Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)


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/ #1202 Re: Re: Re: Re: Re: Re:

2013-12-01 13:17

#1192: - Re: Re: Re: Re: Re:

Vos enfants auraient parfaitement réussis en dehors des prépas, vous ne faites que véhiculer des clichés sur la méritocratie qui ne sont plus d'actualité. Vous répondez à titre personnel et je dirai passionnel alors que vous ignorez parfaitement les enjeux et votre réaction prouve que vous n'avez rien compris au débat. Le projet de M.PEILLON concerne une modification du statut en élevant à 10h le minimum de service des enseignants en CPGE, ils ne vont pas mourrir, soyez rassurer pour eux. C'est une mesure de justice, les satuts que notre ministre veux réformer datent de 1951, soit une époque à laquelle votre grand père exerçait. Ne vous semble-t-il pas que les conditions d'exercice ont légèrement évolué depuis. Simplement les enseignants de prépas ont toujours refusé une évolution car ces conditions étaient très favorables et elles flataient leur égo en les soustrayant à la massification de l'enseignement lors de l'après guerre, d'où la création du CAPES à la même époque.

En 2013, plus de la moitiés des entrants en écoles d'ingénieurs étaient issus d'un autre mode de sélection que les prépas. c'est aussi ça la réalité. La masse salariale des profs, c'est plus de 98% du budget de l'EN donc la seule façon de dégager des moyens est de jouer sur ce minimum de service.

Quand à mon pédigree, je pourrai vous raconter n'importe quoi sur un forum, seuls comptent les arguments et l'épreuve des faits. Il semble simplement évident que je connais bien mieux le dossier que vous et que oui je soutiens cette réforme sans pour autant tomber dans l'opposition frontale. Il y a beaucoup de non dits, de contre-vérités en matière d'éducation car chacun a une relation passionnelle avec l'école.

Autre piste en faveur de cette réforme, Les PRAG à l'université ont une charge de travail très équivalentes aux profs de prépas avec bien souvent de nombreuses responsabilités administratives et sont bien loin des salaires de leurs homologues.