Pour le maintien en vie de Vincent Lambert

Merci à Bernard Kouchner qui a fait avancer en 2002 les droits des usagers de la santé et qui déclare haut et fort qu'il veut être seul à décider de sa propre fin de vie, dénonçant la toute puissance du corps médical. Certains médecins s'arrogent le droit de décider de la mort d'un tiers vulnérable mais qui les a investis de ce pouvoir suprême? La société a un devoir de solidarité à l'égard des plus fragiles et certains s'honoreraient à laisser à la porte, leur compassion salvatrice évoquée pour échapper à la justice ou leur logique comptable pour tenter de combler le déficit abyssal de la sécurité sociale. Donner la mort n'est pas un acte médical. Il faut cesser de se jouer des citoyens en mettant en exergue la peur de souffrir en fin de vie pour les amener à se prononcer en faveur de l'euthanasie.

Le parents de Vincent Lambert ont parfaitement le droit de pratiquer la religion qui leur convient sans être catalogués d'intégristes pour les discréditer. Il faut les respecter et respecter leur douleur. Si l'épouse de Vincent Lambert ne souhaite plus accompagner son mari, ce que l'on peut comprendre, qu'elle laisse les parents de Vincent s'occuper de leur fils. Personnellement, je ne fréquente pas les Eglises mais je suis opposée à l'euthanasie.

Que Vincent Lambert vive puisqu'il n'a pas laissé de directives anticipées selon les dires de la presse et soit confié à une unité dédiée aux personnes en EVC/EPR et non à un service de soins palliatifs dirigé par un gériatre. A chacun son métier et les vaches seront bien gardées écrivait Florian.