient les HUG à violer la Liberté syndicale !
Pourtant la suisse est signataire de la Convention 87 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sur la Liberté syndicale et ce droit est également inscrit dans les Constitutions suisse et genevoise, et même dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Chaque salarié a le droit d’adhérer au syndicat de leur choix !
Scandalisé-e-x-s par cette violation d’un droit fondamental de 12’000 salariés d’un établissement public genevois, nous demandons le rétablissement immédiat de la Liberté syndicale pour le personnel des HUG et l’arrêt du boycott d’Avenir Syndical.
Avenir Syndical Contacter l'auteur de la pétition