Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)
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#30512013-12-11 12:13Sauvons nos classes prépa et arrêtez de niveler vers le bas ! |
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#30522013-12-11 12:28Un pas de plus vers le culte de la médiocrité dans le système éducatif français... |
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#3053 Re: Re: Re: Re: Re: Revenons à 2004.2013-12-11 12:41#485: Tout n'est pas à jeter. - Re: Re: Re: Re: Revenons à 2004. Si je devine la belle mentalité qui est la vôtre, vous devez parvenir à des revenus aussi mirobolants sans vous soucier beaucoup de votre travail. J'imagine que vous mettez vos étudiantes sur le trottoir. À moins que vous soyez simplement un provocateur peillonniste. Du balai ! |
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#30542013-12-11 12:57Ce n'est pas en détruisant la formation de haut niveau qu'on évitera aux classes populaires d'être victimes du capitalisme moribond. L'Université et les CPGE sont les "arches de Noé" de notre civilisation. Comme ses prédécesseurs, Peillon veut les détruire sur l'autel du profit. JV. professeur certifé de mathématiques dans un lycée de banlieue. |
HR |
#3055 Re: La haine des bons élèves2013-12-11 13:40#3038: - La haine des bons élèves Lorsque mon fils était à l'école primaire, il nous disait toujours "les maitresses sévères sont celles qui font le mieux travailler". Aujourd'hui il est en première année de classe préparatoire scientifique, et il est en admiration devant ses profs de prépas. Battez-vous pour la réussite de nos enfants! N'en déplaise à Philippe Mérieux. C'est un illustre inconnu dont je partage pas du tout les valeurs.... |
Mitch |
#3056 MLCD2013-12-11 14:18La taille des promos est un element fondamental puisqu'elle conditionne quasi tous les autres parametrs qui sont: le reseau et l'insertion dans la vie professionelle, le nombre d'enseignants, de chercheurs, de brevets, de publications, ... bref tous ces parametres sont lies a la taille de la promo. Ma conclusion est que ce serait pas con de reflechir a un raprochement d'entités. Mettre l'X, Dauphine, Sup'Aero, ...., HEC, ... ensemble et cette entité sera comparable en taille au 20 premieres (et aura un classement en rapport). Allez dans ce sens aurait, selon moi, .... du sens. |
Mitch |
#3057 Re: Re: Re: Re: Re: Re: hypokhâgne du lycée Masséna2013-12-11 14:37#2980: MLCD - Re: Re: Re: Re: Re: hypokhâgne du lycée Masséna A mon sens, le temps de travail median (ou autre) on s'en fou un peu (en tous cas c'est un parametre parmi beaucoup d'autres et sans doute pas le plus important).
La question pertinente serait: La valeur ajouté crée est-elle en rapport de l'investiment? Pour repondre a cette question il faut des datas que je n'ai pas. On pourrait par exemple s'interroger sur la richesse crée par les eleves qui sortes de prepas vs ceux qui sont admis sur titres apres qu'ils soient diplomés (dit simplement, les eleves passes par une prepa creent-ils plus de richesse dans leur vie professionelle que ceux qui sont passes par une admission sur titre pour avoir le meme diplome?)
On peut aussi regarder comment les autres pays de l'OCDE ont choisi d'adresser la question: En Allemagne (la reference pour les frenchies) les profs tournent autour des €45000 net annuel apres 15 ans d'experience, en Turquie €41000, au UK autour de €40000 (si ma memoire est bonne).
