Non à la modification du PLU d'ALBA LA ROMAINE

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2012-12-04 09:36


LE MONDE du 05.12.2012

#452 Cessons de démolir des logements habitables

2012-12-06 01:48

Mort d'un SDF ou expulsion pour impayés, ces faits divers tragiques et quotidiens ne parlent que d'une seule et même chose, d'un souci premier, partagé par tous : le manque de logements.
Une famille normale, une famille normée – deux adultes salariés et deux enfants – ne peut plus se loger, à Paris en tout cas, au plus près des services et des transports en commun et n'a d'autre choix que la lointaine périphérie, l'achat d'une ou de plusieurs automobiles et un temps de transport augmenté qui vient annuler la réduction du temps de travail, pour ceux qui en ont profité.

Il est aujourd'hui question pour mettre fin à ce manque de construire 500 000 logements par an, renouant ainsi avec le pic atteint en France au sortir des "trente glorieuses" et jamais dépassé depuis. La réponse donnée fut alors homogène en termes sociaux, architecturaux, constructifs et urbains. Il fallait construire, industriellement, comme on avait fait la guerre, loin de l'hétérogène de la ville existante et de ceux qui la peuplent.

Pendant le même temps où fut dénoncé l'homogène des grands ensembles, la France se couvrait d'un réseau homogène de pavillons, de ronds-points, de parkings et de supermarchés s'étendant loin des villes, jusqu'à détruire chaque année toujours plus de surfaces agricoles : l'équivalent d'un département tous les sept ans.

Je me souviens de cette remarque de Roger Quilliot, qui fut ministre de l'urbanisme au début des années 1980 : "Ils croient acheter le paradis, ils achètent l'enfer à crédit", écrivait-il dans une tribune publiée dans Le Monde.

La prochaine crise de la société française va, sans doute, se jouer dans ces pavillons. Le jour où leurs propriétaires auront fini de payer leurs traites, leur maison sera constructivement périmée. Leurs enfants partis, ils ne vieilliront nulle part ailleurs. Pour se déplacer, il faut des voitures. Comment desservir des pavillons avec des transports en commun ?

Pour sortir de cette impasse, il faut prendre le risque de densifier les zones déjà urbanisées, pour stopper l'étalement suburbain, alors que, sur les 350 000 logements construits cette année, plus de la moitié sont des pavillons.

Pour construire 500 000 logements neufs de 65 m² de moyenne, il faudrait investir chaque année près de 50 milliards d'euros, en oubliant les taxes, les honoraires, le prix du foncier, les frais financiers et ceux de gestion.

Pour la réussite d'un tel objectif, il faut donc faire feu de tout bois. Construire, mais aussi réparer et transformer et cesser de démolir des logements habitables et non encore amortis comme un enfant casse ses jouets.

La transformation de la tour Bois-le-Prêtre à Paris, récompensée par l'Equerre d'argent, le Goncourt de l'architecture, montre le chemin à suivre. Car pourquoi construire des logements nouveaux si, dans le même temps, 250 000 logements devenaient vétustes chaque année, s'ils n'étaient pas remis à neuf ou si la croissance de leurs dépenses d'énergie annulait l'effet de leurs faibles loyers ?

Il faut dans le même temps peser sur les coûts de construction, mais aussi inventer d'autres moyens de payer le foncier. En ville, alors que la valeur d'un terrain découle des investissements et des services publics, pourquoi acheter un terrain au lieu de le louer ? Ces dispositifs existent dans la loi française : le bail emphytéotique en particulier.

De tous les pays d'Europe, la France est la seule à avoir une forte croissance démographique. Il faut loger tous les nouveaux venus. Pourquoi commencer à détruire ce qui reste habitable et tout d'abord aux yeux de ceux qui l'habitent et qui y sont attachés ?

La destruction de bâtiments récents est la conséquence d'une politique de financement basée sur la démolition qui a montré ses limites. Expérience faite, cette règle comptable ne fait pas projet. Quel devrait-il être ? Concilier mémoire collective et renouvellement urbain, en inscrivant notre action dans l'histoire des territoires, et la mémoire des citoyens.

