Pétition pour pour la fermeture de la cour pénale internationale


Visiteur

/ #46

2013-04-06 16:50

Il est manifeste, surtout depuis l'instance de Confirmation des Charges dans le "procès" du Président légitimement élu de CI Laurent Gbagbo, que la CPI n'est point une institution établie dans l'intérêt de la Justice mais pour aider les puissances impérialistes à contrôler les pays disposant des ressources nécessaires à leur suprématie. Si la CPI était une institution judiciaire impartiale, on aurait dû voir, à côté du Président Gbagbo (en admettant même qu'il ait à y être déféré), non seulement les principaux responsables au pouvoir en CI actuellement, mais aussi et surtout le président francais de l'époque des faits, Nicolas Sarkosi, le représentant de l'ONU en CI, et, bien entendu, toutes les personnes clés impliquées dans les chaînes de responsabilités qui ont causé le drame dans lequel ce beau et magnifique pays est plongé, et là je parle moins du territoire que de ses habitants. Ni le mensonge dans le cas de l'Iraq ni les graves viloations des droits humains à Guantanamo ni les bombardements massifs en Afghanistan sans raison valable n'ont vu la moindre procédure engagée contre Bush et son gouvernement ni encore moins contre Obama. Israel et ses agissements au Liban et en Palestine offre un cas d'école du type de violations des droits humains et de crimes contre l'Humanité dont aurait aimé voir la CPI s'occuper conformément au statut de Rome. Au lieu de cela, la personalité et l'origine géographique de ceux qui comparaissent devant cette juridiction, puisqu'il faut malheureusement l'appeler ainsi, incline nettement à tirer des conclusions évidentes sur le rôle et la destination de celle-ci: la CPI est, comme les institutions de Bretton Woods et même l'ONU, un instrument de l'hégémonie et de la domination occidentale dans le monde. Elle garantie parfaitement le pacte de non agression entre les loups et enterinne l'accord parfait de dépecage des agneaux! Aucune raison pertinente ne milite en faveur du maintien d'un tel instrument de non-droit dans la nouvelle société que les errements de notre époque appellent. Aussi je me réjouirait, pour dire le moins, de sa dissolution, à moins qu'elle soit profondément modifiée et que les principaux fauteurs de guerre, de crimes et de calamités en signent les statuts. J'appelle par conséquent les Etats Africains à dénoncer unanimement ce machin, et à s'en distancer!