Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond
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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond.
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#2776 Attention2015-02-23 20:00 |
La Commune abaissée à un simple avis |
#2777 Re: On est loin de sa certitude de tout arrêter !2015-02-23 21:34Pas Plus de poids qu'un simple citoyen qui va s'exprimer sur l'enquête pubilque , voila ce que va représenter la Commune et ses Conseillers Municipaux au final !
tout le monde le sait depuis le début , sauf eux qui refusent de voir la réalité
Hello Monsieur Nodet , ce n'est pas ce que vous aviez dit à votre Conseil municipal
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#27782015-02-24 03:33Je viens de trouver plusieurs documents où malgré un avis défavorable du commissaire enquêteur, le préfet accorde le permis de construire ... alors ce n'est pas le vote consultatif de notre conseil qui arrêtera le projet. |
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#2781 Dans leur tour d'ivoire2015-02-24 03:38EDF EN nous doit une réponse écrite après 8 mois de courrier sans réponse ... Une honte |
Il reste les tribunaux et notre acharnement |
#2783 Re:2015-02-24 06:14 |
christiane |
#2784 attention!2015-02-24 08:51je me répete mais j'insiste pour EDF EN nous n'existons pas ils poursuivent:etude d'impact etc...ils attendent le permis de construire l'association doit décider de la marche à suivre ,l'avocate peut intervenir elle a plus de poids que nous mais surtout notre détermination ,les rassemblements avec ceux qui nous soutiennent ,les rv auprès de la sous préfecture et de la préfecture .salut ! |
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#2785 Projet des Mont d'Ain , remis en cause ? ou pas.2015-02-24 09:32 |
VISITEUR |
#2786 Re: Attention2015-02-24 10:03Tout à fait d'accord avec vous et de toute façon, même si la loi est votée, elle ne concernera pas les projets dont les permis de construire sont déjà déposés, qu'ils soient valables ou non.....mais cela prouve bien que le bruit et la présence des éoliennes sont néfastes pour la population et que nous nous battons pour un réel problème et non pas pour une simple idéologie.... |
LE Maire a PROMIS qu'il allait tout arrêter |
#2787 Re: Projet des Mont d'Ain , remis en cause ? ou pas.2015-02-24 10:09#2785: - Projet des Mont d'Ain , remis en cause ? ou pas. Monsieur NODET est toujours certain de ce qu'il dit , On Peut s' Attendre à ce qu'il nous rapporte en fin de semaine de Montélimar un document signé par EDF energy qui indiquera que Le terrain redevient comme il était avant 2012
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et s'il vous ramène qu'un nougat ? |
#2788 Projets avancés des Mont d'Ain et Innimond .2015-02-24 10:19 |
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#27892015-02-24 11:03Nous non plus, nous ne laisserons PLUS RIEN PASSER
même pas peur !!!! |
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#27902015-02-24 11:32ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 38 BIS A Après l’article 38 bis A Insérer un article additionnel ainsi rédigé : Le 3° du I de l’article L. 111-1-2 du code de l’urbanisme est complété par une phrase ainsi rédigée : « Durant la phase d'élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal ou du plan local d'urbanisme, l’implantation des ouvrages nécessaires à la production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent incompatibles avec le voisinage des zones habitées est soumise à délibération favorable de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d’urbanisme ou, à défaut, du conseil municipal de la commune concernée par l’ouvrage. » ObjetLe présent amendement répond à la situation des EPCI ou des communes dont le PLU ou PLUi est en cours d’élaboration. Il soumet, durant cette phase transitoire, l’implantation des éoliennes à l’accord de l’EPCI compétent en matière d’urbanisme ou de la commune concernée. Cette disposition est essentielle pour éviter l'actuelle pression sur les propriétaires de terrains susceptibles d'accueillir des éoliennes, alors que leur localisation pourrait être contraire aux orientations du projet d'aménagement et de développement durable des communes en cours d'élaboration dans un PLU ou un PLUi. Cette mesure est d'autant plus justifiée qu'après l'approbation du PLUi ou du PLU, la localisation de ces implantations est soumise dans le droit actuel aux dispositions du PLUi ou du PLU.
