Oui à l'immigration des 25,000 réfugiés de la Syrie


Visiteur

/ #2438

2016-04-04 02:36

 

Pour  l'Amour  Qu'il  Nous  Reste

 

(Christian Péloquin/  Francine  Raymond  /Jean Véronneau)

Temps, dans les lits défaits des rivières fatiguées
Temps, dans le ciel mué comme un grand glacier
Quelle chanson, quelle saison calmera la pluie sur la terre brûlée ?

Je ne sais pas, le temps seul soufflera
Au delà-des tranchées que l'on creuse en silence.
Le vent se lève comme dans un mauvais rêve.
La terre crève et soulève des rivières de sang.

Temps, dans les ville glacées de la misère cachée
Temps, dans les rues vidées comme des forêts tombées
Quelle chanson, quelle saison calmera la pluie sur la ville oubliée ?

Je ne sais pas, le temps seul soufflera
Au-delà des tranchées que l'on creuse en silence.
Le vent se lève comme dans un mauvais rêve.
La terre crève et soulève des rivières de sang.

Temps, pour l'amour qu'il nous reste
Temps, dans les lits défaits des rivières fatiguées
Temps, dans le ciel mué comme un grand glacier.

Il faudrait beaucoup d'amour et de temps
Pour endormir la mort qui nous guette au tournant.
Le vent se lève comme dans un mauvais rêve.
La terre crève et soulève des rivières de sang.

Temps, pour l'amour qu'il nous reste.