DSK Soutien Pétition pour le soutenir
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#7026 Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk2011-10-11 18:54#7025: - Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk
SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS - SIGNER CETTE PETITION10 Oct 2011, 10:26
16.08.2011DSK, le roman vrai...http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg... "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche". ------------------------------------------------------------------------------------------ Texte de Léon-Marc Levy Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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#7027 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk2011-10-11 18:54#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk
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16.08.2011DSK, le roman vrai...http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg... "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche". ------------------------------------------------------------------------------------------ Texte de Léon-Marc Levy Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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16.08.2011DSK, le roman vrai...http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg... "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche". ------------------------------------------------------------------------------------------ Texte de Léon-Marc Levy Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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16.08.2011DSK, le roman vrai...http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg... "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche". ------------------------------------------------------------------------------------------ Texte de Léon-Marc Levy Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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16.08.2011DSK, le roman vrai...http://alexandre-thomas-forum.blogs.nouvelobs.com/media/00/01/1424738482.jpg... "Séducteur, flambeur et dilettante, attachant, sincère et compétent. DSK est franchement à gauche". ------------------------------------------------------------------------------------------ Texte de Léon-Marc Levy Quel homme est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Question qui prend, depuis [le 15 mai], une dimension quasi digne d’une detective-story ! « Séducteur, flambeur et dilettante » « attachant, sincère et compétent ». Les avis sur DSK ont toujours été tranchés, souvent confondus. Rien d’étonnant face à un personnage dont la vie est une sorte de conte fantastique et le destin, surtout depuis le dimanche 15 mai 2011, digne d’un personnage de roman. Jalonnée d'épreuves : un père malade, des échecs dans les études, des défaites électorales, des affaires. Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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Jalonnée aussi de périodes de gloire qui semblaient devoir culminer avec la présidentielle de 2012 avant la chute terrible et – peut-être – encore provisoire. Bête noire de la gauche radicale qui a toujours vu en lui l'instrument du capitalisme mondialisé, DSK est néanmoins un authentique social-démocrate, depuis toujours. Au-delà des apparences, l'enquête de Michel Taubmann montre que DSK est franchement à gauche. Fils et petit-fils de militants socialistes, il entre au PS en 1976 après un détour par le communisme. Pendant vingt ans dans l'ombre de Lionel Jospin, il rédige la plupart des programmes du Parti socialiste. Malgré une réputation de bourgeois hédoniste, il prend électoralement racine à Sarcelles, une des villes les plus populaires de France. L'auteur a rencontré pendant deux ans soixante-cinq témoins, parents, amis, collaborateurs, partisans ou adversaires politiques et recueilli les confidences inédites de DSK et son épouse Anne Sinclair. il porte ainsi un regard nouveau sur les affaires qui ont déjà failli, nombre de fois, briser sa carrière et aborde de front les rumeurs sur sa vie intime. Ce travail rigoureux de biographe, réalisé avant l’affaire du Sofitel, éclaire néanmoins d’une lumière très vive les débats houleux qui ont lieu et n’ont pas fini de se développer autour du personnage et des événements qui l’entourent aujourd’hui. Michel Taubmann, est journaliste, connu pour son expertise sur l'Iran. Journaliste à France 3 puis Arte où il dirigea plusieurs années le bureau parisien de l'information, Michel