Le vrai soucis ce n'est pas tant les profs de prepa qui sont bien payés mais les autres qui sont payés comme des miserables. Apres comment fait on pour les mettre a niveau sans creer des deficits abyssaux? C'est un peu le role des politiques ca non de reflechir a des modeles societaux qui marchent (pour ca ils ont, en autres les rapports de la court des comptes sur lequel ils s'assoient depuis plus de 30 ans). Les autres y sont arrivés, c'est donc que c'est faisable (petite piste: le social et les retraites sont parmi les postes qui coutent le plus ...) |
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#30592013-12-11 14:43Quel scandale !! La médiocrité s'installe à chaque étage, défiant les lois de la pesanteur Isabelle D. |
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#30602013-12-11 14:45Tout peuple, tout pays a besoin d'une élite. Or on ne peut pas nier que les ingénieurs et autres gradués des grandes Ecoles font partie de cette élite vitale à la France. Il est donc logique que les meilleurs professeurs, donc l'élite du corps enseignant, soient affectés aux Classes Préparatoires, avec le salaire qui reconnaisse cette position. |
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#3061 « Parlons passion ».2013-12-11 14:45« Parlons passion ». Cela a été l’un des mots d’ordre des participants au Salon de l’éducation qui vient de se terminer. Quid en réalité ? La CASDEN (« banque coopérative de l’éducation, de la recherche et de la culture » qui est à l’origine de ce »mot d’ordre ») a commandité à ce sujet un sondage effectué fin octobre 2013 par Opinionway sur un échantillon représentatif d’un millier de Français. A la question : « l’un de vos enseignants vous a-t-il transmis une envie, une vocation ou une passion ? », 28% des Français (et des Françaises) interrogés répondent oui. Pour le sociologue Ronan Chastellier (invité à commenter ce sondage), on parle peu de ce rôle de « déclencheur » de passion ou de vocation, de « ce mérite d’éclaireur , mais il est réel ». On doit cependant noter que cela est inégalement affirmé selon les catégories sociales ou selon le niveau de diplôme. Ainsi seulement 21% des personnes regroupées dans la catégorie CSP- (catégories socioprofessionnelles jugées »moins ») répondent « oui », contre 36% dans la catégorie CSP+ (catégories socioprofessionnelles jugées »plus »). L’écart est encore plus grand selon le niveau de diplôme : 40 % des « bacs+2 » (et au-dessus) répondent « oui » contre seulement 15% de ceux qui ont un diplôme inférieur au « bac ». Les sondés ont eu aussi à choisir au maximum trois « qualités jugées nécessaires aux enseignants » (parmi sept proposées). Deux « qualités » proposées sont très majoritairement choisies par les sondés : « être passionné » (74%) et « savoir se montrer juste » (73%) ; suivies d’assez loin par « avoir du charisme » (44%). En queue de peloton : « être sympathique » (24%), « avoir de l’humour » (18%), « être éloquent » (17%), « être sévère » (12%). Là encore, les taux de réponses peuvent varier sensiblement selon les catégories sociales ou surtout le niveau de diplôme (alors que les taux de réponses ne varient guère selon les tranches d’âge ou le genre). Les différences sont sensibles par rapport aux catégories sociales pour la qualité « avoir du charisme » jugée nécessaire par 51% des CSP+ ( contre 35% des CSP-) alors que c’est l’inverse pour la qualité « être sympathique » jugée nécessaire par 31% des CSP- ( contre 18% des CSP+). Les différences sont encore plus sensibles selon le niveau de diplôme pour la qualité « avoir du charisme » jugée nécessaire par 57% des »bacs+2 et plus » (contre 27% de ceux »en-dessous du bac ») alors que c’est l’inverse pour la qualité « être sympathique » jugée nécessaire par 35% de ceux qui sont »en dessous du bac » ( contre 17% des »bacs +2), les »en-dessous du bac » jugeant par ailleurs nettement plus que les »bacs+2 » nécessaire la qualité « être sévère » (18% contre 9%). |
