Pétition contre la censure dans les bibliothèques universitaires.

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#76 Re: premiers signataires du PRCF

2015-02-05 19:56

#72: - premiers signataires du PRCF 

 zéro ouvriers dans ces premiers ReCeFe.

 

Des fils et des filles de... Qu'ont-ils fait eux-mêmes ces héritiers ? Se mettre devant, pardi !


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#77 Re:

2015-02-05 19:58

#75: -  

 l'art de tuer une pétition (lieu de rassemblement)


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#78

2015-02-05 20:05

la qualité des publications Delga a de quoi exciter la colère de biens des universitaires conformistes

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#79

2015-02-05 20:10

Tant que nous, le peuple, vivrons sous le règne de la monarchie présidentialiste, nous ne connaîtrons pas la démocratie.Sans démocratie populaire pas de progrès social, pas de respect des libertés fondamentales et pas de socialisme.Je parle bien de SOCIALISME, celui qui mène au COMMUNISME.

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#80

2015-02-05 21:35

C'est dans la confrontation des différentes thèses que surgit la connaissance et l'imagination du futur. La censure est criminelle...

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#81

2015-02-06 09:42

Laissez les historiens rechercher et commenter l'histoire et pas les politiques...

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#82 Communiqué du CUEM

2015-02-06 09:42

 

Communiqué du Cercle Universitaire d'Études Marxistes (CUEM)

 

 

Dr Michel Gruselle

 

Président du Cercle Universitaire d’Études Marxistes CUEM

 

 

Paris, le 26 janvier 2015

 

 

 

Monsieur le Professeur P. Boutry

 

 Président de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

 

 

 

 

 

Cher Président P. Boutry,

 

Notre CUEM est profondément attaché à la liberté de recherche dans tous les domaines, ce qui implique l'accès possible aux sources documentaires. En ce qui concerne en particulier l'histoire de l'URSS, le moins que l'on puisse dire est qu'il y règne un unilatéralisme consternant. C'est pourquoi, nous vous demandons instamment de veiller à ce que les voix qui donnent une vision différente de cette histoire, voix dont la valeur scientifique ne fait pas de doute, soient traitées avec la même attention que les autres. Ainsi, demandons-nous  que soit mis fin à l'ostracisme vis-à-vis des éditions Delga dans les choix de la bibliothèque de Paris 1 Panthéon Sorbonne.

 

Cordialement,

 

Michel Gruselle

 

Directeur de recherche émérite CNRS

 

Institut Parisien de Chimie Moléculaire, UPMC

 

 

 

 

 


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#83

2015-02-06 10:47

La liberté d'expression semble de plus en plus menacée. Partout 2 poids 2 mesures. Inacceptable.

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#84

2015-02-06 11:45

The level of anti-communist censorship in academic milieus in the "free Western World" is, alas, really getting beyond imagination.
Let's do something about it, right now!

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#85

2015-02-06 15:25

Si nous laissons faire il n'y aura bientôt plus AUCUNE voix dissidente permise....

Anne Morelli

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#86

2015-02-06 15:37

Vive la liberté d'expression

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#87 Re: Re: premiers signataires du PRCF

2015-02-06 15:54

#73: - Re: premiers signataires du PRCF 

 Oui, évitons les récupérations même diaphanes.

Je ne suis ni communiste, ni de droite, ni socialiste, ni fasciste, mais ce dont je suis certain, c'est que la censure, le McArthysm, la falsification  our le révisionisme par l'omission sont des plaies et que celles ci ne doivent pas se répandre à l'Université...

 


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#88

2015-02-06 17:57

Sans être en mesure de me prononcer sur le contenu scientifique, je trouve inquiétant que l'on refuse un ouvrage écrit et recommandé par des universitaires.

