NON A L'USINE DE DEMOLITION DE BATEAUX SUR LE LITTORAL SENEGALAIS

 

Ne peut-on pas appeler bandits des gens dont la seule norme est le profit ? Comment peut-on accepter que dix(10) kilomètres du  littoral du département de Louga soient affectés à une société mue par des intérêts impitoyables et dont le seul objectif est de réaliser des profits même s’il faut  affamer, tuer  des   millions de gens ?

Ce projet a été signé en catimini en Mars 2011 par le Président du Conseil Régional et Président du conseil rural.

L’implantation d’une usine de démolition de bateaux  n’est  pas une solution au chômage des jeunes à Potou, lorsqu’il  provoque directement ou indirectement l'expulsion des familles paysannes, la destruction des produits maraichers,  la raréfaction puis la disparition des produits halieutiques. L’expérience des cimetières de bateaux à Alang en Inde  suffit  à empêcher ces conséquences dramatiques.

INDIGNONS-NOUS.

Le destin des populations lougatoises, particulièrement  celles de la communauté rurale de Léona  dépend des calculs de tels bandits   affichés, promoteurs dudit projet machiavélique  que la Mauritanie a d’ailleurs rejeté à juste raison

En effet ces navires en fin de vie que l’on voudrait  démolir à Potou contiennent de nombreux produits toxiques :dangereux  , qui  posent un problème de la sécurité des hommes qui travailleront  dans ces chantiers d'une part et celui de la dissémination de déchets dangereux dans l’environnement marin

Ainsi , la pollution de la nappe phréatique certaine sur une bonne quinzaine de kilomètres à la ronde  empêchera désormais la possibilité  des cultures maraîchères  qui assurent 150 000 T d’oignon aux agriculteurs de la localité et partant une perte d’emploi de 79% des jeunes de la sous-région, tous soutien de famille

Les populations du département de  Louga respirant l’alizé qui se déplace de l’Ouest vers l’Est seront tous exposées à des déchets  lourds  cancérigènes.

ALORS RESISTONS ET  DISONS NON, Non  au mépris, Non à l’irrésistible extension du secteur privé. Non à l’exclusion. Non  à la mort, chaque jour, de milliers  d’enfants. Non à la destruction de l’environnement, non aux déchets lourds cancérigènes, Non à la disparition du parc de Djiouth sur la langue de Babari, Non à la perte d’emploi des maraichers, Non aux autorités qui nous mentent, Non aux corrompus qui signent pour accepter ce projet.

RESISTONS aux promesses mirobolantes de cité ouvrière, pour discerner le fondamental de l'accessoire, et déjouer les pièges de PARROMETAL NAVAL S.L ESPANA et  ses acolytes corrompus au Sénégal que sont PERROMETAL SENEGAL SARL, le Conseil Régional de Louga et bien d’autres individus véreux

Osons  refuser et dire Non. Ne cédons pas aux injonctions d’une minuscule oligarchie,

Comme il nous faut, bien souvent, aller à l’encontre de lois adoptées sans que nous ayons été consultés, disons  Non à l’affectation de  dix(10)  kilomètres du littoral à cette  SARL et à ses comploteurs, Nous sommes dans l’obligation, nous tous, de contrevenir à cette entreprise macabre qui décimera des millions de personnes, toute la faune et toute la flore du département de Louga

Nous étions contestataires, nous le demeurons. Nous sommes hostiles à la société des bandits et de corrompus, nous devons nous y opposer de toutes nos forces:

 

L’an 2012 doit  représenter  le début d’une ère de fidélité à un événement  qui a eu lieu, le 23 juin. Ainsi, l’attitude la plus cohérente consiste à refuser l’injustice..

Louga, le 10 avril 2012

Des Lougatois indignés

Article paru sur APS,Soleil:

http://www.aps.sn/articles.php?id_article=100731 

Potou quelques images: 


Collectif National pour la Protection de l’Environnement et la Défense des Couches Défavorisées : CN    Contacter l'auteur de la pétition