Si tous s'accordent pour conserver Versailles, Chartres ou le pont du Gard pour le plus grand plaisir des touristes, faudrait-il pour autant oublier le patrimoine de l'âge industriel, qui est aussi en France celui de la démocratie ? Il y aurait quelque schizophrénie à n'accepter d'autres racines patrimoniales que celles des temps féodaux ou absolutistes.

Car que détruit-on ? : la coïncidence de la relégation et de la pauvreté dans des cités laissées à l'abandon par leurs bailleurs et à l'écart du réseau des services publics. On a construit plus de trois millions de logements en France dans les années de production des logements collectifs. Ils ont abrité jusqu'à dix millions de personnes. Va-t-on les dynamiter avec les tours et les barres qu'ils continuent à habiter ?

Que penser d'une société dont vitesse et performance seraient les seuls slogans et qui fait table rase du passé et de la mémoire des humains et des territoires ? "Il n'y a pas de démocratie sans mémoire", disait un président de la République. Nous avons pu le vérifier au siècle passé dans les autodafés de livres en Allemagne ou dans l'effacement des opposants sur les photos en Union soviétique.

Laisser des traces du passé, c'est installer les bâtiments dans la durée, c'est aussi accepter la différence des mémoires. Mais cette volonté d'éradiquer ce que le siècle passé nous a légué rappelle cette phrase de Mao Zedong : "C'est sur les pages blanches qu'on écrit les plus beaux poèmes." Il n'est pas certain qu'il faille du passé faire table rase.

Il y a peu, Le Monde publiait une tribune signée de trois lettrés pour défendre le livre. On pourrait retenir mot pour mot ce qu'ils revendiquaient et l'appliquer à la ville : "Ce que nous produisons, partageons et vendons est avant tout un objet social, politique et poétique. Nous tenons à ce qu'il reste entouré d'humains."

Paul Chemetov, architecte et urbaniste

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2012-12-25 02:20


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2012-12-25 09:44


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2012-12-25 09:47


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2012-12-26 09:18


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2012-12-27 12:55


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2012-12-31 06:48


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2013-01-15 14:42



Visiteur

#460 Bonne année

2013-01-15 15:53

Bonne et heureuse année à tous les albains.

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2013-02-04 10:00



Visiteur

#462

2013-04-04 17:24

A l'heure où une classe de l'école maternelle est gravement menacée, qui de votre association viendra soutenir les parents d'élèves et l'école publique d'Alba?

Visiteur

#463 Re:

2013-04-04 17:43

#462: -

Bonjour

Pour quelles raisons cette classe est elle menacée ?

Que peut on faire pour soutenir les parents d'élèves et l'école publique ?

Contacter l'association directement serait plus efficace que par la voie de cette pétition. La mairie doit avoir son adresse si vous ne l'avez pas. Est ce que ses coordonnées sont sur le site de la mairie ?


Visiteur

#464 Re:

2013-04-04 17:45

#462: -

je viens de trouver le mail de l'association sur le site de la mairie :

A.D.C.A.L.R.

Association Démocratique des Citoyens d’Alba la Romaine

adcalr07@gmail.com

 

Bonne chance. Tenez nous au courant

 


Visiteur

#465

2013-04-05 19:45

En réalité, une classe de maternelle est supprimée par décision de l'inspection d'académie.
166 enfants sont inscrits pour la prochaine rentrée.
Parmi eux, 13 sont des tout petits = toute petite section et n'entrent pas dans les statistiques de l'EN.
On a donc 53 enfants qui comptent, les autres ne comptent pas !!!!!!!!!
Soit l'effectif de 2 classes et non de 3.

Les parents d'élèves sont mobilisés, la mairie également, nous souhaitons vivement que l'ensemble des citoyens d'Alba soient solidaires. Une première action a été décidée :
rendez-vous dès 10h le dimanche matin 7 avril 2013, sur le marché d'Alba la Romaine pour faire connaitre à tous notre mécontentement et notre refus de la suppression de la troisième classe de maternelle.

