Protégeons le Canada ! - Démission de Justin Trudeau


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2017-02-07 04:14

L’accompagnement spirituel

du patient en fin de vie constitue une dimension

essentielle du soin. Il ne

s’agit pas d’une tâche facultative. En tout homme réside une

dimension spirituelle qui ne se réduit pas à une dimension religieuse. Dans notre contexte

français contemporain de

société sécularisée,

sa prise en compte par les soignants se révèle

délicate.

Et pourtant, il existe un réel

enjeu thérapeutique

de la qualité de relation qui

s’instaure entre un sujet en

soins palliatifs

et un soignant, à un moment où le patient

vulnérable

est confronté à l’ultime

questionnement de son existence

que constitue

l’app

roche de sa

mort.

C’est en comprenant d’abord pour nous

-

mêmes ce qu’est le

spirituel

que nous

pouvons repérer ce

souffle

qui habite les malades et ainsi mieux les accompagner. La fine

pointe de l’accompagnement spirituel réside dans cette capacité du so

ignant à aller à la

rencontre de l’autre pour le rejoindre dans son

mouvement d’existence

et lui permettre

-

s’il

le désire

-

de trouver lui

-

même des éléments de réponse à son questionnement sur le

sens

de

ce qu’il vit.

Il importe, encore et toujours, d

e prendre en compte la dimension holistique de la

relation de soin

-

ce qui intègre le

corps

comme lieu possible d’un surgissement du spirituel

-

afin de permettre, par notre

vigilance éthique et spirituelle,

le dévoilement de ce qui habite

l’être de tout

patient. L’approfondissement de la

parabole du Bon Samaritain,

mise en lien

avec

l’éthique du

care

,

nous permet de poser la possibilité d’une

spiritualité a

-

confessionnelle

.

Plus cette part du spirituel sera intégrée dans notre engagement et dans nos

p

ratiques

,

mieux elle se communiquera et donnera un

souffle renouvelé

tant pour les soins palliatifs que

pour le monde médical au sens large.