Taubmann a été un des fondateurs de la revue « Le Meilleur des Mondes » en 2006. Il suit depuis longtemps la politique intérieure française, particulièrement le Parti socialiste. Extrait Le père de Dominique Strauss-Kahn, Gilbert, était à moitié juif. Mais il ne s'appelait pas Strauss-Kahn à sa naissance. Une grande partie de sa vie, on le connut simplement sous le nom de Gilbert Strauss. En fait, il avait deux pères. L'un, naturel, s'appelait Strauss, et l'autre, adoptif, Kahn. Ils aimèrent la même femme et en eurent chacun un enfant. Cette histoire peu ordinaire mérite quelques explications. Le père naturel de Gilbert Strauss, Gaston, était né en 1875 à Bischwiller dans une de ces familles juives installées depuis plusieurs siècles en Alsace. Ce juif non pratiquant avait épousé une catholique lorraine de Lunéville, Yvonne Stengel, de dix-sept ans sa cadette, vendeuse dans le magasin de sa propre soeur aînée en Alsace. Il l'emmena à Paris, où il monta un négoce d'éponges. Son commerce était prospère, le couple était heureux. Gaston Strauss est âgé de 39 ans en 1914, lorsqu'il part au front. Après son retour définitif, son épouse Yvonne accouche le 11 décembre 1918 d'un petit Gilbert, qui sera le père de Dominique Strauss-Kahn. Au milieu des années 20, les Strauss accueillent chez eux, dans le 20e arrondissement de Paris, un jeune cousin de Gaston qui vient également d'Alsace, il s'appelle Marius Kahn. Ses parents voudraient faire de lui un rabbin. Marius ne rêve que d'une chose : quitter son milieu d'origine pour partir à la conquête d'un monde plein de promesses en ce lendemain de guerre mondiale. C'est ainsi qu'il s'installe à Paris où, tout en étudiant le droit, il travaille comme acheteur pour la SPC (Société parisienne de confection), fournisseur des Galeries Lafayette. Dans la capitale, il découvre la modernité, le socialisme et... sa cousine Yvonne, l'épouse de Gaston Strauss, qui l'héberge. Marius est un tout jeune homme d'une vingtaine d'années et Yvonne en a près de 35. Son mari Gaston, victime des gaz allemands pendant la Grande Guerre, est un quinquagénaire prématurément vieilli, aussi Marius s'impose- t-il peu à peu comme l'homme de la maison. Le « vieux » Strauss ne pouvant plus voyager, le jeune Kahn emmène Yvonne visiter l'Espagne pendant six mois, avec, semble-t-il, l'assentiment du mari. Gaston Strauss a vraiment l'esprit large et beaucoup de générosité. Sentant sa fin proche, il laisse sa famille se recomposer sous ses yeux. Yvonne et lui ont donc un fils, Gilbert, né en 1918, le futur père de Dominique Strauss-Kahn. Du vivant de Gaston, en 1931, Yvonne et Marius ont eu une fille, Elise, surnommée Lisette dans la famille. Gaston étant mort en 1934, Marius épouse Yvonne l'année suivante. A la fin de la décennie 40, il adoptera Gilbert, le fils de Gaston, et aussi... Elise Strauss, sa propre fille naturelle, que le défunt avait reconnue pour qu'elle naisse d'une union légitime. Quant au père de DSK, il devient pour l'état civil Gilbert Strauss-Kahn. « Mon père, se rappelle Dominique Strauss-Kahn, ne rejetait pas Marius. Au contraire, ils étaient très proches. Ils ont même été associés professionnellement. Mais il n'arrivait pas à le considérer comme un père. N'ayant que quatorze ans de différence avec lui, mon père considérait Marius comme un grand frère. Moi, en revanche, j'ai toujours vu en lui mon grand-père. Si, dans ma jeunesse, je me faisais appeler Strauss, comme mon père, à partir des années 70, j'ai voulu me faire appeler Strauss-Kahn, conformément à mon état civil. C'était une manière de montrer mon attachement à mon grand-père et aussi d'affirmer mon identité juive qui avait été réveillée par la guerre des Six- Jours en 1967, puis celle du Kippour en 1973. » « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn » par Michel Taubmann 300 pages Editeur : Editions du Moment. 19,95 € Réduction de 5% et port gratuit chez Amazon |
