TRAVAIL SOCIAL : PARTICIPONS A L AVENIR DE NOS METIERS
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#762014-07-29 17:20La CGT Montjoie soutient cette pétition, pour l'avenir de nos métiers et une évolution des formations, diplômes et de leur reconnaissance élaborée démocratiquement dans l'intérêt des professionnels, des usagers et des missions. |
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#772014-08-25 18:31La paix sociale a un prix:le professionnalisme de chacun des corps de métiers du social qui oeuvre dans le respect de chaque individu,pour une société plus humaine,et donc plus moderne! |
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#782014-08-27 08:20J'aurai voulu connaitre le projet de réforme du travail social et de fait des éducateurs spécialisés, où puis je le trouver? merci |
Catherine Couturier |
#79 Re:2014-08-27 11:23l'identité professionnelle de chaque métier est à préserver, surtout dans le travail avec l'humain, la relation à l'autre, la relation d'aide ....L'éducateur spécialisé a sa propre identité qu'il convient de continuer à préserver.....métier emprunt de convictions et d'engagement, c'est à chaque professionnel de s'impliquer en ce sens... |
polo |
#80 Merci!2014-09-21 12:59source Organisation nationale des éducateurs spécialisés
L’éducateur(trice) spécialisé(ée) possède une formation réglementée par Arrêté ministériel de 3 années dispensée en centre de formation et sanctionnée par l’obtention d’un Diplôme d’État.
C’est un professionnel de l’action sociale et médico-sociale de terrain dont la démarche clinique le place au contact des populations. Son intervention se situe dans le champ du handicap (fonctionnel, sensoriel, psychique, intellectuel, troubles invalidants), de la protection de l’enfance, de l’insertion, de la réinsertion sociale et professionnelle ou de la prévention spécialisée auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes isolés mais aussi de couples, de familles ou de groupes.
Sa démarche vise à permettre à des personnes en difficultés d’agir sur elles-mêmes et sur leur environnement pour que leurs conditions sociales, éducatives, psychiques, matérielles ou de santé s’améliorent, dans un but immédiat et/ou plus lointain.
L’éducateur(trice) spécialisé(ée) adopte une posture singulière qui lui permet de construire des connaissances en fonction de situations dans lesquelles il est impliqué.
En ce sens, son approche pratique est réflexive et tient compte de la complexité des personnes, des situations ou des contextes. Elle ne peut se réduire à l’application de connaissances acquises. Elle est guidée par le souci de co-construire du sens en présence des personnes, dans la pratique, pour comprendre ce qui se passe, entreprendre une action qui vise un changement dans des situations dans lesquelles sont intriquées des dimensions psychiques, sociales, éducatives, économiques et de santé.
L’éducateur(trice) spécialisé(ée) procède en ce sens à une articulation entre pratique et théorie qui tient compte de sa propre implication, d’une recherche de la juste distance, de la singularité des situations et des rencontres entre personnes qui sont dans des positions différentes, de la complexité et de la prise de risque comme un possible levier de changement. Cette posture requiert des capacités adaptatives, une faculté à se décentrer de soi, à échapper à l’illusion de la maitrise pour finalement accepter l’incertitude comme facteur fondamental de transformation |
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#812014-09-22 14:56parce que je souhaite pouvoir exercer mon métier dans différentes structures, et ne pas être cantonné à un domaine alors que le métier d'ass permet l'assistance à un public très varié. |
Santiago OLARIA |
