La prochaine pandémie est prévisible, rompons avec le déni de la crise écologique

Commentaires

#2

Bonjour,

Il s'agit de mon travail, que je publie sur ce thème internationalement, que je l'écris depuis de nombreuses années, que je l'expose dans mes différentes conférences, dont tout public, et qu'aucune prise de conscience politique et décisionnelle n'apparaît ! Faudra-t-il une autre crise sanitaire encore plus terrible pour en prendre conscience !

Jean-Francois Guégan (IRD/INRAE/FRB)

Jean-Francois Guegan (Montpellier, 2020-04-01)

#3

Il est temps d'avoir une vision systémique des crises successives écologiques et sanitaires, ce qui veut dire :
(1) ne pas croire qu'on luttera séparément contre chacune d'entre elle (et là, bonne nouvelle, on peut contribuer à en résoudre plusieurs avec les mêmes gestes), et
(2) il faut enseigner plus et mieux les disciplines explicatives (SVT en particulier), en interdisciplinarité et dès le primaire (mauvaise nouvelle, les réformes actuelles réduisent ces enseignements en France)
Marc-André SELOSSE, Muséum, Paris

Marc-André SELOSSE (Paris, 2020-04-01)

#8

La crise actuelle démontre que nos sociétés doivent d'urgence s'adapter à l'ensemble des changements planétaires, et non aux seuls changements climatiques qui ne sont qu'une des composantes de l'emprise de l'homme sur la biosphère. Notre regard sur le monde doit devenir moins anthropocentré: l'homme n'est pas plus au centre du vivant que la terre n'est au centre du système solaire.
J.D.Lebreton
Membre de l'Académie des Sciences

Jean-Dominique LEBRETON (Montpellier, 2020-04-01)

#17

La lutte contre les pandémies à venir, notamment d'origine tropicale, ne sera réellement efficace qu'une fois que les dirigeants de ce monde auront compris que la survie de l'humanité dépendra aussi de celle des écosystèmes tropicaux et de leur diversité microbienne, un facteur clé du maintien de la biodiversité de ces habitats. Il est temps de penser à une écologie globale et combler les déficits (cf. missing links de la Figure 1 de cet article https://doi.org/10.1371/journal.ppat.1004992)

Pierre-Michel Forget (MNHN) (Brunoy, 2020-04-01)

#20

Je signe parce qu'il faut dire la vérité pour s'adapter...

Patrick BERREBI (34400 St-Just, 2020-04-01)

#22

c'est une urgence de se mobiliser

Catherine Bodénès (INRAE) (Bordeaux, 2020-04-01)

#24

La Pandémie à Covid-19 n'est qu'une étincelle, un feu de paille dans l'incendie planétaire que l'humanité occidentale a allumé et qui nous dévorera tous, sans exception, si nous ne faisons rien dès maintenant.

Gilles Escarguel (Lyon, 2020-04-01)

#28

La conservation de la biodiversité doit devenir une priorité politique pour améliorer le bien-être des sociétés.

Charlène Kermagoret (IFREMER) (Brest, 2020-04-01)

#33

Je pense qu'il est important de répéter qu'il ne suffit pas de traiter les symptômes pour vaincre une maladie : nous sommes ici face à des déséquilibres majeurs sur la biodiversité et les écosystèmes, dont les symptômes peuvent être ce genre de pandémie. L'Ipbes en a bien synthétisé les éléments qui sont issus d'années de recherche dans de nombreux pays. La plate-forme propose aussi des solutions, il est temps de les mettre en œuvre pour éviter que ce genre de crises ne se multiplient à l'avenir.

Hélène SOUBELET (FRB) (HOUILLES, 2020-04-01)

#34

Je signe parce qu'il y en a marre de ce déni, l'exploitation de la nature et des hommes telle qu'elle est menée depuis des décennies est mortifère.

Eric Machu (Brest, 2020-04-01)

#38

La crise du covid-19 n'est qu'une crise parmi tant d'autres, passées et à venir. Avenir? Elle n'est pas une crise humaine mais une crise d'une certaine humanité, qui a la prétention, le toupet, de se croire et voir comme universelle, de voir son (ou ses) modéle(s) économique(s) comme indépassables et inévitables. (il n'y a pas d'alternative, nous disent certains économistes,comme si l'économie était une science dépassant toutes les autres dans sa capacité à dire le monde.) De nombreuses humanités ont fait des erreurs, détruit et modifié des écosystèmes, détruit et modifié d'autres humanités possibles, des humanités qui avaient préservé, au moins en partie, des écosystèmes complexes. Aucune n'a réussi à le faire comme la notre. De Gaza à la forêt amazonienne, des bombardements du Proche Orient aux SDFs du monde entier, des camps de concentration Ouighours aux "quartiers" et autres "ghettos", des calottes glacières au plastique dans nos plats, c'est la même humanité universelle qui nous parle. La seule certitude est que j'en fais partie et que cette crise n'est qu'une preuve de plus que je fais partie du problème. J'espère que ce texte et cette pétition participeront un peu (avec des actions) à un début de solution.
Lounes Chikhi (CNRS)

Lounes Chikhi (Toulouse, 2020-04-01)

#40

Il y a urgence, c'est ce que la recherche en écologie et évolution montre depuis des décennies. Il faut implémenter les changements nécessaires sans attendre la prochaine catastrophe.
A. Mennerat, University of Bergen (Dep. of Biological Sciences) / CNRS (UMR 5078)

Adele Mennerat (University of Bergen) (Bergen, 2020-04-01)

#41

L'avenir de la biodiversité et de l'humanité est entre nos mains.

