Recherche : non à une loi inégalitaire

Commentaires

#3809

Je crois à une recherche publique, libre, créative, de qualité.
Je milite contre les "grandes unités de recherche" inhumaine, improductive et bureaucratique
Je suis en faveur de la pluralité, de la diversité de la recherche française et la reconnaissance des spécificités

Barbara Evrard (Rouen, 2019-12-10)

#3821

Entre une vision Darwinienne de notre institution, un moto "Publish or Perish", et des moyens limités dans un contexte de compétition à son paroxysme, quel avenir pour la recherche française, et pour ceux qui sont sensés être la génération de chercheurs de demain?

Nicolas Gomez (Marseille, 2019-12-10)

#3823

Je viens de finir mes études d'ingénieur et je souhaite faire de la recherche mais le fait de risquer de se retrouver en situation précaire une fois le diplôme obtenu me décourage de poursuivre mes études.

Quentin LA PLANETA (Toulouse, 2019-12-10)

#3850

Je signe parce qu'il est dommage et dommageable que l'intelligence ne nous gouverne pas et ne gouverne visiblement plus la science. [Avec une réserve aussi sur la course aux contrats de recherche ANR et autres.]

Vincent Battesti (Paris, 2019-12-10)

#3851

Cette politique est à l'opposé du bon sens du service public et de la recherche française. L'excellence passe par des conditions de travail décentes, des salaires revalorisés pour toutes et tous et une justice en matière de politique de recherche.

Florian Blondeau (Vitry sur Seine, 2019-12-10)

#3855

Je souscris totalement à la lettre rédigée par nos collègues et aux recommandations prioritaires identifiées. Ces recommandations remportent un large suffrage dans les laboratoires car le constat de la dégradation des conditions de travail et de la transformation des métiers de la recherche est unanime. Le processus est déjà en marche en raison de la concentration toujours plus intense des ressources sur un faible nombre d'individus — ceux cochant le mieux les critères d'éligibilité, parfois ceux d'excellence, pas toujours — tandis que la majorité reste exsangue. On marche sur la tête dans un système de plus en plus compétitif où les taux de succès des appels à projets dépassent rarement 5%, soit 95% de dossiers morts dans l'œuf et autant d'efforts perdus à les construire, alors que chacun a pourtant fait la preuve bien en amont de ses motivations et de son efficacité à travers des parcours longs et précaires, des concours sélectifs, des heures supplémentaires non payées, des évaluations à répétition. Les premières annonces concernant la loi de programmation de la recherche témoignent d'une volonté non dissimulée de démultiplier le processus pour déconstruire encore les collectifs pourtant sources de nombreuses avancées scientifiques. Si l'on veut mieux assécher la majorité, pourquoi alors continuer à former des étudiants et bâtir des projets d'unité ? Sans doute pour faciliter les recrutements des fameux 'CDI sur projets', projets dont la durée est tout sauf indéterminée.

Mathieu Laparie (Orléans, 2019-12-10)

#3868

Je signe parce que je crois que la coopération est plus vertueuse et porteuse de succès que la compétition qui régit le monde actuel et donc les résultats désastreux ne sont plus a démontrer pour notre maison commune, qui brule et continue de bruler, attiser par les flammes de la course aux plus forts

Télesphore Sime-Ngando (Clermont-Ferrand, 2019-12-10)

#3884

Ce texte est le minimum que l'on peut écrire pour dénoncer une caste qui prend l'humanité pour une colonie taillable et corvéable à merci. L'idéologie nauséabonde de cette caste s'appuie à nouveau sur un processus de sélection humaine mis à l’œuvre partout, dans tous les registres de la vie --recherche, santé, école, logement, loisirs, etc.  !
Laissons les personnes qui obtiennent un doctorat validé par leurs pairs faire de la recherche leur métier, quel que soit leur âge, leur sexe, leur domaine de recherche.
Pensons une société inclusive et pas au service d'une prétendue excellence décrétée par une minorité obnubilée par ses propres intérêts…

Frédéric Jaëck (Paris, 2019-12-10)

#3888

Les sciences himaines sont en train de disparaître !

Sabine Pétillon (Paris, 2019-12-10)

#3893

La recherche est une affaire d'équipe et non d'individualité ! Je pensais que cela était une évidence mais apparemment pas ! On va finir par travailler chacun dans son coin en exploitant des étudiants sans avenir, elle va être jolie la cherche française !