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Visiteur |
#27912015-02-24 11:36 |
visiteur |
#2792 Re:2015-02-24 11:41Oui mais cela concerne les communes dont le PLU est déjà en cours d'élaboration et à priori ce n'est pas le cas à Innimond pour le moment. |
petit ventilo |
#2793 Re: Attention2015-02-24 15:21 févr. 2015 au 19 févr. 2016
Alors que le Sénat a adopté une disposition qui double la distance d’éloignement entre les éoliennes et les habitations, le SER a conduit en urgence une enquête auprès d’un panel représentatif de ses membres. Il en ressort que pour l’ensemble de ces acteurs, de toute taille, pas moins de 90% de leurs projets seraient impactés par cette disposition et pour une large part abandonnés.
En effet, même dans le cas d’une installation où les éoliennes ne seraient pas toutes concernées par cette contrainte nouvelle, les porteurs seraient inévitablement conduits à abandonner leur projet dont l’équilibre économique serait profondément modifié. D’après notre enquête, la mise en œuvre de cette disposition s’apparenterait à un arrêt définitif du développement de parcs éoliens dans les régions du grand Ouest où l’habitat est particulièrement dispersé (Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie, Haute-Normandie) et à une fragilisation grave du développement dans le reste de la France. |
petit ventilo |
#27942015-02-24 15:47Voilà ENCORE le témoignage d'habitants désespérés par ce qu'il se passe chez eux, allez signer leur pétition maintenant on sait que le soutien des autres est important. Projet rejeté et pourtant il se fait quand même .............. lien en bas de cette page (il y en a 2 d'ailleurs)
Le projet de parc industriel éolien à Villeneuve la Comtesse-Coivert en Charente Maritime avait tacitement été rejeté. Malheureusement le lobby des industriels éoliens a eu raison de ce rejet et la Préfecture de Charente Maritime a finalement cédé, le 19 Mai 2014, en donnant son autorisation au permis de construire six éoliennes. Les éoliennes de 126m de hauteur seront à 750m des habitants les plus proches à Villenouvelle et à Coivert. Le hameau de Villenouvelle sera très fortement impacté et ne survivra peut-être pas à cette industrialisation de la campagne. Il en est de même pour le petit village de Coivert. Il touche également le village de La Croix Comtesse qui sera entouré d’aérogénérateurs sur 270° de son horizon sans obstacle. On a atteint la demesure autour de la plaine de Villenuev la Comtesse avec plus de 50 éoliennes industrielles sur moins de 10 km et un idustriel a été jusqu' à en envisagé 23 autres ! ! ! Le nord des Vals de Saintonge est sacrifié. La population doit supporter l’invasion démesurée des éoliennes dans ses campagnes pour compenser la faiblesse de leurs rendements de conversion (20%). Il n'y a plus de contrôle de ce développement industriel dans le monde rural. Les terres agricoles sont livrées à une industrie lourde. Beaucoup ne voit plus que l'argent à court terme, certains élus sont aveuglés et ne mesurent pas l'impact sur l'avenir local de leurs communes. Il ne s'agit plus d'écologie puisque les hommes et leurs habitations n’ont plus d’ importance ni même leurs conditions d'existence.
