Les décideurs de notre ville ont autorisé/décidé la destruction d'une grande partie du patrimoine depuis le début du XXème siècle. Lorsque l'on observe des photographies anciennes, l'on se rend compte que Limoges avait un aspect monumental qu'elle a en partie perdu (ex: destruction de l'ancienne place de la République dans les années 1960). Cette politique se poursuit: destruction du grand site gallo-romain de l'ancien Hôpital à la fin des années 1990, démolitions de maisons (ex: maison du XVIIIème s. place Jourdan), de monuments (ex: lavoir de Saint-Lazare), aménagements qui défigurent les monuments et les sites (ex: l'entrée du Conseil Général -de la caserne de la Visitation- au choix esthétique très contestable et ne respectant pas le style classique du monument; autre exemple, l'aménagement des abords de la cathédrale, devenus quasiment "funéraires"). Certains choix esthétiques devraient être remis en cause, notamment la sacro-sainte "minéralité", ainsi que la volonté de faire "moderne". C'est ainsi que la belle place d'Aisne a été enlaidie au début des années 1990.
En agissant ainsi, les décideurs oeuvrent -par ignorance?- au déclassement de notre ville. Une capitale culturelle digne de ce nom et ayant une forte attractivité se doit de posséder des monuments anciens et emblématiques, conservant leur aspect originel (et non pas défigurés par l'ajout d'une baie en plexi et en aluminium, comme c'est trop souvent le cas), des petites places pittoresques arborées, également des places monumentales.
J'ajoute que la mise en valeur de ce patrimoine devrait passer par la multiplication des voies piétonnes (je songe en particulier à l'avenue Jean Jaurès, la rue Fourie, la place Saint-Pierre), le développement des transports en commun (et par conséquent la fermeture ou la réaffectation des parkings souterrains du centre ville au profit de parkings situés en périphérie, comme c'est le cas désormais dans de nmbreuses villes, telles que Bordeaux).

#65: Visiteur - Vous avez dit "capitale culturelle"?

En réponse à visiteur N° 65.

 

je  viens de passer une heure et  demie exquise au Musée des Beaux arts de Limoges. Que de richesses notre  ville  a pu compter . Que de  démolitions aussi  mais parallélement  que de  choses ont pu être  gardées pour être -amirablement - présentées aujourd'hui dans  cet  extraordianre endroit qu'est le Palais de l'evéché.

Alors  encore un effort pour  sauvegarder  dans une   crypte archéologique sans équivalent, crypte qui rendrait "incontournable" la  visite de Limoges  et qui unirait   le mausolée récement découvert  de rue de la  Courtine à la  crypte existante, place de la République ; lieu  qui pourrait accuillir aussi les  châpiteaux de la Basilique du sauveur  providentiellement  découverts en 1994, année du millénaire du miracle des ardents (12 novembre 994) . Hauts les coeurs.