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#89 communiqué du PCF

2015-02-06 18:21

Voir le communiqué de presse du PCF

envoyé le 2 février par Marie-Pierre Boursier (coordination du service culture du PCF)

Refus de l’acquisition « Les guerres de Staline »« ostracisme mal venu »
 
La Bibliothèque universitaire Pierre Mendès-France de Paris 1 Sorbonne a refusé l’acquisition de l’ouvrage « Les guerres de Staline » de l’historien Geoffrey Roberts, paru en français aux Editions Delga, avec une préface d’Annie Lacroix-Riz.
C’est d’autant plus surprenant que l’édition originale version anglaise du livre semble être proposée par la même bibliothèque, ainsi que nombre de travaux historiques de toutes opinions portant sur le même sujet.
Au moment où les questions du pluralisme d’opinion et de la liberté d’expression sont au cœur d’une tragique actualité, les communistes regrettent cet ostracisme mal venu dans une bibliothèque universitaire de renom.
Nous demandons à ses responsables de reconsidérer leur décision.
Chercheurs et étudiants doivent pouvoir disposer de la version française de l’ouvrage de Geoffrey Roberts, autant que de sa version originale. Et cela au même titre que les travaux de Stéphane Courtois, Alexandre Werth et d’Hélène Carrère d’Encausse.
Il en va du respect du pluralisme dans la recherche historique.

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#90 article dans L'Humanité

2015-02-06 18:30

voir l'article posté sur L'Humanité en ligne, le 20 janvier 2015

Ceci n'est pas une pomme !

Jérôme Skalski
 
La bibliothèque Pierre Mendès-France de l’université de La Sorbonne Paris 1 contrainte de repousser l’acquisition de l’ouvrage d’un historien spécialiste de l’histoire de l’URSS par « manque de place » et par souci de bonne gestion du denier public.

Ceci est un peu l'histoire de la pomme de la Chambre d'écoute de Magritte. Une pomme verte gigantesque sature l'espace d'une pièce vide obstruant une ouverture latérale voûtée, en pierres apparentes, qui s'ouvre sur la mer et le ciel. A l’arrière plan et sur la droite, un mur de pierres grises. L'atmosphère du lieu est médiévale.

L'histoire commence par un échange manuscrit entre un usager et Guillaume Molinier, responsable du département des collections de la bibliothèque du centre Pierre Mendès-France (PMF) de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est donc contemporaine.

Se conformant à l'usage, le premier suggère à la bibliothèque PMF de Paris 1 l'acquisition de la traduction de l'ouvrage Les guerres de Staline de Geoffrey Roberts publié aux éditions Delga en 2014. Réponse manuscrite du second : « L'ouvrage proposé, bien qu'écrit par un universitaire ne nous semble pas a priori présenter la neutralité historique et scientifique nécessaire à son éventuelle intégration dans nos rayons. Les autres titres publiés par l'éditeur non plus.»

On appréciera, pour une fois, l'absence de faute à l'expression « a priori » qui, soulignée par le responsable du département des collections de la bibliothèque du centre PMF, est formulée sans accent et en bon latin et signifie, si l’on s’en tient au contexte, avant lecture. L'échange se fait sur le cahier de suggestion d'achat de l'établissement public.

Geoffrey Roberts étant professeur d’histoire à l’University College de Cork, membre de la Royal Historical Society de l'University College de Londres et spécialiste mondialement reconnu de l’histoire de l’URSS, l'appréciation a cependant de quoi étonner pour un établissement qui présente, entre autres spécimens d'ouvrages illustrant « la neutralité historique et scientifique » la plus stricte, plus de deux douzaines de livres de Carrère d'Encausse et un peu moins de deux demi-douzaines de livres de Stéphane Courtois. Ce sont les classificateurs adaptés à la nature de ces ouvrages. Il est vrai que l’essai de Geoffrey Roberts dont les éditions Delga proposent la traduction a été publié en langue originale aux Presses universitaires de Yale, maison d'édition d'une université américaine tout à fait marginale et sur le déclin, comme chacun sait.

S'ensuit une vigoureuse protestation argumentée de l'historienne Annie Lacroix-Riz adressée par courrier électronique à Guillaume Molinier. Extrait de la réponse écrite par ce dernier au professeur émérite d’histoire contemporaine à Université Paris 7-Denis Diderot. Elle est datée d’hier en fin d’après midi. Rayon sur l’histoire russe et soviétique maigre et d’un usage anémié, nécessité «  de faire bon usage de l’argent public » excepté,  certainement l'argument le plus solide de l'ensemble : «Contraints par le manque de place dévolu aux collections dans une bibliothèque largement sous-dimensionnée par rapport au public qu’elle accueille, nous sommes obligés de tenir compte du degré de saturation des rayons, ce qui restreint encore nos acquisitions à partir du moment où la discipline n’est pas enseignée à l’Université.» Conclusion de l'auteur de la missive : « Vous conviendrez que ce n’est certainement pas faire preuve de censure que de décliner une suggestion d’achat, et que les universités peuvent encore définir leur politique d’acquisition en toute indépendance et sans subir de pression extérieure.» Encore heureux, en effet. C'est bien la garantie de la « neutralité historique et scientifique » requise pour une université publique.