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une poignée de malhonnètes pourrissent la vie de milliers de gens |
#2795 et cela en toute impunité ,2015-02-24 17:00UNE POIGNEE DE GENS INTERESSES UNIQUEMENT PAR L''ARGENT Se SERVENT des Enjeux Politiques d'une poignée de GENS INTERESSES PAR LEUR GLOIRE PERSONNELLE ( et ses retombées financières dénoncées bien régulièrement par la presse à scandales politiques) Tous des vautours qui n'ont rien à faire de la santé et du bien être des gens honnètes qui ne demandent qu'à vivre sereinement chez eux et cela en toute impunité car la pyramide est vérolée de bas en haut |
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#2796 BS2015-02-24 18:05abcdef
abcdef
Sommes-nous enfumés par les éoliennes géantes ? Publié le 16 février 2015 dans ENERGIE
Les éoliennes géantes, en tant que source d’énergie propre, posent deux obstacles : elles fonctionnent de manière intermittente ; elles sont chères Alors que la première difficulté devrait conduire à en faire un usage raisonné correspondant à des besoins spécifiques, donc à implanter les éoliennes industrielles uniquement en lien avec une activité qui peut se satisfaire d’une fourniture intermittente d’électricité, la question s’est focalisée sur l’obstacle financier présenté comme un défi. Il a été avancé qu’il fallait faire preuve de volontarisme. En soi, cette approche n’est pas incompatible avec une approche raisonnée. Mais l’arrivée massive de subventions, à travers un tarif de rachat obligatoire financé par les factures d’électricité, a conduit à évacuer la réflexion sur la pertinence de l’implantation des éoliennes. Une forme de productivisme, consistant à vouloir implanter le plus possible d’éoliennes industrielles, est devenue une fin en soi. Cette démarche est défendue par des lobbyistes haut de gamme qui cajolent les pouvoirs publics et que s’offrent les promoteurs éoliens grâce à la manne financière dirigée vers eux et aux seules fins de la conserver le plus longtemps possible. La contrepartie qu’ils offrent est-elle réellement examinée ? Elle consiste en des mots : bonne conscience de faire reculer le nucléaire ou d’agir pour le climat, emplois créés, fiscalité mise au service du monde rural.
Alors qu’une analyse plus poussée montre que nombre de promoteurs éoliens sont liés à des sociétés pratiquant la spéculation immobilière ou à des entreprises de transport routier, et que la préoccupation du profit écrase complètement le souci de l’environnement, il est malheureux que le parlement ne se saisisse pas plus des alertes qui sont lancées par des associations, des chercheurs, des médecins mais aussi par la Cour des comptes ou le service interministériel de prévention de la corruption.
Il faut reconnaître que la réflexion et l’analyse semblent presque rabat-joie quand on considère un certain discours d’opinion qui n’a même plus besoin d’être formulé : l’éolien est posé comme une évidence, les images des éoliennes servent à illustrer tout article, tout sujet grand public, sur les énergies renouvelables voire sur les énergies tout court. Les éoliennes sont plus évocatrices qu’une image de laine de verre ou de double vitrage. Même le site Internet du Sénat utilise un pictogramme représentant une éolienne pour conduire à la page présentant les textes relatifs à l’énergie.
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#2797 SUITE2015-02-24 18:06Mais est-on si certain que les gens y soient favorables ?
La somme des opinions individuelles dans la population est-elle à l’unisson de l’opinion générale supposée ? Un temps, un sondage a été avancé pour montrer qu’une grande partie de la population accepterait l’implantation d’éoliennes près de chez elle. Mais, alors que, par définition, la masse citadine des personnes sondées n’était pas concernée par l’objet de l’enquête, l’acharnement du lobby éolien à obtenir des « simplifications » juridiques limitant le plus possible les recours dont il dénonce la quantité, tout comme son insistance à se voir transférer l’élaboration des décisions le concernant, est un bon révélateur du rejet réel que suscitent les éoliennes industrielles. Il est urgent de se saisir de cette question et de ne pas se laisser bercer par les discours bien rôdés des professionnels de la communication qui viennent dénoncer les blocages administratifs de notre pays « que tout le monde connaît bien et qui empêchent la croissance » ou réclamer « l’indispensable sécurisation des investissements », à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique. Trois raisons peu vent être facilement avancées pour interroger le système actuel.
1. Le retour de l’expérience allemande montre qu’au niveau global, les éoliennes industrielles ne constituent pas une source d’énergie de substitution.
