DSK Soutien Pétition pour le soutenir

COMMENTAIRE COMITE DE SOUTIEN DSK
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨

boileau
septembre 22nd, 2011 on 17 h 16 min
http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=25&ved=0CDIQFjAEOBQ&url=http%3A%2F%2Fwww.dskvraifaux.fr%2Favec-dsk-le-fmi-a-renforce-son-action-pour-developper-des-pays-defavorises-25%2F&ei=PGh7TqaDMYqK4gTL_Km6Dw&usg=AFQjCNF7aBIFRbcwUKuui9quz95oSXCOug

« DSK n’a pas attendu d’être nommé à la tête du FMI pour s’engager en faveur du développement économique des pays émergents ou défavorisés. En 1999, alors ministre de économie, il affirme « Je suis un combattant du développement. De tout mon être, en tant que socialiste convaincu que le progrès est possible, que la solidarité est un devoir ; en tant qu’Européen conscient de ma chance d’être né ici et de nos responsabilités vis-à-vis des pays du Sud » (1). »
Dès sa première conférence de presse en tant que Directeur du FMI en 2007, DSK marque une nette rupture avec l’approche de ses prédécesseurs en prônant une réorientation des politiques menées par le FMI en Afrique. Refusant le fonctionnement antérieur, fondé sur des théories économiques néo-libérales, en vertu desquelles le FMI imposait des réformes qui tenaient peu compte des spécificités de chaque pays, DSK exige que « les politiques [du Fonds soient] adaptées à la situation africaine » (2).

Ainsi, alors que de nombreux pays africains étaient échaudés par le coût social et les échecs récurrents des fameuses politiques d’ajustement structurel du FMI, l’Afrique reprend confiance dans l’action du FMI depuis 2007 grâce à un double changement impulsé par DSK : changement d’approche macro-économique et changement de comportement vis-à-vis de l’Afrique.
DSK a transformé les rapports entre le FMI et l’Afrique. Volontiers à l’écoute des gens et de leurs problèmes, il assume le fait d’avoir « changé la manière de nous adresser à l’Afrique et d’agir avec elle » (3). Ce changement radical d’attitude est fortement ressenti et apprécié par les africains. Trevor Manuel, ministre des finances d’Afrique du Sud jusqu’en 2009 le reconnaît : « Avant, quel que soit le coût social de l’intervention, c’était : le FMI sait mieux que vous ! DSK a cassé cette tradition en reconnaissant que le Fonds a besoin de consulter les intéressés et de discuter avec eux des solutions possibles » (4).

De fait, le FMI accompagne désormais le développement économique de l’Afrique. DSK affirmait encore son soutien lors de la Conférence de Nairobi en 2010 : « Dans notre monde de plus en plus intégré, chacun a intérêt à ce que l’Afrique soit prospère » (5). Depuis 2007, le FMI a accru considérablement le montant des prêts libres d’intérêt accordés à l’Afrique (3,6 milliards de dollars en 2009, soit trois fois plus qu’en 2008). Les conditions d’attribution de ces emprunts ont été assouplies et prennent désormais en compte la protection des populations les plus vulnérables afin de lutter contre la pauvreté. Le FMI a également obtenu l’annulation de la dette publique d’une dizaine d’États sans remettre en question les investissements étrangers. Enfin, l’assistance technique, primordiale en Afrique, a été améliorée par l’ouverture de deux nouveaux centres régionaux.
DSK est un interlocuteur crédible et apprécié par les Africains. Multipliant les déplacements sur le terrain, à la rencontre des dirigeants africains mais aussi des étudiants, de la population et des élites intellectuelles, DSK affirme que « le FMI ne doit pas être une administration enracinée à Washington » (6). Aussi, lors de la crise financière, DSK s’investit beaucoup aux côtés de l’Afrique pour l’aider à traverser la récession. Lors de la conférence de Dar-es-Salaam, il plaide la cause de l’Afrique sur la scène internationale: « Nous devons nous assurer que l’Afrique n’est pas laissée pour compte. (…) Le FMI peut se faire votre porte parole » (7).

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++