Venez avec enfants, poussettes, et tous accessoires susceptibles de faire du bruit et de se faire remarquer. La presse est convoquée.

Visiteur

#466 Construisez en ce moment : vous avez tout à perdre !!!

2013-04-12 16:31

Sylvie et Bruno sont catastrophés. Ils cherchent à vendre la longère qu'ils avaient achetée à Argenton-sur-Creuse il y a maintenant huit ans. Mais la crise ne leur facilite pas la tâche. Selon les agents immobiliers, leur maison de campagne, acquise 190 000 euros en 2005, n'en vaudrait plus que 130 000.

Et c'est sans compter près de 30 000 euros engloutis dans des travaux. Pis, rien ne dit qu'ils en tireront ce prix. "Dans la Creuse, les prix ont chuté de 50% à 60% depuis la crise de 2008, confie Philippe Allin, le patron de l'agence ORPI Allin Mancy Immobilier à Gouzon. Des maisons qui partaient à 150 000 euros en 2007 se revendent aujourd'hui deux à trois fois moins cher. On accusait les Anglais d'avoir fait monter les prix mais, aujourd'hui, ils sont vendeurs et contribuent à la baisse."

Voir l'infographie La cote des côtes

Il y a pléthore de biens sur le marché. D'où l'effondrement des valeurs. Pour preuve, au bord du lac de Rochebut, près de Montluçon, une belle propriété de 200 m2 avec terrain de 4 500 m2 et ponton à bateaux vient de se négocier 140 000 euros, alors qu'elle aurait pu se vendre 250 000 euros avant la crise.

La Creuse n'est pas un cas isolé. La situation est identique dans de nombreuses régions, comme le Morvan, en Bourgogne, pourtant jusqu'ici très prisé des Parisiens et des Hollandais. "Nous croulons sous les biens", reconnaît Françoise Bourgeois, gérante de Morvan Immobilier. Résultat, les délais de vente s'allongent (souvent près d'un an) et la chute des prix est spectaculaire. Même dans les villages les plus courus, comme Saint-André-en-Morvan, Marigny-l'Eglise, Brassy ou dans la région des lacs.

Tout près du lac de Pannecière, une maison de 100 m2 complètement rénovée avec 2 000 m2 de terrain s'est négociée 85 000 euros. A côté du très recherché lac du Crescent, une autre, de 110 m2 avec 1 500 m2 de terrain, vient de partir à 148 000 euros. Les demeures plus cossues se négocient autour de 160 000 euros, contre 250 000 euros auparavant.

Proches de la région parisienne, la Normandie et le Perche sont moins déprimés. Ces deux marchés profitent d'une clientèle francilienne qui y établit sa résidence principale. "Autour de Lyons-la-Forêt, Gournay, Gisors, etc., la demande est encore présente pour des biens compris entre 150 000 et 200 000 euros, d'autant que les prix ont baissé de 20% à 25%", précise Clément Dourlens, de l'agence Campagne normande. Dans le Perche, la demande reste assez soutenue. "Mais les candidats prennent leur temps, note Jean-Louis Vadé, de l'agence Immobilier JL Vadé, d'autant que certains propriétaires affichent encore des prix de 30% à 40% au-dessus du marché." Inutile de se presser donc, même si on peut y dénicher des biens intéressants, comme cette longère de 147 m2 et 2 100 m2 de terrain à 244 000 euros à Bellême. Tout près, la Sologne reste une valeur sûre pour pêcheurs et chasseurs.