Il est vrai, comme le souligne Guillaume Molinier, « après consultation du catalogue collectif national Sudoc », que « l’ouvrage de M. Roberts n’est présent que dans un seul établissement universitaire en France, à savoir la Bibliothèque de Documentation internationale contemporaine.» Nouvel argument justifiant le fait, en effet.

Il fallait donc bien ces explications pour se rendre compte que l’auteur du premier billet, qui se trouve être celui du second, avait «répondu beaucoup trop hâtivement » dans son premier mouvement. Nous sommes rassurés, la liberté d’expression et de diffusion des œuvres de l’esprit n’est pas menacée en France et surtout pas à bibliothèque PMF de la Sorbonne Paris 1, a priori.

Voila cependant un livre bien singulier qui laisse bien loin derrière lui les mystères les plus mystérieux de la pomme de Magritte. On espère que ses pages pourront être tournées sans faire usage de gants  lorsqu'il sera rendu disponible pour les étudiants hexagonaux par la bibliothèque parisienne et ses consoeurs régionales , après leur retour sur terre et  dans notre siècle bien entendu. - Mais ceci n'est pas une pomme ! Ceci n'est pas une pomme non plus.


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#91

2015-02-07 07:28

"L'esprit critique" dont se revendique l'Université et plus globalement l'Ecole comme dernier rempart face aux idéologies mortifères, ne doit pas faire l'économie de l'auto-critique...

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#92

2015-02-07 13:42

Hormis le fait qu'il n'y av ait pas plus zèlés gardiens de camp de concentration que les Ukrainiens, il ne fait AUCUN DOUTE que ce sont les mêmes qui ont libéré Auchwitz après que les méchants Russes ont attaqué "Grossdeutschland" en 1941....

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#93

2015-02-07 20:23

Ras l bol des censures politicos discréditantes selon les partis politiques au pouvoir mais qui n doivent pas oublier que leurs élections l'a été par l peuples à qui logiquement ils doivent rendre des comptes

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#94

2015-02-07 20:31

Quelle est la différence entre cette attitude et la destruction d'ouvrages scientifiques et du travail qu'ils ont nécessité . De quelle autorité peut on se prévaloir pour agir de la sorte ?
F.Dzerjinski

#95

2015-02-07 21:25

Après avoir été abreuvé pendant des décennies par les mensonges de la sociale démocratie des trotskistes et des vieux Khrouchtchéviens. Enfin une bouffée d’oxygène historique ! Merci aux Editions DELGA pour ce travail salutaire et refusons toutes ces censures politiques.

TOULOUSE-LA-ROSE
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#96

2015-02-08 01:13

On encense Debord par-ci, on censure Clouscard par-là. Point n'est besoin d'être un antistalinien pour comprendre que sous le masque peureux des néomaccarthistes se cachent les vieux thermidoriens, et que c'est toute l'histoire du mouvement ouvrier qui doit se faire oublier afin que l'aliénation capitaliste triomphe de l'addiction communiste. "Alertez les bébés", chantait jadis Higelin...

 


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#97

2015-02-08 16:29

Certains faits réels qui ont marqué notre histoire dérangent parfois.

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#98

2015-02-08 18:33

Contre le rejet systématique de l'histoire "critique", pour promouvoir la qualité de la science historique, je signe la pétition d'Annie Lacroix-Riz pour l'accès aux bibliothèques universitaires des éditions Delga.
M.-F. Marques, diplômée en sciences sociales

 


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#99

2015-02-09 18:15

il est très important d'assurer une information pluraliste et de lutter contre les dénis de l'histoire qui fleurissent en ce moment y compris de la part de M.HOLLANDE qui est un complètement inféodé à l'OTAN et joue un petit jeu martial lui donnant de l'importance.Voilà ce que devient la gauche actuellement.

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#100

2015-02-09 22:07

CENSURE SCANDALEUSE ! OLIVIER GEBUHRER