Sophie Bouchet (INRAE) (Clermont-Ferrand, 2020-04-01)

#43

Je suis chercheuse écologue et j'adhère à ce message

Lydie Couturier (brest, 2020-04-01)

#50

Je suis un scientifique qui étudie l'écologie et l'évolution des systèmes naturels. Cette déclaration résume tres bien la situation qui résulte des options économiques et politiques des pays.

Rodrigo Medel (Santiago, 2020-04-01)

#60

Constat simple et évident qui montre la responsabilité de notre société ayant la croissance économique pour seul objectif

Alex Baumel (Marseille, 2020-04-01)

#71

En tant qu'écologue réalisant des études d'impact environnementales pour divers projets d'aménagement, je suis chaque jour confrontée à une problématique qui pour moi est en grande partie responsable de l'artificialisation irraisonnée de nos sols:

Comment assurer l’objectivité et l’indépendance des études d’impact alors que les bureaux d’études qui sont chargés de les réaliser sont financés par leurs clients dont la satisfaction dépend de la réalisation du projet ?

Or, l’objet de l’étude d’impact est de déterminer si le projet porté par le client a un impact significatif sur les différents éléments de l’environnement. L’évaluation de cet impact peut, en théorie, mener à reconsidérer les modalités du projet, voire à l’annuler.
Considérant que le bureau d’études a besoin de clientèle pour sa survie, comment pourrait-il conclure à une impossibilité (environnementale ou autre) de mettre en œuvre le projet étudié ?

Aujourd'hui il ne le peut pas (ou très difficilement). Il ne peut que négocier (quand le client est conciliant) quelques modifications du projet.

Confions donc l'attribution des études d'impacts aux bureaux d'études à un organisme indépendant et permettons leur ainsi de faire leur travail en toute objectivité et indépendance.

Alexandra Fel (Saint-Donat-sur-l'Herbasse, 2020-04-01)

#84

BERNARD KALAORA

BERNARD KALAORA (PARIS, 2020-04-01)

#85

Gaëlle Dardé

Gaëlle DARDE (Brest, 2020-04-01)

#86

(Institut Agro)

Didier Gascuel (Rennes, 2020-04-01)

#90

Aurélie

Aurélie Penaud (BREST, 2020-04-01)

#91

Doyen de la section Sciences de la Vie et de la Terre de l'EPHE

François Jouen (Paris, 2020-04-01)

#94

Nous avons atteint le sommet de notre dérive environnementale et économique, il est temps de changer de paradigme.

Michel Ittelet (Philippeville, 2020-04-01)

#95

André Feret

André Feret (Dinant, 2020-04-01)

#103

Thierry MICHOT

Thierry MICHOT (Brest Cédex 3, 2020-04-01)

#108

Je suis médecin, j ai confiance dans les chercheurs qui étudient les espèces, les biotopes, les variations etc.

Hélène ANTOINE (44000 Nantes, 2020-04-01)

#109

Convaincue. URGENCE !!!

Marie pierre Rigolet (Villy le bouveret, 2020-04-01)

#123

Je signe parce qu'il faut que la connaissance scientifique s'impose dans les débats actuels et qu'il est urgent de stopper l'érosion de la biodiversité et en particulier la fragmentation et la destruction des écosystèmes si on ne veut pas qu'une telle catastrophe se reproduise
Jean-François Silvain
Président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité

Jean-François Silvain (Chaville, 2020-04-01)

#136

pour que nos modes de vie changent radicalement !

Jennifer GALTIE (Ajaccio, 2020-04-02)

#147

Il est important que les politiques prennent enfin conscience que tous les dérèglements induits par nos activités au système terre ont des conséquences désastreuses pour le vivant, dont nous mêmes !

Frédéric MEDAIL (Professeur des Universités, AMU) (Aix en Provence, 2020-04-02)

#157

Les recherches scientifiques tendent sur un avenir catastrophique.

Gérard Muller (Digne les Bains, 2020-04-02)

#159

écologue (UMR8187)

Elsa Breton (Wimereux, 2020-04-02)

#167

Je signe parce qu'il y a urgence concernant le climat. Le déréglement climatique est pourvoyeur de futures pandémies peut-être plus dures que le SRAS-CoV2

Benoit Menuge (Samer, 2020-04-02)

#170

l'humain doit évoluer, protéger, respecter et partager

Magali JOANNIN (Clermont-ferrand, 2020-04-02)

#179

ATER Ecologie/Conservation

Martin Jeanmougin (UMR5553 - LECA) (Grenoble, 2020-04-02)

#180

pascal mirleau

pascal mirleau (Carry Le Rouet, 2020-04-02)

#190

Bruno barbier

Bruno barbier (claret, 2020-04-02)

#199

Philippe Solano

Philippe Solano (Montpellier, 2020-04-02)

#200

Pascal Danthu

Pascal Danthu (MONTPELLIER, 2020-04-02)



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