Lire aussi : Chère passion française

Au sud, la crise se fait sentir beaucoup plus fortement. Dans le Périgord, "les valeurs ont perdu 30% à 40% par rapport à 2007 et les prix ne sont toujours pas stabilisés", note Murielle Anthouard, responsable de l'agence du même nom. Sachant que la baisse continue, les acquéreurs hésitent. Et pourtant, là aussi, il y a des bons coups à réaliser. Un manoir du XIVesiècle plein de charme, actuellement proposé à 475000euros devrait se vendre 400000euros. "Les acheteurs ne se décident que s'ils font de bonnes affaires", constate Bruno de Saint-Exupéry, de l'agence Emile Garcin Périgord. Dans le Lot, la situation est identique. "Les prix ont baissé de 30%", indique Alain Ifergane, de l'agence éponyme. Dans le Gers, on trouve aisément des petites maisons entre 150000et 200000euros. Au-delà, la clientèle se fait rare. Côté Alpilles et Luberon, tout bien au-dessus du prix du marché reste en vitrine. Même à Maussane, Saint-Rémy, Eygalières ou Le Paradou. "Dans le Luberon, les prix ont déjà baissé de 7% à 8%, voire un peu plus sur certains types de biens", reconnaît Nicole Blanc de Luberon Provence Immobilier.

Compte tenu de cette chute des prix, soyez très attentif à l'emplacement. Privilégiez les secteurs bien desservis par la route ou le rail mais toutefois préservés de nuisances sonores ou visuelles. En cas de revente, le moindre défaut se paie au prix fort. Faites aussi en sorte que la maison ne soit pas trop éloignée d'un bourg équipé en commerces. Et ne vous laissez pas aveugler par une rénovation tape-à-l'œil, très fréquente en résidence secondaire: inspectez le bâti à la loupe.

Visiteur

#467 ou pas !!!!

2013-04-16 08:38

Ou pas !!!!
adcalr

#468 La Grand Terre

2013-05-11 11:31

La Grande Terre cache un patrimoine archéologique.

L’association est soucieuse de la préservation du site archéologique d’Alba la Romaine et de la valorisation d’un tel patrimoine pour le village et sa région.

Nous sommes inquiet de voir ce patrimoine sacrifié pour de pures raisons spéculatives et immobilières. Invitons et aidons nos élus à voir plus loin que le gain immédiat. Evitons une destruction irréversible du patrimoine historique.

1) Document municipal prouvant l’existence d’un site archéologique à la Grand Terre :

Permis de construire 007 005 12 C0008 accordé le 17/09/2012 (vous pouvez librement le consulter en mairie sur simple demande).

“Afin de limiter l’impact du projet de construction sur les vestiges archéologiques présents sur le site, celui-ci devra respecter la prescription suivante:
En dehors des réseaux prévus, aucun terrassement ni aménagement de surface ne sera réalisé sur la partie hachurée sur le plan annexe au même arrêté.”

2) Documents négligeant les recommandations de l’archéologie préventive et autorisant la destruction du site sur la parcelle faisant objet du précédent permis de construire :

Le 17/01/2012 un arrêté municipal N° DP007 005 C 0002 et trois certificats d’urbanisme N° CUb 007 005 13 C 0001, CUb 007 005 13 C 0002, CUb 007 005 13 C 0003 autorisent la construction d’habitations sur les parties qui devaient être rigoureusement protégées. (Vous pouvez librement les consulter en mairie sur simple demande)

Vous pouvez contacter l’association par mail pour plus d’informations.
Mail : 07.adcalr@gmail.com
Merci.



Visiteur

#469 Re:

2013-05-12 09:11

#465: -

il serait peut etre temps de s'inquieter il y a deja un moment que cela dure un instit ( pat) qui ne veut pas d'enfants de 2ans et se retrouver avec 2 ou 3 petits pour la sieste faut pas le fatiguer l'instit alors la je me dit cela vous va bien et si vous compter sur le soit disant messi du village (voir mairie ) bon courage .une fois toutes ces magouilles realisees aurevoir la compagnie et demerdez vous.mais le combat pour sauver la grande terre n' est pas fini a bon entendeur salut.....

 


Visiteur

#470 La Grande Terre cache un patrimoine archéologique.

2013-05-12 15:17



La Grande Terre cache un patrimoine archéologique.

L’association est soucieuse de la préservation du site archéologique d’Alba la Romaine et de la valorisation d’un tel patrimoine pour le village et sa région.

