Sauvons la Forêt de Taillard

Le chef du gouvernement québecquois, Monsieur COUILLARD, a annoncé ce Jeudi 7 avril, que la hausse des tarifs électriques serait désormais limitée à l' inflation.

L' objectif, c' est que le coût des futurs approvisionnements d' électricité des champs d' éoliennes, des minicentrales hydrauliques et des centrales à la biomasse ne pèse plus exagéremment sur les consommateurs. De fait, Hydro-Québec, le distributeur électrique principal de la "belle province", souligne que depuis plusieurs années, la facture d' électricité augmente plus vite que l' inflation à cause des contrats signés entre les producteurs privés et les responsables du gouvernement. En 2015, la Régie de l' énergie a confirmé que les deux tiers de la hausse annuelle étaient causés par la filière éolienne.

Désormais, l' intention du ministre des Ressources naturelles, Pierre ARCAND, est que les industriels du vent s' ajustent aux besoins d' Hydro-Québec, et non l' inverse. Cela devrait rendre la construction effrénée de parcs éoliens beaucoup moins avantageuse.

La diminution des GES n' est pas perdue de vue :

La politique énergétique puisera par ailleurs dans le fonds "vert" : en 15 ans, l' Etat mettra 4 milliards de dollars canadiens sur la table pour épauler les ménages, les entreprises et les établissements publics pour qu' ils réduisent leurs émissions de GES. En même temps, le Québec veut aider l' industrie de la forêt, alors que la demande de pâte à papier est en chute libre. Le chauffage au fuel des écoles pourra être remplacé par des chaudières à granulés de bois : cela créera un nouveau marché pour les forestiers qui pourront déchiqueter les arbres coupés et vendre leur production à ceux qui opteront pour ce mode de chauffage. On assure à juste titre que cette méthode est carboneutre, puisque le bois, en poussant, a capté du carbone.

VOILA DES MESURES QUI POURRAIENT UTILEMENT INSPIRER NOS RESPONSABLES NATIONAUX ET LOCAUX...

A partir d' un article de Charles LECAVALIER, tiré d' un journal québecquois.