Bien que les termes de la pétition soient un peu dépassés (ZDE entre autres...), je marque ma solidarité aux habitants de Puimichel, qui peuvent avoir peur des conséquences de ces projets conçus pour leur rentabilité financière uniquement.
En effet, lorsque je lis dans la presse, que le Maire demande un classement des Bronzets en zone de catastrophe naturelle après les graves désordres qui ont eu lieu, je m'étonne que personne ne bronche: naturelle avez-vous dit ?? Après que plusieurs centaines d'hectares aient été mises à nu juste au dessus des Bronzets, peut-on s'étonner que l'érosion et les dernières pluies aient des conséquences violentes ?? Le premier géologue venu aurait dû le signaler...et donc l'étude d'impact...et donc le public, après l'enquête publique y afférent. On voit bien que tout cela n'est pas sérieux, c'est pourquoi, il faut s'y opposer.

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 Mademoiselle ou Madame ou Monsieur (commentaire anonyme),

Je souhaite apporter quelques précisions concernant les désordres géologiques qui ont frappé la Commune de Puimichel.

Les dégâts ont affecté plusieurs zones de la commune :

- le cimetière de Puimichel,

- une maison au quartier des Ferrayes

- une maison dans la rue de la Haute Fontaine (centre du village)

- La ferme St Firmin au Nord-Est de la commune

- Le hameau des Bronzets au Sud-Est

- la ferme de l'Alifant à l'Ouest

Le Conseil Municipal a approuvé à l'unanimité la demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour l'ensemble de la commune.

Les affaissements et glissements de terrains aux Bronzets ont été constatés par les services de l'Etat. Quatre spécialistes hydrogéologues de l'ONF et de la RTM ont conclu à un phénomère naturel, dû à une pluviométrie importante. En effet, sur la période janvier, février et mars, les précipitations ont atteint 255 mm (dont 176,3 mm rien qu'au mois de mars). La moyenne annuelle de la pluviométrie locale sur les 50 dernières années est de 864 mm. Ce seul mois de mars représente donc quasi 30 % de la pluviométrie annuelle moyenne.

La distance à vol d'oiseau entre l'extrémité sud des parcs photovoltaïques situés sur le plateau de la Colle des Mees et le hameau des Bronzets est de 3,3 km. Le sol a été enherbé et plus de 700 moutons y ont pâturé l'année dernière.

La présence de ces parcs n'a, selon moi, aucune incidence sur les désordres géologiques qui ont affecté le hameau des Bronzets. De plus, l'aléa majeur retenu dans le PPR est le retrait et glonflement des argiles, donc ce phénomène est naturel.