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#3062 choc PISA2013-12-11 14:46PISA (« Program for Iternational Student Assessment ») se distingue avant tout des évaluations internationales menées antérieurement (notamment par « International association for the Evaluation of Educational Achievement ») en ce que ce programme a bénéficié de l’engagement de décideurs politiques via l’OCDE et qu’il s’est positionné explicitement dès le début comme un programme tourné vers les décideurs politiques dans le domaine scolaire. C’est donc d’abord en matière de »politiques scolaires » qu’il faut évaluer son rôle. Le cas le plus avéré (et le plus célèbre) de l’influence qu’a pu avoir PISA en l’occurrence est celui de l’Allemagne. Les résultats de la première enquête PISA connus en 2001 ont créé un »choc » en Allemagne en mettant en cause la perception foncièrement positive qu’avaient de leur Ecole les Allemands. Le chancelier Schröder a présenté en 2002 un plan de 4,3 milliard d’euros destinés à permettre le passage à l’école à plein temps en déclarant que « celui qui échoue à mobiliser tout le potentiel des dons de la nation perdra la compétition internationale ». Alors que les différents Länder tenaient traditionnellement à leurs prérogatives en matière d’éducation, le « choc » PISA a conduit à ce que les Länder et le gouvernement fédéral créent en 2003 un « Institut pour le développement de la qualité dans le système éducatif » qui a défini pour la première fois de vrais standards nationaux en mathématiques, en allemand et en langues étrangères. Il ne faudrait cependant pas s’imaginer que PISA (et encore moins l’OCDE) sont désormais toutes puissantes en matière de politiques scolaires. Loin s’en faut, car on peut constater que si l’impact de PISA peut être grande (comme en Allemagne), elle peut être aussi jugée quasi nulle (comme aux USA, pourtant un pays éminent de l’OCDE) avec toutes les figures intermédiaires possibles. En France, il n’y a jamais eu jusqu’alors un « choc » PISA. On peut même dire que les résultats des premières enquêtes PISA n’ont pas atteint le grand public. Et cela d’abord sans doute parce que les résultats globaux pour la France étaient plutôt dans une « honnête moyenne », et que le ministère de l’Education nationale a souligné alors surtout les « biais » (réels ou possibles) de ce genre d’enquête. Changement de cap à ce sujet dans les années 2006-2008. Dans la convention de l’UMP de février 2006 consacrée à l’éducation, Nicolas Sarkozy déclare qu’il « voudrait que l’on tire les conséquences de ce que nous apprennent les enquêtes internationales, en particulier les enquêtes PISA. Ce qui résulte de ces analyses, c’est que les facteurs clés de la réussite d’un système éducatif sont la qualité des enseignants, leur liberté pédagogique et l’autonomie des établissements ». Même s’il est loin d’être évident que PISA permet effectivement ce genre d’inférences, le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos nommé par Nicolas Sarkozy en 2008 se réfère lui aussi explicitement à PISA pour asseoir sa réforme des programmes du primaire et légitimer ses choix en matière d’autonomie des établissements et d’accompagnement personnalisé. PISA fait désormais en France partie intégrante du débat scolaire. Alors que l’on est en pleine « refondation » affirmée de l’Ecole en France, et que le Conseil supérieur des programmes vient d’être installé (« le cœur du réacteur de la refondation de l’Ecole » aux dires mêmes du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon lors de son installation), il semble aller de soi que « PISA » va être de nouveau très sollicité et commenté. Et le Conseil supérieur des programmes va avoir rendez-vous avec son rôle historique possible. La première réunion du nouveau CSP en présence du ministre de l’Education nationale aura d’ailleurs lieu dans la foulée de la publication des résultats de PISA 2012, trois jours après. Signe des temps, cette réunion – initialement prévue à la mi décembre – a été avancée au vendredi 6 décembre. |
P/O CL 4 |
#3063 le niveau des meilleurs monte toujours2013-12-11 14:47Dès 1989, au moment même de la loi d’orientation »Jospin » de juillet 1989, les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet ont contribué à soulever une très grave question lorsqu’ils ont fait paraître leur livre « Le niveau monte », à partir de l’étude des résultats séculaires des conscrits lors des tests administrés au moment de leur incorporation à l’armée. Ils montraient que le niveau des résultats à ces tests avait effectivement monté, et nettement, pour les 30% qui les réussissaient déjà le mieux. Un peu pour les autres ; sauf pour les 20% qui les réussissaient le plus mal, dont les résultats, au contraire, avaient baissé. Comme l’ont souligné alors eux-mêmes Baudelot et Establet, « il n’y a aucune raison que la situation s’améliore tant qu’on comptera sur la hausse du plafond pour relever le plancher ». Et ils invitaient