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#70432011-10-11 19:05Michel Garroté – C’est bizarre. On n’en parle pratiquement pas, contrairement à ce qui c’est passé, au plan médiatique, avec « l’affaire DSK ». Lucile Mignon s’est présentée aux enquêteurs de la police judiciaire. Lucile Mignon, ancienne assistante parlementaire du député-maire UMP de Draveil (Essonne) Georges Tron, a déposé vendredi une plainte pour harcèlement visant l’élu, mis en examen le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion après les accusations conjointes de deux ex-employées municipales. - Cette femme entend dénoncer les représailles dont elle se dit victime à la mairie de Draveil, où elle est toujours salariée. « Je veux tout raconter. Je suis devenue gênante. J’ai été rétrogradée en mairie, effacée de l’annuaire de la municipalité, j’ai été placardisée. J’ai perdu ma dignité », déclare-t-elle. Lucile Mignon, actuellement en arrêt maladie pour dépression nerveuse, avait côtoyé les deux victimes de Georges Tron, contraint à la démission de son poste de secrétaire d’Etat à la Fonction publique après la révélation de l’affaire. - Lucile Mignon : « J’ai menti pendant cinq ans pour tenter de sauver mon ménage et parce que j’étais sous l’emprise de Georges Tron, que j’avais besoin de ce travail pour faire vivre ma famille. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre. J’ai d’ailleurs tout perdu », déclare-t-elle. Dans sa plainte, Lucile Mignon conforte par ailleurs les déclarations des deux victimes présumées de Georges Tron. Elle raconte ainsi avoir été elle-même appelée par le député-maire un samedi de 2006. - « Je me suis retrouvée dans son bureau, à subir un massage de pieds en compagnie de Brigitte Gruel (adjointe au maire elle aussi mise en examen). Un vrai traquenard. J’ai attrapé mon sac et j’ai claqué la porte ». Cette plainte pour harcèlement contre Georges Tron s’inscrit clairement dans le dossier général de viols et d’agressions sexuelles qui le vise, selon une source proche du dossier. Il appartiendrait désormais au parquet d’Evry de joindre cette plainte au dossier principal. |
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#7044 Re:2011-10-11 19:46
Mardi 11 octobre 2011 2 11 /10 /Oct /2011 15:23
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FN - PS même combat : antimondialistes du monde entier unissez-vous ! - Michel Garroté – Je lis, ça et là, sur le wire et sur le net, que la fin de la Droite populaire serait proche (la DP passe pour être l’aile droite de l’UMP). Le 4 octobre dernier, le chef de la DP, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a réuni les membres pour faire le point sur la situation. Les députés Lionnel Luca, Philippe Meunier, Jacques Myard, Christian Vanneste et Jean-Paul Garaud, notamment, étaient présents à la réunion. - Le député Jean-Paul Garaud qui, la semaine dernière, a envoyé un mail aux membres de la DP, pour s’inquiéter de « l’annonce intempestive » faite par le ministre Thierry Mariani d’ouvrir l’adhésion à la DP aux non-députés (l’on ignorait que la DP, bien que populaire, comme son nom semble pourtant l’indiquer, était strictement réservée aux députés UMP de droite ; et fermée aux simples citoyens qui votent pour les dits députés de la DP). -
La Droite Populaire. Ni de droite, ni populaire ? - Selon le député Jean-Paul Garaud, l’objectif du ministre Thierry Mariani serait de transformer la DP en mouvement concurrent de l’UMP. Or, lors de la réunion de la DP, le 4 octobre, Thierry Mariani et Lionnel Luca ont rassuré tout le monde en affirmant leur soutien à Nicolas Sarkozy. - Et ils ont déclaré qu’il n’y aura pas d’adhésion proprement dite à la DP, mais que celle-ci restera un simple rassemblement militant autour du programme en douze points présenté il y a une quinzaine de jours. - Rassemblement réservé aux députés UMP, à condition qu’ils soient à la fois tendance DP, et, supporters de Sarkozy ? - La droite ne peut pas perdre en 2012. Car il n’y a pas de droite. - Un véritable parti de droite - comme il en existe en Allemagne et aux USA - verra-t-il le jour en France d’ici 2017 ? Ou la France se montrera-t-elle une fois de plus incapable de produire autre chose que du PS, de l’UMP et du FN ? - © Michel Garroté Rédacteur en chef http://drzz.info/ - - Post scriptum : Marine Le Pen n’aura plus besoin de se présenter aux élections de 2012. Car le Front National vient de découvrir son meilleur candidat : Arnaud Montebourg. - Nota bene : Le "mondialisme", ça n'existe pas. Ou alors, il a toujours existé. Depuis les Phéniciens ou depuis Marco Polo. -
Après le sarko-socialisme : l'antimondialisme en 2012. Et en 2017, après l'antimondialisme ? Le déclin et la finitude... |
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#7045 Re: Re:2011-10-11 19:47
Mardi 11 octobre 2011 2 11 /10 /Oct /2011 15:23
