PÉTITION BERGER BLANC

Québec, la capitale nord-américaine des usines à chiots Il n’y a pas si longtemps, la seule province Nord Américaine qui n’avait pas de loi pour assurer le bien-être animal, était le Québec. C’est tout récemment, soit en janvier 2005, que le Québec a finalement adopté une nouvelle législation. Le projet de loi P-42 donne le droit d’inspection sans mandat aux établissements d’élevage ainsi que des amendes allants jusqu’à un montant de 15 000$ pour les infractions et permet à la cour d’empêcher les coupables d’avoir des animaux pour une période de 2 ans seulement.

Même si cette loi est un pas dans la bonne direction, elle est nettement insuffisante pour décourager l’exploitation d’usines à chiots. En effet, dans la plupart des cas, les contrevenants sont condamnés à diminuer le nombre de leurs animaux et les amendes sont ridicules à côté des dizaines et voir même des centaines de milliers de dollars que peut rapporter une usine à chiots annuellement.

C’est leur donner une petite tape sur les doigts, rien de plus!

C’est Anima Québec qui a reçu le mandat de mettre cette nouvelle loi en vigueur. Ce qui est aberrant, c’est que l’organisme à but non lucratif a moins de 7 inspecteurs et un financement gouvernemental de seulement 150 000$ pour tenter de stopper l’activité des 1500 à 2200 usines à chiots sur tout le territoire québécois! Quand à l’Ontario, 300 inspecteurs ont été formé et travaillent avec un budget de 4o millions de dollars annuellement.

Il n'est donc pas étonnant que l'on retrouve la plus grande concentration d'usines à chiots de l'Amérique du Nord ... au Québec! Et qu'elles fournissent la plupart des animalerie de toutes les provinces Canadienne et des États Américains en chiots!