#82 Commentaire2014-09-22 18:03Je viens de signer "LA" pétition assis dans mon vieux fauteuil en faisant un petit "clic" ... Pour tout dire j'aurais préféré continuer à résister dans une version plus incarnée moins anonyme plus ancrée dans le quotidien de la pratique auprès de ceux qui momentanément ou durablement n'ont pas les ressources en eux et/ou autour d'eux pour résoudre les soucis qu'ils affrontent. En signant une pétition, encore une j'ai envie de dire, je n'ai pas vraiment le sentiment d'avoir résisté à quoi que ce soit! J'ai participé à quelque chose mais quoi? Peut-être même à renouveler une certaine bonne conscience, celle là même qui fait que certains font leur petit chèque chaque année pour les petits qui ont faim dans le monde ou pour les naufragés du radeau de la méduse! Un coup! et on continue en regardant ailleurs, chaque fois que à côté de soi quelqu'un est sacrifié sur l'autel du système pour qu'il puisse se reproduire voire pour continuer d'en "jouir" sans le savoir. "RESISTER" c'est autre chose! c'est de la sueur, de l'angoisse, de la peur, du courage, des blessures (y compris narcissiques!), c'est de l'humilité, c'est de l'attention et de la tension, de l’énergie, c'est "l’ouvrir" là où se taire est une lâcheté, donc malgré les conséquences, les représailles, l’excommunication, l'exclusion, le harcèlement, le placard, ... Rien ne changera sans ça! Santiago OLARIA |
gabrielle |
#83 Re: Commentaire2014-09-22 19:00#82: Santiago OLARIA - Commentaire si tu veux rejoindre l'action concrète du Collectif avenir Educs, viens nous rejoindre ! avenireducs@outlook.fr |
Adam |
#86 Re:2014-10-17 15:28 |
Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)
2014-10-26 00:17- Date de la suppression: 2014-10-26
- Raison de la suppression:
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#882014-11-02 12:41Il me semble important de se poser et de réfléchir aux métiers du social. L'avenir de notre profession est en jeu |
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#892014-11-22 06:44Le travail social représente une alternative à une façon de penser le monde aujourd'hui. Mutualisation, fusion, perte des repères et d'identité qui viennent fragiliser notre pays.Le travail social permet, par différentes actions menées, que se maintiennent des liens essentiels à la vie en société. En tant que professionnels nous avons développé notre spécificité et un regard différent des uns des autres, ce qui enrichit considérablement notre pratique et nous permet un travail de complémentarité. Nos programmes de formations sont pensés pour que soit mené un travail de coopération et de collaboration. De même qu'il permet que nous nous adaptions aux publics rencontrés et à des problématiques directement liées à leurs difficultés.Lisser nos savoirs faire et savoirs être, reviendrait à gommer la diversité des réponses apportées. Ce qui serait fortement dommageable et terriblement "fade" car c'est ici notre richesse que de pouvoir compter sur les compétences variées des professionnels. Le contexte actuel de crise et de rationalisation des budgets ne doit pas faire l'objet de politiques qui tirent nos actions vers le bas. Au contraire plus que jamais nous devons nous fédérer au service d'un but commun, unissant nos différentes compétences et potentialités. De plus, les formations actuelles dispensent d'apports théoriques et pratiques. Elles nous permettent de partir en stage, de bénéficier d'une expérience de terrain formatrice et adapté à nos besoins de professionnalisation. Repartir sur les bancs de la fac et ingurgiter plus de savoirs ne nous rendra pas plus efficace et compétent. Bien au contraire, il manquerait cet aspect concret de la réalité qui donne du sens à ce que l'on nous enseigne. C'est pourquoi, je pense qu'il est dangereux pour la construction de nos identités professionnelles et inadapté que de vouloir nous considérer qu'en tant que travailleurs sociaux. |
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#902014-11-24 19:22Faire circuler le plus possible ces infos: ce qui est en train de se passer et qui touche le secteur social reste encore trop méconnu et échappe à la connaissance des premiers concernés et du grand public. Résistons et faisons entendre nos voix, trouvons des voies "C'est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble", disait Montaigne. Force et courage! Karima |
Le Social en Danger |
#912014-11-25 12:45Nous devons résister à ce massacre et lutter pour faire valoir le sens de notre pratique, l'importance de nos métiers et l'essence de nos formations ! Au-delà de la question actuelle, il faut saisir que c'est une boite de pandore qu'on aura beaucoup de mal à refermer à l'avenir. Autrement dit, cette attaque contre nos formations et nos métiers n'est que le début d'une succession d'attaque que notre secteur subira. Agir maintenant est l'occasion de ralentir la machine.