à « ne plus considérer l’école depuis son sommet mais à partir de sa base ». C’est tout le sens – fondamental si l’on peut dire – de la « refondation de l’Ecole », à savoir la « refonder » (enfin!) à partir de ses fondements (d’abord l’école primaire avec son école maternelle, puis le collège). Car, plus de vingt ans après, le diagnostic de Baudelot et Establet a été précisé et renforcé par les enquêtes successives de PISA qui permettent des comparaisons internationales qui ont certes leurs limites, mais qui n’en sont pas moins intéressantes et significatives (en particulier dans leurs évolutions). Dès les résultats de la première enquête PISA , il a été établi que la France se caractérisait par des résultats plus inégaux que dans la moyenne des autres pays de l’OCDE, et que les résultats des jeunes Français étaient plus sensibles à leurs origines socioculturelles que dans la moyenne des autres pays également. Et à chaque nouvelle enquête de PISA ( notamment en 2006 et 2009) , ce constat, loin d’être atténué, s’est amplifié. On le sait maintenant, les résultats de l’enquête PISA de 2012 n’échappent pas à la règle, loin s’en faut. Ils sont à cet égard plus mauvais que jamais. Comment échapper à cette sorte de schizophrénie qui fait que la France est l’un des rares pays qui proclame que l’Ecole a un rôle à jouer dans la réduction des inégalités, alors même qu’il apparaît qu’elle est l’un des pays où il y a les plus fortes inégalités scolaires, et de plus en plus ? Cela vient de loin ( même si cela s’est renforcé de façon inquiétante durant la dernière période) et l’on ne pourra pas faire l’économie d’une profonde interrogation à propos de nos représentations dominantes et de nos fonctionnements réels si l’on veut vraiment sortir de ce »cercle vicieux » et « refonder l’Ecole ». Cela a déjà été quelque peu engagé depuis quelque temps. Mais on est encore loin du compte si l’on veut faire face au défi auquel nous sommes confrontés. Dans leur livre paru en 2009 et qui était déjà un cri d’alarme ( « L’élitisme républicain. L’école française à l’épreuve des comparaisons internationales »), Baudelot et Establet concluaient : « Les évaluations de PISA appellent un débat public, comme elles en suscitent dans beaucoup de pays. Mais aucune amélioration ne pourra être durablement apportée tant que les ministres auront pour seule boussole une logique comptable de diminution des dépenses publiques, tant qu’ils laisseront le système se réguler de lui-même par la suppression de la carte scolaire, ce qui revient à accentuer encore les clivages ethniques et sociaux ; tant que la presse réduira les résultats des comparaisons internationales à des scoops ou à des palmarès stigmatisant implicitement les enseignants ; tant que les familles considéreront l’école comme une affaire privée, obnubilées par la recherche du meilleur placement pour leurs propres enfants ; tant que les enseignants refuseront de s’approprier les résultats de PISA et des autres types d’évaluation afin de prendre ensemble les mesures susceptibles d’améliorer la justice sociale et l’efficacité de notre école. Pari impossible ? Difficiles à réunir, ces conditions sont néanmoins nécessaires : ne pas lutter contre ces tendances et laisser faire la ‘’nature’’ condamne notre système scolaire à accentuer ses défauts et à enregistrer tous les trois ans des résultats de plus en plus mauvais. Ces comparaisons internationales nous obligent à faire de l’éducation un enjeu national de première urgence ». Puissent-ils être enfin entendus ! |
Mitch |
#3064 Re: Re: MLCD2013-12-11 14:56Le PIB reel est effectivement la somme des créations de richesse à un instant donné (hors effet d'inflation et de déflation) et effectivement si à budget constant, les gens travaillent plus (et produisent plus d'heures de colles donc de services), il y a bien croissance. Et c'est ce que dira une feuille Xcell correctement parametrées a ces sombres idiots d'ENArques dans leur tour d'ivoire ministere. En pratique, l'un des elements fondamentaux de la production (et donc de la croissance) est l'ENGAGEMENT. De nombreuses societés la mesure regulierement independament des heures de travail des cadres (et les profs sont des cadres) qui elles ne sont fondamentales. Lorsque l'engagement s'effondre c'est toute la production qui s'effondrent. Au vu de la facon dont les profs de CPGE (et les profs de facon plus generale) une mesure de l'engagement donnerait sans doute des resultats ... inquietants et cela ne va pas s'arranger avec de telle reforme decision unilaterale qui auront un effet contre productif. |
