Non à l'ouverture d'une mine à T'kout, Sigus et Djemorah

http://meftah-rivet.blogspot.com/2010/09/la-cimenterie-de-meftah-blida-ne.htmlSans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement algérien avec en premier le ministère des mines a offert, à des sociétés http://meftah-rivet.blogspot.com/2010/09/la-cimenterie-de-meftah-blida-ne.htmlétrangères le droit d’explorer le sous-sol de ces régions.

La technique d'extraction utilisée en Algérie est particulièrement polluante et dangereuse aussi bien pour l'environnement que pour les habitants eux-même. Les usines algériennes n'utilisent jamais de filtres , pourtant élément de sécurité minimum. Les conditions de travail sont déplorables. Causant ainsi des problèmes de santé graves en contaminant les voies respiratoires. Au dela de la santé humaine c'est également la nature qui est la victime de cette industrie primitive. Les rejets , de toutes sortes et notamment ferreux, contaminent les sous sols, les cours d'eau ainsi que les nappes phréatiques qui sont utilisés aussi bien pour l'alimentation du bétail, en agriculture que pour la consommation personnelle. Ajouté à cela la poussière que dégage cet industrie. L'accumulation de celle-ci dans les nuages entraine des bouleversements des conditions météorologiques avérées: baisse du niveau de pluie, pluies acides ect.. On peut le constater  Ain touta par exemple  où la pluie se fait de plus en plus rare ou à Meftah il y a peu.

 

Autre impact de cette activité: le patrimoine. Effectivement, la création de ces unités nouvelles risque de détruire des sites listés ou pas encore connus. C'est le cas de T'kout et Sigus où des vestiges romains ont été recensés. Il en va de même pour Djemorah qui compte l'une des plus importante palmeraies d'Afrique. L'ouverture de telles mines dans ces régions serait catastrophiques à tous les niveaux. Et le peu d'emplois créés ne compensera jamais les pertes qu'engendrerait une telle industrie dans ces zones particulièrement fragiles. D'autant plus que ces emplois servent plutot les riches industriels d'Alger et de l'étranger au détriment de la main d'oeuvre bon marché et pauvre locale. C'est encore la population locale qui risque de souffir et ce pour améliorer le train de vie de notables extérieurs.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

 

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des ouvertures de mines et la suspension des projets à venir à T'kout, Sigus et Djemorah.