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FN - PS même combat : antimondialistes du monde entier unissez-vous ! - Michel Garroté – Je lis, ça et là, sur le wire et sur le net, que la fin de la Droite populaire serait proche (la DP passe pour être l’aile droite de l’UMP). Le 4 octobre dernier, le chef de la DP, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a réuni les membres pour faire le point sur la situation. Les députés Lionnel Luca, Philippe Meunier, Jacques Myard, Christian Vanneste et Jean-Paul Garaud, notamment, étaient présents à la réunion. - Le député Jean-Paul Garaud qui, la semaine dernière, a envoyé un mail aux membres de la DP, pour s’inquiéter de « l’annonce intempestive » faite par le ministre Thierry Mariani d’ouvrir l’adhésion à la DP aux non-députés (l’on ignorait que la DP, bien que populaire, comme son nom semble pourtant l’indiquer, était strictement réservée aux députés UMP de droite ; et fermée aux simples citoyens qui votent pour les dits députés de la DP). -
La Droite Populaire. Ni de droite, ni populaire ? - Selon le député Jean-Paul Garaud, l’objectif du ministre Thierry Mariani serait de transformer la DP en mouvement concurrent de l’UMP. Or, lors de la réunion de la DP, le 4 octobre, Thierry Mariani et Lionnel Luca ont rassuré tout le monde en affirmant leur soutien à Nicolas Sarkozy. - Et ils ont déclaré qu’il n’y aura pas d’adhésion proprement dite à la DP, mais que celle-ci restera un simple rassemblement militant autour du programme en douze points présenté il y a une quinzaine de jours. - Rassemblement réservé aux députés UMP, à condition qu’ils soient à la fois tendance DP, et, supporters de Sarkozy ? - La droite ne peut pas perdre en 2012. Car il n’y a pas de droite. - Un véritable parti de droite - comme il en existe en Allemagne et aux USA - verra-t-il le jour en France d’ici 2017 ? Ou la France se montrera-t-elle une fois de plus incapable de produire autre chose que du PS, de l’UMP et du FN ? - © Michel Garroté Rédacteur en chef http://drzz.info/ - - Post scriptum : Marine Le Pen n’aura plus besoin de se présenter aux élections de 2012. Car le Front National vient de découvrir son meilleur candidat : Arnaud Montebourg. - Nota bene : Le "mondialisme", ça n'existe pas. Ou alors, il a toujours existé. Depuis les Phéniciens ou depuis Marco Polo. -
Après le sarko-socialisme : l'antimondialisme en 2012. Et en 2017, après l'antimondialisme ? Le déclin et la finitude... |
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#70462011-10-11 19:47Mardi 11 octobre 2011 2 11 /10 /Oct /2011 15:23 Scoop : Arnaud Montebourg candidat FN en 2012. - FN - PS même combat : antimondialistes du monde entier unissez-vous ! - Michel Garroté – Je lis, ça et là, sur le wire et sur le net, que la fin de la Droite populaire serait proche (la DP passe pour être l’aile droite de l’UMP). Le 4 octobre dernier, le chef de la DP, le ministre des Transports, Thierry Mariani, a réuni les membres pour faire le point sur la situation. Les députés Lionnel Luca, Philippe Meunier, Jacques Myard, Christian Vanneste et Jean-Paul Garaud, notamment, étaient présents à la réunion. - Le député Jean-Paul Garaud qui, la semaine dernière, a envoyé un mail aux membres de la DP, pour s’inquiéter de « l’annonce intempestive » faite par le ministre Thierry Mariani d’ouvrir l’adhésion à la DP aux non-députés (l’on ignorait que la DP, bien que populaire, comme son nom semble pourtant l’indiquer, était strictement réservée aux députés UMP de droite ; et fermée aux simples citoyens qui votent pour les dits députés de la DP). - La Droite Populaire. Ni de droite, ni populaire ? - Selon le député Jean-Paul Garaud, l’objectif du ministre Thierry Mariani serait de transformer la DP en mouvement concurrent de l’UMP. Or, lors de la réunion de la DP, le 4 octobre, Thierry Mariani et Lionnel Luca ont rassuré tout le monde en affirmant leur soutien à Nicolas Sarkozy. - Et ils ont déclaré qu’il n’y aura pas d’adhésion proprement dite à la DP, mais que celle-ci restera un simple rassemblement militant autour du programme en douze points présenté il y a une quinzaine de jours. - Rassemblement réservé aux députés UMP, à condition qu’ils soient à la fois tendance DP, et, supporters de Sarkozy ? - La droite ne peut pas perdre en 2012. Car il n’y a pas de droite. - Un véritable parti de droite - comme il en existe en Allemagne et aux USA - verra-t-il le jour en France d’ici 2017 ? Ou la France se montrera-t-elle une fois de plus incapable de produire autre chose que du PS, de l’UMP et du FN ? - © Michel Garroté Rédacteur en chef http://drzz.info/ - mgarrote56@gmail.com - Post scriptum : Marine Le Pen n’aura plus besoin de se présenter aux élections de 2012. Car le Front National vient de découvrir son meilleur candidat : Arnaud Montebourg. - Nota bene : Le "mondialisme", ça n'existe pas. Ou alors, il a toujours existé. Depuis les Phéniciens ou depuis Marco Polo. - Après le sarko-socialisme : l'antimondialisme en 2012. Et en 2017, après l'antimondialisme ? Le déclin et la finitude... |
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#7047 www.petitions24.net/comitedesoutiendsk2011-10-11 20:25#7026: - Re: Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk
DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logiqueDemande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur. Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre. Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :
8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :
a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."
b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :
- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;
- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.
- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.
Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur. Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais". "Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique". Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.
c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine. Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué". "Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur. Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".
d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.
e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.
Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant : - aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant ; - qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial. 17:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : dsk, diallo, sofitel, bronx, manhattan
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#7048 Re: www.petitions24.net/comitedesoutiendsk2011-10-11 20:25#7047: - www.petitions24.net/comitedesoutiendsk
DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logiqueDemande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur. Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre. Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :
8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :
a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."
b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :
- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;
- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.
- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.
Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur. Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais". "Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique". Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.
c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine. Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué". "Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur. Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".
d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.
e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.
Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant : - aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant ; - qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial. 17:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : dsk, diallo, sofitel, bronx, manhattan
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DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logiqueDemande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur. Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre. Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :
8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :
a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."
b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :
- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;
- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.
- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.
Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur. Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais". "Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique". Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.
c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine. Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué". "Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur. Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".
d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.
e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.
Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant : - aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant ; - qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial. 17:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : dsk, diallo, sofitel, bronx, manhattan
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DSK / DIALLO : un classement sans suite au Tribunal civil du Bronx serait logiqueDemande de classement sans suite le 26 septembre 2011 contre dépôt de plainte au Civil le 8 août 2011 : le bras de fer entre les avocats de DSK et ceux de Nafissatou Diallo se poursuit au Civil ; du Tribunal de Manhattan à celui du Bronx ; quelles sont les chances de l'ex Directeur du FMI et celles de la femme de chambre ? Arguments juridiques et arguments personnels ; parole contre parole ; mise en avant du rapport médical et de celui du Procureur. Suite à la plainte au civil déposée, le 8 août 2011, par les avocats de Nafissatou Diallo, les avocats de DSK devaient répondre par écrit au plus tard lundi 26 septembre, le juge McKeon leur ayant accordé dix-huit jours de plus par rapport à la date initiale du 8 septembre. Je pense que l'avocat de DSK est fondé à demander, le 26 septembre 2011, "le classement de la plainte au civil déposée à New York par Nafissatou Diallo, au motif notamment, que DSK bénéficiait à l'époque d'une immunité judiciaire en tant que patron du FMI" (sur le plan civil) pour les raisons suivantes :
8 Rappelons que, dans le Rapport du Procureur de 25 pages adressé au juge Michael Obus, lundi 22 août, le Procureur justifie la décision d'abandon des poursuites par les éléments suivants :
a "Si nous ne pouvons pas croire (la plaignante) au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire."
b Mme Diallo a donné aux enquêteurs trois versions "irréconciliables" sur le déroulement des faits, après l'agression présumée, le 14 mai 2011 :
- Le 28 juin, elle a affirmé qu'après avoir été violée, elle "a couru vers le fond du 28e étage, où elle a rencontré son responsable. Tous deux sont entrés dans la chambre 2806 (celle de DSK) et elle a raconté l'agression" ;
- Dans un deuxième temps, Mme Diallo a admis avoir menti dans sa précédente déclaration. Elle livre alors une nouvelle version des faits : après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn, elle se serait rendue dans une autre chambre, la 2820, pour y passer l'aspirateur et nettoyer les miroirs. Après quoi, elle serait retournée dans la chambre de M. Strauss-Kahn, qui était déjà parti, pour finir de la nettoyer.
- Enfin, dans une troisième version de son récit, la camériste aurait affirmé avoir fait le ménage dans la chambre 2820 avant de se rendre dans celle de M. Strauss-Kahn.
Pour Nafissatou Diallo, ces incohérences seraient liées à des erreurs de traduction de son témoignage, du fulani à l'anglais, ou à des incompréhensions avec le Procureur. Or, ce dernier relève que "la plaignante a montré à plusieurs reprises sa capacité à parler et à comprendre l'anglais". "Nous ne pouvons pas être suffisamment sûrs de ce qui s'est passé le 14 mai", écrit le Procureur, qui estime que "la crédibilité de la plaignante ne résiste pas à l'évaluation la plus basique". Le document du Procureur souligne les divergences dans les témoignages de la plaignante.
c La tendance "persistante" de Mme Diallo à faire de fausses déclarations, comme au sujet du prétendu viol collectif qu'elle aurait subi en Guinée, son pays d'origine. Une histoire qu'elle reconnaîtra, après coup, avoir "complètement fabriqué". "Dans un (tel) procès, le fait que la plaignante ait déjà livré un faux témoignage au sujet d'une agression sexuelle est très significatif", écrit le Procureur. Le Procureur souligne "la capacité (de Mme Diallo) à raconter cette fiction avec une totale force de conviction", qui a convaincu des enquêteurs "expérimentés".
d Le Procureur note que les mensonges de la plaignante portent également sur des éléments n'ayant pas trait directement à l'affaire : comme ses conditions d'accès au logement, ou l'origine de sommes versées sur son compte bancaire.
e "Nous ne pouvons plus lui faire confiance", indiquait le Procureur, en conclusion de son Rapport, le 22 août 2011.
Le Tribunal du Bronx saisi le 26 septembre 2011 par l'avocat de DSK, William Taylor, devrait être sensible au moins autant : - aux arguments juridiques : immunité diplomatique en matière civile, rapport du Procureur abandonnant les poursuites le 22 août 2011, rapport médical du 15 mai 2011 déclaratif et non probant ; - qu'aux arguments personnels ayant trait à ce qu'a pu subir DSK : moralement (peur, incertitude que son innocence soit reconnue sur le plan pénal), physiquement, financièrement, politiquement ou sur un plan familial. 17:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : dsk, diallo, sofitel, bronx, manhattan
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