démission Benoit Lacroix

La nature de la décision de Mr Lacroix, les conditions dans lesquelles elle a été prise et maintenue, ainsi que les conséquences qu'elle a eue, montrent un dysfonctionnement de l'administration certain et intolérable pour nous, citoyens de Montréal (que nous soyons touchés par la cause animale ou non, d'ailleurs).
Au-delà même de toute considération morale, le comportement de Mr Lacroix:
- peut être défini comme un acte de cruauté envers les animaux
- a causé un préjudice moral certain au maître de Wicca, Chris Papakostas (sans parler de ses proches et des nombreux pétitionnaires et personnes impliquées dans l'affaire)
- a contrevenu aux lois et aux droits les plus élémentaires, et relève donc d'un abus de pouvoir pur et simple (comme l'a d'ailleurs parfaitement exposé l'avocate qui travaille pour la cause de Wicca)
- démontre l'incompétence de l'individu (qui s'est prononcé et a fait autorité sur un cas ne relevant pas de son expertise, ce qui est inadmissible), et sa dangerosité potentielle à un tel poste, puisqu'il est une menace avérée non seulement pour les animaux de compagnie mais aussi pour les droits individuels.

Pour toutes ces raisons, la Ville de Montréal devrait prendre les sanctions et les mesures qui s'imposent. Qu'elle tolère un manque de compassion, de courtoisie et d'humanité de la part de ses employés, c'est regrettable. Mais qu'elle cautionne des passe-droits, un manque de professionnalisme et un exemple flagrant d'abus de pouvoir, c'est inacceptable pour nous les citoyens qui devons protéger nos droits. Le Québec est encore une démocratie à ce que l'on sache, il ne doit donc pas y avoir de place pour les petits despotes de quartier tels que Mr Lacroix. Être fonctionnaire ne l'autorise pas à piétiner ouvertement les lois qu'il est supposé faire respecter.
La décision d'euthanasier Wicca était injustifiée et scandaleuse.
La demande de démission de Mr Lacroix est, quant à elle, parfaitement légitime.