Sans rentrer dans les détails, j'apporte tout mon soutien aux enseignants de classe préparatoire qui pourraient être victimes de cette réforme.

Les enseignants sont majoritairement sous-payés. Faut-il rappeler que la plupart des enseignants de classe préparatoire auraient pu faire des carrières dans le privé autrement plus rémunérées ? Je suis déjà admiratif devant mes anciens enseignants qui ont eu le courage de choisir l'enseignement en CPGE...

Si on baisse le salaire des profs de prépa, qui aura la détermination de préférer une ENS voire l'Université à une école d'ingénieur ? (Je parle pour les prépa scientifiques). Et pourtant, tous les enseignants que j'ai eu auraient pu avoir une carrière d'ingénieur ; mes professeurs de mathématiques en sup et en spé avaient tous les deux eu l'Ecole Polytechnique par exemple, et l'avaient refusée.

L'enseignement dans le secondaire est déjà dans un état lamentable et n'attire plus (il n'y à qu'à voir le nombre d'inscrits au CAPES de mathématiques ces dernières années), pourquoi ruiner aussi l'attractivité de l'enseignement dans le supérieur ?

#142: -

retrait pur et simple

#142: -

"Faut-il rappeler que la plupart des enseignants de classe préparatoire auraient pu faire des carrières dans le privé autrement plus rémunérées ? "

J'aimerai bien obtenir la démonstration de ce point. En fait c'est une thèse mathématiquement intenable ou plus exactement, en jouant sur les mots on leur faire dire quelque chose d'autre !

Si pris individuellement c'est parfois vrai qu'un enseignant de classe prépa aurait pu faire une carrière autrement plus rémunérée dans le privé (mais déjà je doute que ca doit vrai de tous, surtout s'ils comptent sur deux mois de vacances d'été plus les vacances scolaires) il n'est n'a pas possible de prendre tout le monde dans le secteur public pour le mettre dans le secteur privé sans déséquilibrer tout le système.

En fait ce genre d'hypothèse n'a pas beaucoup de sens, chacun fait ce quil peut en fonction de ses qualités et des opportunités qui s'offrent à lui. POINT

C'est par parce que l'on ne va pas à l'Ecole polytechnique alors que l'on a réussi le concours que l'on aurait pu être un bon ingénieur. C'est un peu comme le loto : 100% des non joueurs ont perdu. (Mais ca ne veut pas dire pour autant qu'ils auraient gagné s'ils avaient joué)

Dit autrement : la somme des gens qui aurait pu faire et de ceux qui ont fait est supérieure à celle de ceux qui ont fait...