Les Allemands ont voulu fermer leurs centrales nucléaires mais les éoliennes, qui ne fonctionnent en moyenne qu’un quart du temps et pas quand on le souhaite ni quand on s’y attend, sont inaptes à les remplacer. Alors les Allemands, conscients qu’ils devaient avoir une capacité de production d’électricité à même d’alimenter leur pays sans l’apport d’aucune éolienne, en période de pointe comme en période normale, ont relancé les centrales à énergie fossile. Aujourd’hui, ils polluent le centre et l’est de l’Europe. Il faut cesser d’aller trop loin dans l’impasse. Du point de vue de l’utilité, ces éoliennes industrielles ont toutes les caractéristiques de ce que l’on appelle un gadget. Mais alors que le gadget est plutôt associé à l’image d’un objet qui tient dans la main et que l’on place sur une étagère ou sur un bureau, l’idée ne vient pas spontanément d’associer à ce concept des constructions visibles à des kilomètres à la ronde, qui pèsent des centaines de tonnes et dont le coût d’installation représente, pour chacune, l’équivalent de plusieurs années de budget d’une commune rurale. En même temps, il faut avoir à l’esprit que non seulement les éoliennes telles que déployées aujourd’hui s’avèrent inutiles comme énergie de substitution, mais que, comme elles sont censées avoir des effets écologiques, l’exploitation des éoliennes s’accompagne de l’obtention de certificats donnant des droits à polluer par ailleurs. Des holdings financières l’ont bien vu, qui sont présentes sur ce secteur. Cela ne figure pas dans les plaquettes avantageuses qui présentent les éoliennes sur de jolis fonds bucoliques, au milieu des enfants et des vaches, ou sur de sympathiques dessins aux couleurs pastelles qui agrémentent des documents de travail.
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#27982015-02-24 18:07
2. Les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace en termes de pollution visuelle et sonore.
Sans compter l’enfouissement à jamais, à moins de deux mètres, de milliers de tonnes de béton qui sont coulés en bloc pour constituer les socles destinés à soutenir des éoliennes, c’est-à-dire des générateurs que font tourner des pales de six à huit tonnes chacune à plus de cent mètres de haut.
La faiblesse de notre législation est aberrante, qui n’impose qu’une distance de cinq cents mètres des habitations, là où d’autres pays exigent au moins un kilomètre et demi et où les médecins demandent que plusieurs kilomètres séparent les maisons des éoliennes industrielles.
Localement, les argumentaires des représentants de commerce d’une « technologie innovante » est toujours le même, bien rôdé : avec cinq cents mètres, la loi est respectée et les prochaines éoliennes à installer seront plus performantes et moins bruyantes que celles de la génération précédente. L’expérience montre la fausseté de ces arguments.
Ce qui évolue dans le temps, c’est la taille de ces engins, toujours plus hauts. L’UNESCO a menacé de déclasser le Mont-Saint-Michel si des éoliennes industrielles étaient implantées à moins de vingt kilomètres. Personne ne cherche à acheter une maison qui serait proche d’une éolienne. Des décotes très importantes sont observées, traduisant la diminution de la qualité de vie. Est-il apocalyptique d’imaginer que demain des demandes de permis d’exploiter des gaz de schiste sur ces mêmes terrains seront justifiées par le fait qu’ils sont déjà « sacrifiés » ?
Quand il n’y a pas de site classé, aucune réglementation sérieuse ne protège les campagnes contre l’invasion des éoliennes géantes. Faut-il que les paysages ruraux qui ne sont pas classés se transforment pour leurs habitants en territoires où il devient infernal de vivre, dans une ambiance de friche industrielle ou de bord d’autoroute ? Voir une éolienne quelques secondes depuis sa voiture ou une heure le temps d’une inauguration, ce n’est pas la même chose que de vivre à proximité toute la journée et toute la nuit, toute l’année, pendant des années. Le milieu rural apporte une qualité de vie incomparable. Ceux qui se plaignent de ses handicaps sont les premiers à le reconnaître. De plus, le tourisme est souvent un moteur de l’économie locale et assure une indispensable diversité de revenus. Si les premières éoliennes ont pu susciter la curiosité au début, ce temps est révolu. Qui s’intéresserait à la Tour Eiffel s’il y en avait partout ? Au contraire, quels sont parmi les urbains ou les périurbains, ultra majoritaires dans notre pays, ceux qui iront se détendre en face des éoliennes ? Les éoliennes pénalisent fortement le monde rural et le monde urbain dans leur relation de complémentarité qui doit être au contraire développée.
