Saint-Etienne, Siège de la Région Rhône-Alpes/Auvergne
APPEL
aux Auvergnalpins :
Saint-Etienne, Siège de la Région Rhône-Alpes/Auvergne
« Une idée est fausse dès l’instant où l’on s’en contente » a dit Alain, et Louis Aragon de renchérir
« Toute idée a besoin pour moi d’un contre pied, je ne puis supporter les vérités admises ».
Sur ces bases, on peut s’interroger sur « l’évidence » d’installer le siège de la nouvelle région à Lyon.
1er objectif : Réduire la dépense publique
On peut comprendre cet objectif, alors que la dépense publique en France, rapportée au PIB, est de
56,6 % pour 44,6 % en Allemagne, un écart qui représente plus de 150 milliards d’euros, soit une fois et demie le déficit public total de la France.
La réduction du nombre des régions est annoncée comme devant participer à cette volonté de limiter la dépense publique.
Les Français y sont globalement favorables, tout comme ils sont favorables à la réduction du nombre d’élus, réduction qui dans leurs esprits est liée à la première.
Dans cette perspective,
est-il cohérent d’envisager pour la grande région Rhône-Alpes Auvergne de disperser ses éléments de gouvernance :
- Le siège régional à Lyon,
- les commissions départementales à Clermont-Ferrand ?
Ainsi donc l’on conserverait les deux hôtels de régions et les coûts de fonctionnement de ces deux bâtiments,
Serait-ce bien raisonnable d’installer ainsi un va et vient artificiel des personnes, entre deux villes distantes de 174 km ?
Serait-ce si rationnel, pour l’ensemble des acteurs qui ont à voir avec la gouvernance régionale, de devoir s’adresser alternativement à une institution bipolaire
Alors que l’on veut, fédérer les atouts de l’une et l’autre région, donner à l’extérieur, particulièrement au niveau européen, une vision unitaire de ce nouveau territoire, serait-ce logique de tronçonner ses fonctionnalités ?
Fuir la thrombose
Le Maire de Lyon évite autant que faire ce peut d’augmenter le trafic automobile en direction de sa ville.
On le comprend, quelles que soient les entrées la situation chronique est l’embouteillage.
Il y a bien longtemps que le terme de « bouchon lyonnais » ne fait plus référence à ces lieux charmants de la gastronomie, ni à la capsule de liège qui ferme les bouteilles de beaujolais,
mais bien à ses encombrements persistants. Lyon est au bord de la thrombose.
Ne reproduisons pas à l’échelle régionale l’hypercentralisation parisienne.
Paris qui essaie d’envoyer quelques bribes de ses institutions et de sa culture en province,
Paris capitale la plus dense et la moins verte du monde,
Paris avec ses 5,8 m² d’espaces verts intramuros par habitant, alors que Bruxelles en a 10 fois plus.
Une vision prospective de l’aménagement
La densité moyenne de la population Rhône-Alpes/Auvergne est de 111 habitants au km2, soit pratiquement la densité française, alors que, d’ores et déjà, le Rhône a une densité de 509 habitants au km2, soit presque 5 fois plus !
Pour sa part Saint-Etienne dispose de 700 hectares d’espaces verts publics et des 70 000 hectares du Parc du Pilat.
Deux hôtels de régions flambants neufs
Que ce soient l’impressionnant bâtiment de la région Rhône-Alpes ou l’élégant hôtel de région Auvergne tous deux se caractérisent par leur excellente situation dans la ville et la modularité de leur conception.
Ainsi, l’un et l’autre, pourront trouver d’autres usages dans les activités tertiaires de services.
Leur reconversion, véritable investissement de développement, offre un outil supplémentaire de promotion économique pour les 2 cités
Ces capitales, bien loin d’être la plus grande ville de leur pays
C’est le cas de très nombreuses capitales, à travers le monde.
Pour l’illustrer il suffit de n’en citer que 4 :
En Suisse, Bern, dont la population est 2,9 fois plus faible que Zurich.
Au Brésil, Brasilia, 5 fois plus faible que São Paulo.
Aux Etats-Unis, Washington, 14,7 fois plus faible que New-York.
En Inde, New Delhi, 40, mais oui, 40 fois plus faible que Bombay !
L’exemple de l’Europe
La relation franco-allemande est au centre de l’avenir de l’Union Européenne.
Tel était déjà le cas lors de la création de l’Union.
Sur ce constat, la logique première aurait dû amener l’installation du Parlement Européen à Paris et le Conseil Européen à Berlin.
Alors pourquoi avoir fixé le siège de l’Union à Bruxelles ?
Parce que Bruxelles a fait office de compromis acceptable :
« C’est une ville centrale et étendue avec du terrain disponible » explique le géopoliticien Sylvain KHAN.
Cette citation est applicable à l’option stéphanoise
« C’est une ville centrale »
le temps de parcours entre les centralités de la nouvelle région et Saint-Etienne varie de 50 minutes à 1h30.
Alors que le temps de parcours entre Clermont et Lyon est de deux heures.
« Avec du Terrain disponible »
Le centre d’affaires de Saint-Etienne à Châteaucreux dispose de belles disponibilités foncières.
Il est immédiatement joignable, à pied, en sortie de gare, les autres équipements de la ville sont aisément accessibles avec les deux lignes de tram.
Solidarité territoriale
Plutôt que de risquer de tomber dans la caricature centralisatrice parisienne, installer le siège de la nouvelle région dans une ville, certes, capitale française UNESCO du design, cerveau du pôle de compétitivité VIAMECA, berceau de CASINO, mais toujours en recherche d’un second souffle, répondrait à une préoccupation d’équité territoriale.
La ville aux 7 collines remplit les principaux critères permettant d’offrir à l’ambitieuse région Rhône-Alpes/Auvergne, l’accueil aisé, rationnel et bienveillant, conforme à l’esprit reconnu des Stéphanois.
J.S.
Association ARCO - Saint-Etienne Contacter l'auteur de la pétition
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