Nous devons y arriver ! C'est l'ensemble de notre secteur qui en dépend, tant aujourd'hui que demain... |
Visiteur |
#922014-11-25 14:11Mes collègues et moi-même ne pourront pas participer à la manifestation du 12 décembre car nous n'avons pas l'autorisation de fermer la structure mais nous sommes de tout avec vous. je vais faire de la pub autour de moi pour la pétition. Nathalie Rubin |
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#932014-11-26 12:13Notre formation est à protéger, un plus théorique serait dommage et notre métier s'apprend sur le terrain. |
rouly |
#962014-12-04 11:33parce qu'il y en a marre de cette société de consommation qui ne jure que par les tunes. que vive le social |
paola |
#97 je suis pour la reforme2014-12-04 12:19Bonjour à tous,
Personnellement, je suis pour la réforme. Cette phrase va vous mettre en pétard. Mais en lisant, mes arguments personnels vous comprendrez mieux, pourquoi, j'ai ce positionnement.
En 2004, après de nombreuses années de bénévolat, j'ai accédé à la formation assistante de service social après avoir réussi à l'examen de niveau de la DRASS (actuelle DRJSCS). Ma formation professionnelle était transversale à une formation universitaire. Ceci n'a pas été un choix, c'est simplement le fait que le seul établissement qui m'a admis en formation professionnelle imposait ce double cursus.
En ce qui concerne la formation professionnelle, celle ci a été un parcours semé d'embûches.
J'ai effectué un stage à la CAF, un stage en service social du personnel où j'ai remplacé l'ass sans aucune indemnité en contrepartie (2ème année). J'ai ensuite fait un stage dans une structure d'accueil pour SDF (3ème année). Dans le cadre de ce stage, j'ai animé l'accueil de jour, accompagné les usagers pour refaire leur papier, distribué des petits déjeuner et nécessaire de toilette. Je les ai encouragés à téléphoner au 115 pour avoir un hébergement. J'ai fait des accueils en soirée. Une à deux fois par semaine, je faisais des maraudes. De ce fait, j'entrais chez moi à plus d'1 heure du matin. J'ai contribué à la stabilisation de plusieurs personnes mais ceci n'a pas été dit dans l'évaluation. J'ai fait autre stage dans une autre structure accueillant des sdf puis un stage cours en polyvalence de secteur.
Pour plusieurs centaines d'heures de stage, j'ai reçu 700 euros car une des structures qui accueillaient des SDF avait été satisfait de mon travail. .
Après ma formation de base, j'ai été présenté au DEASS en 2007,2008,2010 et 2011. J'ai ainsi validé le DC2, DC3, DC4.
Je n'ai pas validé le DC1, il s'agit du dossier de pratiques professionnelles.
Et pourtant ma situation sociale était bonne. En effet, j'ai présenté dans ce dossier la situation d'un homme sans domicile fixe qui était couché devant la structure à mon arrivée. Le responsable de la structure m'a dit "Paola, vous voyez le monsieur qui est couché sur le trottoir, il faut l'accompagner. On a peur de le retrouver mort un de ces matins car dans le coin, il fait très froid la nuit. J'avais déjà de l'expérience bénévole auprès d'une personne sans domicile fixe. Donc j'ai réussi à tisser des liens avec ce monsieur qui avait une problématique psychique. Il a recommencé à manger un peu, à se laver, et à accepte de se faire couper les cheveux et une visite accompagnée chez le psychiatre. En sortant de là, il n'était pas content. Il a menacé de suicider avec les médicaments. On a discuté avec lui. Après, il s'est calmé.
A la demande du médecin, je lui donnais son traitement. Il a pu avoir des contacts avec sa famille, l'as du cmp, son dentiste ect. Ses droits étaient réouverts.
Et puis vers la fin de la période hivernale, il a contacté d'anciens amis qui ont accepté de l'héberger. Un jour, j'ai eu la surprise de voir sa famille qui arrivait de province et qui voulait le voir. Je leur ai donc dit qu'il avait quitté la rue pour aller vivre chez des amis. Bref enfin de période, ce monsieur semblait avoir un certain équilibre du fait de tout ce qui avait été mis en place.
J'ai relaté et analysé tout ceci dans mon dossier de pratiques professionnelles. J'ai tenu à présenter cette situation sociale pour mes 4 présentations au DEASS.