Nous sommes inquiet de voir ce patrimoine sacrifié pour de pures raisons spéculatives et immobilières. Invitons et aidons nos élus à voir plus loin que le gain immédiat. Evitons une destruction irréversible du patrimoine historique.

1) Document municipal prouvant l’existence d’un site archéologique à la Grand Terre :

Permis de construire 007 005 12 C0008 accordé le 17/09/2012 (vous pouvez librement le consulter en mairie sur simple demande).

“Afin de limiter l’impact du projet de construction sur les vestiges archéologiques présents sur le site, celui-ci devra respecter la prescription suivante:
En dehors des réseaux prévus, aucun terrassement ni aménagement de surface ne sera réalisé sur la partie hachurée sur le plan annexe au même arrêté.”

2) Documents négligeant les recommandations de l’archéologie préventive et autorisant la destruction du site sur la parcelle faisant objet du précédent permis de construire :

Le 17/01/2012 un arrêté municipal N° DP007 005 C 0002 et trois certificats d’urbanisme N° CUb 007 005 13 C 0001, CUb 007 005 13 C 0002, CUb 007 005 13 C 0003 autorisent la construction d’habitations sur les parties qui devaient être rigoureusement protégées. (Vous pouvez librement les consulter en mairie sur simple demande)

Vous pouvez contacter l’association par mail pour plus d’informations.
Mail : 07.adcalr@gmail.com
Merci.

Visiteur

#471

2013-05-12 19:53

C'est une nouvelle fois du grand n'importe quoi, de la désinformation manifeste ou alors juste une totale ignorance des processus concernant l'urbanisme et l'archéologie.
Dans ce dernier cas, vous devriez savoir que l'administration régionale(DRAC) autorise ou non la construction en fonction du sous sol et des diagnostics archéologiques préventifs.
En cas de diagnostic positif, l'administration peut tout de même autoriser les constructions, avec ou non certaines contraintes (exemple : ne pas terrasser au delà d'une certaine profondeur).

Concernant la Grand Terre, il est tout à fait exact que des traces antérieures aux romains y ont été découvertes, d'où des prescriptions de fouilles archéologiques lorsque les propriétaires ont un projet de construction.
Si vous vous y intéressez un peu, vous pouvez voir actuellement des fouilles réalisées par l'INRAP sur un terrain de particulier ne pouvant pas réaliser la construction d'une piscine avant qu'un inventaire minutieux soit réalisé sur son terrain. Un fossé datant d'avant les romains y avait été découvert lors des diagnostics de début 2012.

Vous avez une preuve vivante et irréfutable du bon respect du processus donnant priorité à l'archéologie. Alors de grâce épargnez-nous vos propos qui sous entendent que la commune délivrerait des autorisations administratives sans tenir compte des prérogatives de la DRAC. Commencez donc par vous renseigner auprès des personnes compétentes et au courant de la situation, avant de publier des propos semant le doute.

Merci !

Visiteur

#472 Enfin une collaboration positive avec l'association !

2013-05-13 09:30

#471: -

Merci pour cette réponse claire.

Lors de l'évocation de la présence d'un patrimoine archéologique sur la grand Terre, les élus ont de manière ferme répondu que la Grand Terre était dépourvue de toute trace archéologique.

Nous vous remercions de reconnaitre qu'il y a un patrimoine archéologique. De multiples témoins et riverains le savaient déjà et l'association l'avait écrit.

Dans l'objectif de valoriser mieux encore Alba la Romaine au travers de l'histoire, voire de la protohistoire et la préhistoire, vous est il possible d'envisager une valorisation autre de la Grand Terre qu'un bétonnage ?

Il serait positif pour le développement culturel et touristique d'Alba et de sa région de valoriser ce patrimoine.

NB : Les documents cités par l'association sont libres de consultation à la mairie et nous vous invitons à les lires. Vous contestez des données officielles, identifiées, irréfutables. Il est très clairement notifié, illustrations à l'appui, que certains espaces sont interdits à la construction. Ce sont ces espaces qui constituent aujourd'hui trois parcelles constructibles.Nous apportons un correctif, il s'agit de l'arrêté municipal du 17/01/2013 et non 2012.