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#30652013-12-11 15:02Une telle réforme est inadmissible pour des enseignants ayant des qualifications importantes, pour la plupart docteurs. Une telle baisse serait un irrespect au travail que font ces enseignants. |
Un élève "nanti" |
#3066 Après avoir lu les commentaires sur de nombreux forums...2013-12-11 15:57...Je suis choqué par la vision partagées par tant de personnes à propos des profs de prépa. Je ne vois pas ce qu'ils ont de "nantis" : leur salaire correspond largement à leur niveau d'études et au travail fourni (je ne pense pas que beaucoup de Bac+5 ou 8 se satisferaient de ces 4000 euros qui font tant jaser). Que l'on ne me parle pas non plus de 8h de cours par semaine car bien plus d'heures sont passées à les préparer ou à corriger les copies. Enfin je trouve la forme employée par le ministre encore pire que le fond. Qu'il veuille nous faire croire que les 8 000 profs de prépa vont permettre d'améliorer sensiblement les conditions de travail de leurs collègues de ZEP est tout simplement malhonnête tout comme le fait de dresser ces profs les uns contre les autres. Rabaisser ainsi des hommes et des femmes impliqués dans leur travail et entretenir ces clichés est une chose que je ne peux cautionner ! |
Ah si on attendait notre caution |
#3067 Re: Après avoir lu les commentaires sur ...pour cautionner il faut avoir un pouvoir ou des sous2013-12-11 16:11 |
L'échelle du respect |
#3068 Oui pour le salaire proportionnel au respect2013-12-11 16:14 |
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#30692013-12-11 16:16Ancienne élève de "Khâgne",toute la vie j'ai remercié les "Prof" qui m'avaient appris à travailler, à apprendre,à me cultiver, à savoir.Je venais d'un milieu très ordinaire,qu'elle chance j'ai eu !!!!!!!!!! |
Vive la République |
#3071 Assemblée Nationale aujourd'hui...2013-12-11 16:49http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4997.1ere-seance--questions-au-gouvernement--couts-de-la-filiere-nucleaire-explications-de-vote--mod-11-decembre-2013 Grêve des professeurs des classes préparatoires M. François Rochebloine M. Vincent Peillon, ministre Grêve des professeurs des classes préparatoires Mme Dominique Nachury M. Vincent Peillon, ministre |
cartes sur table |
#3072 cpge sans heure supplémentaire, sans colle2013-12-11 16:57professeur depuis septembre 1976, agrégé hors classe échelon 6 indice A3 (le maximum): 3780 euros |
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#3073 Fin de l'informatique en prépa...2013-12-11 17:01http://www.vousnousils.fr/2013/12/11/les-enseignants-de-prepa-scientifique-suspendent-les-cours-dinformatique-dispenses-sous-forme-dheures-sup-551572 Les enseignants de prépa suspendent les cours d'informatique, dispensés sous forme d'heures sup En réponse au projet de décret présenté par Vincent Peillon, les profs de prépa scientifique ont annoncé qu'ils n'assureraient plus l'enseignement de l'informatique, effectué sous forme d'heures supplémentaires. Pour dénoncer le "double langage" du ministre sur les heures supplémentaires en prépa, l'UPS annonce aujourd'hui que les enseignants de CPGE scientifiques n'assureront plus l'enseignement de l'informatique, effectué en plus de leur discipline d'origine, à la rentrée 2014. "Les professeurs de classes préparatoires scientifiques se sont réjouis de l'introduction de cet enseignement dans leurs classes à la rentrée 2013", assure l'UPS dans un communiqué. Et "en l'absence de toute création de postes spécifiques, beaucoup d'entre eux ont accepté d'assumer cet enseignement en plus de leur discipline d'origine, effectuant ainsi depuis septembre des heures supplémentaires que le ministre leur reproche maintenant", déplore-t-elle. Selon la présidente de l'association, Sylvie Bonnet, "un millier de classes sont concernées, créant un besoin de 250 postes, pour un coût de plus de 17 millions d'euros. En heures supplémentaires, le coût n'est que de 6,5 millions d'euros". En conséquence, "les professeurs de l'UPS annoncent la suspension pour la rentrée 2014 de leur participation sous forme d'heures supplémentaires à l'enseignement de l'informatique en deuxième année de classes préparatoires", indique le communiqué. L'UPS réagit ainsi au projet présenté par le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon dans le cadre des discussions sur le métier enseignant. Il prévoit notamment de pondérer les heures d'enseignement et fixer les obligations de service à 10 h pour tous les professeurs de CPGE. |