Eh ben, voici ce que m'ont dit deux jurys d'ASS "Tu parles, ça se trouve que le gars est encore couché sur le trottoir", "il était vulnérable donc vous avez abusé". En réponse à la deuxième phrase, j'ai répondu "ce monsieur, n'était pas si vulnérable que cela car il était très violent par moment".
S'ajoute à cela que ma formatrice de deuxième année qui avait mis fin à mon stage, 15 jours avant la fin de celui-ci et a prétendu que j'avais maltraité un de ces usagers. Ce qui était faux. Je précise que l'ass du personnel était revenue de son arrêt de maladie pour la visite de stage et que l'affaire de l'usager avait été réglé avec la référente de stage. La référente de stage et l'ass du personnel formatrice de terrain m'avait toutes deux félicitée pour le travail effectué. Au retour de l'arrêt de maladie l'ass a reçu l'usager qui a répété qu'elle avait été maltraitée. En l'absence de l'usager, j'ai dit à l'ass que l'usager avait menti. L'ASS était furax. Elle m'a dit mes usagers ne sont pas des menteurs. Elle s'est levée à balancer des dossiers sur un mur et m'a dit de rentrer chez moi et de revenir demain. Je suis allée en mairie voir une collègue stagiaire. C'est à ce moment là où je vois la DRH que je n'ai pas cherché à rencontrer. Je lui a raconte les faits. Elle me rassure et me dit qu'elle parlera à ma formatrice. Je précise que je ne veux surrout pas qu'elle pense que je dis du mal d'elle.
En fin d'après midi, je reçois un coup de fil de l'ass. Elle ne veut plus me revoir dans son service.
Pendant, un an 2006-2007, elle n'a pas envoyé l'évaluation de stage à l'école. Et ce n'est que la veille de la première épreuve DEASS (juin 2007) qu'elle a envoyé cette évaluation à la DRASS (actuelle DRJSCS). Une évaluation qui avait été glissée dans mon dossier sans que l'on porte le contenu à ma connaissance. J'ai découvert cette évaluation au mois de juillet lendemain après avoir récupéré mon livret de formation. Et je vous fais grâce du contenu. Je n'ai jamais fait de prozélytisme religieux et pourtant elle dit que j'en ai fait.
A aucun moment, cette dame n'a fait part de tout le travail que j'avais effectué avec ces nombreux usagers surendettés. Mon intervention a évité une saisi de meubles. J'ai accompagné un usager gravement malade au tribunal.
L'AS de polyvalence de secteur en a fait de même que l'AS du personnel. Elle refusait des places du 115 pour une femme handicapée et sdf depuis peu car elle voulait qu'on lui propose à l'usager, un hébergement de longue durée. L'usager dépensait tout son aah dans des nuitées d'hôtel. En l'absence de ma formatrice, j'ai accepté une nuitée en demandant au 115 de faire le nécessaire pour prolonger du fait de la pathologie de l'usager. Ce qui a été fait. Cette personne ayant des difficultés pour parler, j'ai pris les transports avec elle en fin de journée. Je l'ai accompagnée jusqu'au foyer d'hébergement. Rien de tout ceci n'a été mentionné dans mon évaluation de stage.
Tout ceci a mis à mal ma confiance en moi. Chez les éducsp, il y a de la solidarité. Mais les assistantes sociales sont individualistes. En formation, si vous ne rentrez pas dans le moule, on sera sans pitié avec vous et prêt à tout pour vous empêcher d'avoir le DE.
Même si vous avez les compétences sans DE, il n'est pas évident de trouver du travail. Tout ceci pour moi est un gâchis car j'ai dépensé des milliers d'euros. J'ai passé beaucoup de nuits blanches. Je n'ai pas pu faire tout ce que j'aurais pu faire avec mes enfants et mon mari. J'ai surtout perdu cette confiance en moi qui me poussait à relever les défis. DONC OUI, je suis pour le changement du système.
Merci de m'avoir lu.
Cordialement.
Paola
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Anonyme |
#1002014-12-06 10:50J'espère que je suis professeur,j'aime bien l'enfant,je les trouve aimable.
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