Visiteur

#473

2013-05-13 17:35

Bonsoir,

Donnez moi un seul exemple de données officielles que je conteste dans mon message précédant.

Ce que je peux vous affirmer c'est qu'aucun espace de la Grand Terre est interdit à la construction. Certaines zones doivent juste faire l'objet de fouilles complémentaires.
Encore une fois, je vous invite à vous renseigner plus avant sur les extraordinaires découvertes que donnent les fouilles archéologiques à la Grand Terre !!! Cela me semble un peu maigre pour en envisager une exploitation culturelle et touristique, mais je le reconnais, cela n'est qu'une opinion.
Allez donc voir les archéologues qui sont fort sympathiques et vous expliqueront tout ça, avec plus de précision, de connaissance et de passion...



Visiteur

#474 Re:

2013-05-15 09:50

#473: -

Le texte, si j'ai bien lu, cite des documents officiels et marque un attachement au patrimoine archéologique . Vous écrivez : "C'est une nouvelle fois du grand n'importe quoi, de la désinformation manifeste ou alors juste une totale ignorance des processus concernant l'urbanisme et l'archéologie."

Nul besoin de plus commenter.

Nous vous invitons à consulter les documents en mairie.

Les urbanistes consultés ont unanimement répondu que le projet de la Grande Terre était un projet type des années 80 - 90 et qu'ils étaient surpris de voir un village riche d'un patrimoine important autoriser et répéter les erreurs du passé. Ce type de projet malgré tout fort répandu trouve sa place dans des municipalités n'ayant aucune compétence directe en urbanisme, étant une cible facile des promotteurs. Les promoteurs construisent puis quittent les lieux, laissant la commune seule gérer les impasses de tels programmes immobiliers. Pour mémoire retenez que des urbanistes ont refusé de participer au projet de la Grande Terre : le  jugeant grossier et d'une autre époque. Enfin sachez qu'à quelques kilomètres de chez vous des communes ont fait marche arrière après avoir pris conscience des difficultés à venir.

Les archéologues consultés ont exposé les modes de financement de leurs services et ont demandé aux citoyens d'agir car ils ne sont pas libres de s'exprimer comme ils le souhaiteraient, au risque de mettre en péril leur propre existance. Vous avez raison de louer les archéologues, donnez leur seulement plus de temps et de moyens.

 

Bonne journée.


Visiteur

#475 La Grande Terre cache un patrimoine archéologique

2013-05-15 09:51

La Grande Terre cache un patrimoine archéologique.

L’association est soucieuse de la préservation du site archéologique d’Alba la Romaine et de la valorisation d’un tel patrimoine pour le village et sa région.

Nous sommes inquiet de voir ce patrimoine sacrifié pour de pures raisons spéculatives et immobilières. Invitons et aidons nos élus à voir plus loin. Evitons une destruction irréversible du patrimoine historique.

1) Document municipal prouvant l’existence d’un site archéologique à la Grand Terre :

Permis de construire 007 005 12 C0008 accordé le 17/09/2012 (vous pouvez librement le consulter en mairie sur simple demande).

“Afin de limiter l’impact du projet de construction sur les vestiges archéologiques présents sur le site, celui-ci devra respecter la prescription suivante:
En dehors des réseaux prévus, aucun terrassement ni aménagement de surface ne sera réalisé sur la partie hachurée sur le plan annexe au même arrêté.”

2) Documents négligeant les recommandations de l’archéologie préventive et autorisant la destruction du site sur la parcelle faisant objet du précédent permis de construire :

Le 17/01/2012 un arrêté municipal N° DP007 005 C 0002 et trois certificats d’urbanisme N° CUb 007 005 13 C 0001, CUb 007 005 13 C 0002, CUb 007 005 13 C 0003 autorisent la construction d’habitations sur les parties qui devaient être rigoureusement protégées. (Vous pouvez librement les consulter en mairie sur simple demande)

Vous pouvez contacter l’association par mail pour plus d’informations.
Mail : 07.adcalr@gmail.com
Merci.