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#3074 Les mots pour le dire En fustigeant l’élitisme, Peillon fait œuvre pie – et électorale2013-12-11 17:03http://www.causeur.fr/les-mots-pour-le-dire,25369 Publié le 11 décembre 2013 à 15:00 dans PolitiqueSociété Comment formuler l’objet de son exécration ? Comment trouver le mot exact ? « Touche pas au grisbi, salope ! » Ah, ce « salope », quelle trouvaille ! Ah, comme Georges Lautner et Michel Audiard me manquent ! Brunetière, en 1898, trouve « intellectuels » et « intellectualisme » pour désigner Zola et sa clique dreyfusarde : de la part d’un critique littéraire, professeur à l’ENS, et Académicien, c’était savoureux de réfuter en un mot l’intellect qui le faisait vivre. Pompidou, en mai 1968, trouve, pour résumer l’opinion de De Gaulle, le slogan (admirablement torché, ma foi) « La réforme, oui ; la chienlit, non ». La manifestation gaulliste du 30 mai 68 est sortie de cette formule. Vincent Peillon, lui, c’est « conservatisme » (au pluriel, parfois) et « élitisme ». Deux gros mots, prononcés du bout des lèvres, avec cette moue insultante que le ministre affectionne : « « Le conservatisme et l’élitisme sont en train de s’organiser », lâche-t-il au moment où les enseignants des classes préparatoires se battent à la fois pur préserver leurs salaires, leurs conditions de travail, et, à terme, le salaire et les conditions de travail de tous leurs collègues, du premier et du second degré. Car personne ne peut croire que l’attaque au missile sur ce confetti que représentent les Classes préparatoires aux Grandes Ecoles ne soit pas un tir d’essai avant ‘offensive générale sur les salaires. Les fonctionnaires, en France comme en Espagne ou en Grèce, sont une cible trop facile pour qu’on résiste à la tentation de l’éparpiller façon puzzle, comme disait Raoul dans les Tontons flingueurs. Le truc, c’est d’associer « conservatisme » et « élitisme ». De faire croire qu’il y a un lien organique (puisque syntaxique) entre eux. Un peu comme si j’associais, pour caractériser Peillon, le PS et ceux qui s’en inspirent, « modernisme » et « médiocrité ». Quoique… « Conservatisme », ma foi, est pris en mauvaise part depuis si longtemps que j’aurais mauvaise grâce d’en défendre même l’idée. Encore que si c’est être conservateur, en matière scolaire, que de vouloir que chaque élève s’élève (justement…) au plus haut de ses capacités, oui, je suis conservateur, et tous les parents derrière moi. Mais « élitisme »… Dans un monde drogué aux classements sportifs et aux performances extrêmes, pourquoi cette critique de tout ce qui permet d’aller jusqu’au bout de soi-même — et un peu au-delà ? L’élitisme, n’est-ce pas, c’est cela, et rien d’autre. Le goût du travail mieux que bien fait, cette poursuite d’un apex scolaire qui friserait la perfection, la beauté à portée de main et d’esprit. En répugnant ainsi à l’élitisme, Vincent Peillon s’engage sur une voie dangereuse — mais malheureusement conforme à la réalité, surtout celle de son ministère. Depuis trente ans (et un peu plus) que les pédagos les plus convaincus ont fait main basse sur l’Ecole de la République, nous assistons à l’orchestration de la médiocrité, de la pauvreté d’esprit, de l’impuissance érigée en principe. Jospin, en 1989, a fourni le cadre légal à cette exaltation de l’à-peu-près et du n’importe-quoi. Puis un réseau serré d’inspecteurs, de prophètes et de didacticiens fous a porté la bonne parole, via les IUFM, et, demain, via les ESPE version Peillon. On prend les mêmes et on enfonce le clou. Evidemment, en fustigeant ainsi l’élitisme, on fait œuvre pie — et électorale. Les bons esprits sont, par définition, moins nombreux que les bras-cassés. Dire que l’élève doit construire lui-même ses propres savoirs (même l’adulte en est parfaitement incapable, alors, la petite bête brute qu’on appelle un enfant…), c’est inciter tous ceux qui ne pensent pas à exprimer très fort leurs opinions. Et ils ne s’en privent pas, les bougres. Il suffit de fréquenter certains forums d’enseignants pour voir la bêtise s’étaler au nom de la liberté d’expression — autre principe formateur de cette même loi criminelle de juillet 89 : pour le bicentenaire des Droits de l’Homme, Jospin a sacralisé les droits immortels de