Mini-Miss au Québec: non merci

Encore tellement puissante la socialisation féminine faisant de la femme un objet de convoitise. Perpétue encore le mythe de la beauté physique. Ces petites filles apprennent à faire le chien savant pour plaire à leurs parents d'abord qui manifestent leur approbation ou admiration devant les stéréotypes que tant de femmes se battent pour faire changer... Plus tard elles voudront avoir de nouveau cette approbation et ces regards admiratifs de personnes autres... Elles auront plus tendance à se donner une valeur comme personne de par leurs attributs physiques, elle comprendront que pour plaire elles devront avoir ce culte de beauté pour le corps. Elles auront tendance à se donner une valeur en fonction du regard de l'autre. Et celles qu'on ne retrouvent pas sur le podium en seront bonnes pour un bon travail sur leur estime de soi. Plus elles sont jeunes et plus elles sont à risque. Quand elles sont à l'âge où plaire à leurs parents est si important, tout ce qui peut y contribuer prend toute son importance. On leur fait miroiter que pour plaire il faut répondre à des critères de beauté qui sont inaccessibles pour une grande majorité.