Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

CNE

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2014-07-28 09:41

Tout faux pour Max et Niko, la coordination nationale des infirmières s'est battue et se bat encore pour toutes les avancées qu'elle obtient. Les infirmières, IADE,... font régulièrement des grèves pour soutenir leurs revendications. Des grèves qui perturbent le fonctionnement des hôpitaux et qui leur permettent d'avoir gain de cause. D'ailleurs les bons étudiants se dirigent maintenant plutôt vers le métier d'infirmière (avec les nombreuses évolutions de carrières possibles...) plutôt que vers l'enseignement.
Les enseignants ne sont pas capables de se mobilier pour une revalorisation: une partie d'entre eux se compare aux ouvriers et culpabilise, une autre préfère le statu quo pour continuer à aller chercher leurs enfants à la sortie de l'école, ... et surtout tous sont des individualistes!
Pourtant les moyens de pression existent. Nous ne pouvons plus faire grève, nous n'en avons plus les moyens. La grève du zèle n'est pas une solution de sortie vers le haut. Mais pourquoi nous ne boycottons pas l'ensemble des dispositifs d'évaluation de la primaire au lycée (l'université ?).
La CNI regroupe des infirmières, des cadres supérieurs de santé,...La revalorisation n'aboutira que si nous arrivons à créer un front uni de la primaire au lycée (université?) en capacité de perturber l'EN.
Quant à la baisse du niveau, les parents s'en fichent (ceux qui ne s'en fichent pas optent ou opteront pour du privé) et l'EN aussi (éducation à plusieurs vitesses et privatisation vont complètement dans le sens de notre belle Europe et de nos gouvernants successifs, eux-mêmes déjà issus à 100% des écoles privées).