la bêtise satisfaite (pléonasme, n’est-ce pas…), du poncif érigé en vertu, de l’horreur pédagogique institutionnelle. La liberté d’expression est le concept inventé par les insuffisants mentaux pour s’arroger le pouvoir — le pouvoir de dire, déjà, puis le pouvoir tout court, au nom de la « démocratie », qui se révèle désormais pour ce qu’elle était dès le départ : la perversion de la République 1. Un peu comme le christianisme, selon l’analyse de Nietzsche, est la religion des impuissants. Le succès de l’un et de l’autre ne prouve en rien leur légitimité, et on ne cesse d’être impotent, ou faible d’esprit, sous prétexte qu’on est plusieurs. Masi c’est à eux que doit logiquement s’adresser un ministre qui cherche à rester populaire. En stigmatisant les profs de prépas, Vincent eillon a cherché à semer dans le corps enseignant des germes de division, d’autant plus facilement que dans ces temps de restrictions financières (cela fait quatre ans que l’on n’a pas revalorisé le point d’indice, cela fait quinze ans que Claude Allègre, le modèle de Peillon, a arbitrairement baissé de 17% la rémunération des heures sup), on joue sur du velours en désignant à la vindicte populaire ceux qui gagnent un peu mieux leur vie. Je crois pourtant que cette tentative de division démagogique fera long feu. D’abord parce que les prépas sont le premier étage de la fusée — et que d’autres mesures suivront, et que l’on n’attrape pas les mouches avec de bonnes paroles. Les profs de ZEP, soi-disant bénéficiaires des allègements de revenus (20%, quand même) infligés à leurs collègues de CPGE, verront leur feuille de salaire augmentée de 8 euros (si !). Byzance ! J’ai enseigné 12 ans en ZEP. Je sais ce que cela signifie de tension nerveuse, de peur parfois, d’espoirs déçus, et de volonté de faire progresser des enfants arrivés en lambeaux que l’on doit recoller sans plus de moyens que les autres. Je sais aussi que la rémunération est à des années-lumière de ce qu’elle devrait être, et que ce n’est pas 8 euros qui achèteront la conscience malheureuse d’enseignants confinés dans des établissements-poubelles. La « refondation » de l’Ecole, dont le ministre se gargarise tous les quatre matins, aurait dû — aurait pu — se concentrer sur les programmes et sur la redistribution intelligente des 64 milliards d’euros de budget de la rue de Grenelle. Mais d’intelligence, nous l’avons bien compris, il n’en est pas question. Ce n’est pas populaire, l’intelligence, surtout auprès de tous les imbéciles dont la caractéristique est justement de se croire intelligents, qu’ils soient ministres, membres du SGEN ou de l’UNSA, ou piliers de bistrots. Non, ce qui est populaire, c’est la mise au pilori des « élites ». En brisant les prépas aujourd’hui, les Grandes écoles demain, Peillon suggère fortement aux élites d’aller se faire voir ailleurs — par exemple à Londres où Paris-Dauphine vient d’installer une antenne payante. Ou faut-il désormais écrire « peillante », tant les décisions du ministre ont pour effet immédiat (l’a-t-il pensé seulement ?) de libéraliser encore un peu plus un système auquel la Droite n’avait pas vraiment touché ? Détruire dans l’Ecole ce qui marche le mieux, ne plus donner de but aux élèves qui, au collège et au lycée, se décarcassent, et aux profs qui les forment, contre vents, marées, sinistres et ministres, c’est inciter à multiplier les structures privées, que seuls pourront s’offrir ceux qui déjà se les offrent. Peillon, c’est Bourdieu réhabilité, les héritiers au pouvoir, la reproduction bien en place. Tout ça en prétendant faire le contraire — mais le contraire, justement, ce sont les prépas, et ceux qui les alimentent, de l’école primaire au lycée. Alors oui, si le « conservatisme » et « l’élitisme » consistent à croire encore que l’on n’a pas besoin d’avoir une cuiller en argent dans la bouche pour accéder aux formations les meilleures et aux emplois rémunérateurs, oui, je suis conservateur et élitiste — et les autres sont des crapules. |
J'ai peur |
#3075 ce dernier mot recouvre tout ce texte d'une ombre qui annonce une flambée de violence aveugle2013-12-11 17:13 |
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Y a-t-il quelque chose que vous voulez changer ?
Le changement n'a pas lieu en gardant le silence. L'auteur de cette pétition a eu le courage de ses opinions. Allez-vous faire de même ? Lancez un mouvement social en créant une pétition.
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