Le rapport rendu par le sénateur Alain Bertrand au début de l’été 2014 le rappelait et le Président de la République, lors de ses vœux consacrés à la ruralité, le 17 janvier 2015, à Tulle, le confirmait. À cet égard, il est intéressant de noter qu’il y a parlé de la nécessité de développer les énergies renouvelables et a évoqué, prenant son département en exemple, le photovoltaïque et les barrages hydroélectriques, mais qu’il s’est bien gardé de revendiquer les éoliennes alors que plus de deux cents y sont en projet dans les cartons des promoteurs qui invoquent le fait qu’il n’y en a qu’une dizaine d’implantées. S’il pensait que l’éolien est une bonne chose, l’aurait-il passé sous silence ?
Afin que des éoliennes aient une certaine utilité pour contribuer à la satisfaction des besoins courants des ménages et des entreprises en électricité, il en faudrait un nombre gigantesque, comme on peut en observer dans le désert algérien ou dans le désert américain, ou les placer dans des endroits régulièrement ventés et par ailleurs non peuplés comme dans le sud de la France. Où, en France, en répartir le nombre jamais suffisant ? Qui peut sérieusement imaginer couvrir tout notre pays verdoyant, dont le caractère des paysages a fait naître plus d’une vocation écologiste, avec ces engins à côté desquelles les lignes à haute tension, qu’ils n’empêchent pas, paraissent des insectes ? On pourrait aussi parler des routes et des carrefours disproportionnés mais indispensables pour faire passer les engins spéciaux acheminant les éléments gigantesques des éoliennes, afin de les livrer, de les réparer ou de les démanteler. Sans compter les tranchées nécessaires aux raccordements. À cet égard, on a pu voir récemment un conseil général, la Creuse, affronter ERDF au tribunal administratif, autour de la question de savoir jusqu’à quel point ce dernier, qui subit l’obligation de raccorder les éoliennes, doit aussi remettre tous les lieux en état. Il y a là des contradictions flagrantes avec tous les efforts faits par ailleurs.
La physionomie de notre pays est en cause. Or, à l’heure actuelle, l’État n’a aucune vision globale des projets en cours et se préoccupe juste, dans le projet de loi de transition énergétique, de recenser les parcs éoliens existant.
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#27992015-02-24 18:08
3. Un énorme gaspillage d’argent est constaté. Peut-on se le permettre ?
Il y a un an, la Cour de Justice de l’Union européenne, interrogée par le Conseil d’État, a vu des aides publiques dans le tarif d’achat obligatoire dont bénéficient les éoliennes, puisque ce qui est prélevé sur les factures l’est à la demande de la puissance publique et est affecté selon sa volonté. Il a fallu beaucoup de contorsions juridiques pour que la commission européenne ne demande pas le remboursement des aides versées depuis quinze ans au secteur éolien : la raison de fond n’était pas juridique mais tenait à l’impossibilité matérielle de revenir en arrière. Est-ce une raison pour continuer dans l’erreur ? La Cour des comptes s’est émue de ce gaspillage et des rentes non justifiées qu’il procure à certains. À ce stade, il faut aussi noter que les éoliennes sont pour la plupart importées, notamment de Chine, et que les arguments de l’emploi créé en France nécessitent d’être vérifiés de près. Nous construisons des pièces d’éoliennes, et nous pourrions toujours les fabriquer pour des éoliennes à installer dans le désert. La réalité est que ce secteur creuse le déficit commercial et que localement un parc éolien ne créé pas un seul emploi. Il y a quand même quelques réparateurs qui vont de parcs en parcs, car les engins paraissent tomber souvent en panne : mais alors que les commerciaux exposent aux élus qu’il y a là un gisement d’emplois, les élus ont-ils la curiosité de vérifier ce que les commerciaux disent aux investisseurs à appâter ? Ils leur expliquent l’inverse, que le perfectionnement incessant des machines permettra de limiter le recours à des réparateurs et de faire des économies rendant le placement plus rentable. Il est aussi avancé aux élus locaux que les investissements nécessités par la pose des éoliennes créent des emplois au moins pendant un certain temps. Mais pourquoi ne pas investir directement dans des travaux utiles, modernisant réellement le pays et favorisant la qualité de vie pour le monde rural et périurbain, les services et le tissu de PME ? L’aberration des éoliennes rappelle la nécessité de repenser l’investissement local comme la manière d’assurer les ressources nécessaires des collectivités territoriales. L’inutilité globale des éoliennes à lutter contre le réchauffement climatique ou à aider à fermer des centrales nucléaires n’est pas aussi spontanément perceptible que l’inutilité d’une autoroute sur laquelle ne circuleraient que quelques cyclistes. Pourtant, que ne dirait-on pas si des bouts d’autoroutes inutilisées étaient construits un peu partout au motif que les promoteurs sont subventionnés pour les construire et qu’à tout prendre l’usage du vélo est ainsi favorisé ?