Miguel SALINAS (VALBONNE, 2019-12-10)

#3909

Je signe parce que cette loi ira à l'encontre d'une recherche de qualité et ne fera que promouvoir une science bâclée, putaclic et arrogante. Plus que tout, cette loi incite à cette course folle à la publication et risquerait à terme de donner le monopole à des minorités puissantes susceptible d'anéantir toute controverse qui est la source même d'une science objective.

Tom Hattermann (Montpellier, 2019-12-10)

#3912

Parce que la logique de production scientifique massive et internationale n'est certainement pas le meilleur indicateur, notamment pour les sciences humaines .

Anne PEGAZ PAQUET (Saint Germain en Laye, 2019-12-10)

#3918

Je signe parce que l'adhère entièrement avec ce texte qui prédit à juste titre un appauvrissement d'une recherche de qualité pour l'avenir.

Magali Taulan-Cadars (Montpellier, 2019-12-10)

#3921

Parce que l'insécurisation des conditions de travail des jeunes chercheurs, même très chevronnés, peut conduire à un pays sans capacité de recherche publique propre d'ici 2050.

Il y a le darwinisme, mais il y a aussi des extinctions de masse.

Jean-Daniel Bontemps (Nancy , 2019-12-10)

#3958

Je suis très inquiet des propos tenus par notre PDG du CNRS et notre président dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.

Vincent Jacques (Villebon-sur-Yvette, 2019-12-10)

#3967

Texte très juste ...

Laura Plichard (Toulouse, 2019-12-10)

#3971

Alors que la démarche scientifique subit déjà de nombreuses attaques, ces propos du président du CNRS contribuent à faire se détourner les jeunes étudiants de carrières dans la recherche. C'est contre productif car ce sont eux qui auraient pu contribuer à améliorer la recherche de demain.

Olivier PLANTARD (Nantes, 2019-12-10)

#3990

Pourquoi est-ce que je signe cette pétition ? Peut-être parce que trop c'est trop ? D’attendre que nos décideurs fassent preuve de bon sens, pragmatisme et intelligence ? Pourquoi recrutons-nous les meilleurs esprits, avec des salaires aussi bas, pour les embourber ensuite dans une bureaucratie pharaonique ? Pourtant, ce n’est pas nécessaire de réfléchir longtemps, il suffit de traverser nos frontières et observer nos voisins allemands, belges ou suisses. Les allemands ont développé une interactivité entre l'académique et l'industriel, pensée et vécue comme une évidence, qui génère énormément de brevets valorisés dans un très grand nombre de startups. Les Belges ont l’intelligence de recruter des scientifiques au FNRS qui évoluant sur une dizaine d'années vers l'enseignement, pour transmettre leur savoir avec la meilleure base expérimentale. Les suisses pour leur pragmatisme à financer à 2 niveaux, peu ou très coûteux, la recherche de leurs équipes en fonction de leur niveau de maturation, et sur des périodes suffisamment longue (5 ans) pour éviter de multiplier les demandes.
Nous, nous produisons de l'administration. Je serais curieux de connaître l'évolution au CNRS sur ces 80 ans du corps administratif vs chercheurs-Ingénieurs-Techniciens. Nous produisons aussi des projets de recherche du meilleur niveau, que nos collègues européens réalisent faute d'obtenir en France les financements nécessaires, avec un taux moyen d’un projet sur 10 financé. Et quand nous en avons ce financement, c'est pour employer des CDD, n'ayant plus en pratique le personnel nécessaire dans nos laboratoires.
Une racine de ce mal c’est la ségrégation ingénieur/universitaire qui très tôt dans le processus d’éducation empêche les uns de côtoyer les autres. Mais le nerf de la guerre c'est évidemment l'argent. Nous ne devrions pas nous plaindre avec ces fameux 2.2% du PIB, dans la petite moyenne. Mais en France, ce chiffre englobe le CIR, limité à la "recherche" industrielle, qui depuis des années assèche la recherche fondamentale (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/06/qui-profite-du-credit-d-impot-recherche_4993109_4355770.html).
C'est une très bonne chose cette future loi de programmation, si elle permet enfin que nous relevions la tête!

Pierre FALSON (LYON, 2019-12-10)

#3991

Je considère que les dérives de gestion libérale et les restrictions économiques dans le domaine de l'éducation et de la recherche sont des choix désastreux pour l'avenir

Pierre-Yves VELARD (Saulx les Chartreux, 2019-12-10)



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