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#28002015-02-24 18:09Au-delà du gaspillage d’argent qui pourrait être restitué aux ménages ou consacré à l’investissement dans les infrastructures ou dans le soutien à la recherche sur de réelles énergies renouvelables, c’est-à-dire efficaces, on assiste à la réunion de conditions qui enfantent des logiques quasi-mafieuses : des promoteurs construisent des équipements qu’ils savent inutiles pour encaisser des subventions, recyclent une partie de la manne pour créer des écrans de fumée et assurent localement le système par le clientélisme. L’opacité est reine. Utilisant les vides juridiques qu’ils ont réclamés, les promoteurs et leurs agents commerciaux exploitent la pauvreté des territoires ruraux et de leurs populations pour « enrôler » les propriétaires de terrains attirés par l’appât de quelques milliers d’euros de loyers et les monter contre ceux qui n’en veulent pas. Parmi ces propriétaires séduits, on compte de nombreux élus locaux. Le service central de répression de la corruption s’est ému très clairement dans son dernier rapport de la multiplication des situations de conflit d’intérêt et alerte sur un phénomène massif. De plus, ce service interministériel présidé par un magistrat a invité les pouvoirs publics à s’interroger sur ce qu’il appelle les « chartes d’étroite collaboration » que les promoteurs et les commerciaux font voter par des conseils municipaux totalement désarmés juridiquement pour évaluer les enjeux des engagements qu’ils prennent. L’effet de ces délibérations est de verrouiller le débat en obtenant un consentement préalable et juridiquement irrévocable des élus. On est très loin de la démocratie de proximité. Ces engagements sont ensuite utilisés pour peser sur les décisions des services de l’État et influencer les propriétaires fonciers. Quel n’est pas alors le désarroi de certains élus à qui les promoteurs ont fait croire que l’implantation d’éoliennes relevait pratiquement d’une délégation de service public, puisque couvert par la loi, lorsque les mêmes promoteurs leur demandent d’opposer le caractère privé des projets à ceux qui viennent s’en plaindre.
Outre une certaine peur du ridicule s’ils reviennent sur leur position, les élus ruraux se trouvent donc pris entre la crainte d’être attaqués en justice par le promoteur s’ils se ravisent, et l’angoisse de voir leurs administrés, où ceux des communes alentour, les dénoncer pour prise illégale d’intérêt. L’information sur ces pratiques a fini par circuler entre les associations qui se multiplient, tout comme l’information sur la manière de stopper, grâce au pénal, ce qu’on ne peut plus contrer au civil ou devant le tribunal administratif.
C’est en effet le moyen qui leur reste pour mettre fin à des projets puisque le lobby éolien a obtenu il y a deux ans la suppression, portée par Delphine Batho, alors ministre de l’environnement, du dispositif des « zones de développement éolien » (ZDE). Ce dispositif consistait à conditionner les subventions aux éoliennes aux résultats d’études sur les vents et sur l’acceptabilité des projets, à partir de concertations préalables orientées par le souci d’aménagement du territoire et l’évitement du mitage anarchique. Les promoteurs et les commerciaux s’abritent maintenant derrière le respect des schémas régionaux éoliens qui sont opposables. Mais, ces documents sont beaucoup moins précis, plus approximatifs, notamment parce qu’il était entendu qu’ils devaient seulement défricher le terrain pour les ZDE qui, elles, devaient les préciser.
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