Pétition pour le maintien du Marché du Vieux-Port de Québec

Toute grande ville où l'on se retrouve dans le monde a un marché public proche de son centre-ville, près des lieux touristiques ou historiques et qui permet aussi aux citoyens locaux ainsi qu'aux restaurateurs tout autour de se pourvoir en produits du terroir ou en produits frais quels qu'ils soient et cela minimalement transformés ou encore qui pourront l'être par la suite à la maison ou au restaurant. Pensez également aux touristes qui demeurent dans le secteur du Vieux-Port ou en Haute-Ville et qui souhaitent pouvoir manger à leurs chambres et s'apprêter un repas car plusieurs Hôtels l'autorisent ainsi cela deviendra impossible ou presque les produits locaux deviendront absents.

La décision de la Ville de Québec est totalement irrationnelle et irresponsable en plus de n'avoir rien à voir avec la santé publique ou la santé environnementale. N'oublions pas que nous sommes au 21ème siècle et non au 18ème ou 19ème siècle, alors il existe plein de façons de contourner certaines difficultés décrites par le maire Labaume et soit disant qui peuvent limiter la mise en place de ce lieu public; qui demeure essentiel à la vie de ce quartier touristique mais mieux encore plusieurs fois centenaire et qui doit subsister. 

Quitte à en revoir les paramètres ce marché ne doit jamais disparaître du secteur du Vieux-Québec comme le souhaite la mairie Labaume.

Il faut cesser dans la Ville de Québec de tuer les bonnes façons de faire et de chercher à tout prix de remplacer ceci ou cela uniquement par entêtement politique ou par vision limitée de certains.

Que la mairie veuille développer un grand marché vers ses nouvelles installations de l'amphithéâtre pour le mousser,soit, sauf qu'il ai l'intelligence de penser et de respecter le développement local des autres quartiers dont celui du Vieux-Québec si fragile pour de très nombreuses raisons qui ne sont en principe plus à décrire à moins que le principal intéressé les aient oubliées alors nous serons nombreux pour les lui rappeler dans un bon français parlé. 

Il ne faut pas oublier ces producteurs locaux de toutes sortes dont les maraîchers, bouchers, de productions de l'érable, pain et boulangerie ainsi que tous les autres pour lesquels entres autres, ceux-ci seront heureux d'y demeurer et même s'y développer en leur donnant la chance. En cela il semble clair que la mairie ne prend nullement en compte cette réalité.

Il faut refuser la fermeture et la mort éventuelle du Marché du Vieux-Port de Québec. Cela est totalement impensable et ce milieu de vie est viable non seulement tout au long de la saison touristique, mais également tout au long de l'année si celui-ci est bien exploité et non laissé à l'abandon sous toutes sortes de prétextes dont celui entendu depuis quelques années le fermer et tout transférer ailleurs, maintenant le chat est sorti du sac et aucune tentative de résolution de problème n'a été mise de l'avant.

Ce dont le maire Labaume ne mentionne nulle part c'est: y-a-t-il des ententes * secrètes * déjà conclues avec le Port de Québec et le Gouvernement fédéral pour se départir du Marché du Vieux-Port et à quel prix? Qu'y-a-t-il de prévu de constuire à cet endroit? Encore des condos de luxe? Un Hôtel avec des chambres hors de prix qui ne pourra survivre dans une ville de moins d'un million de personnes, etc.? Voilà sur quoi il faut questionner le maire Labaume et ceux en faveur de la fermeture du marché.

Comme nous le savons tous, le bon maire Labaume déteste la consultation publique et la vie dite démocratique qui nous gouverne, il se dit avoir tous les droits ce qui est faux en démocratie. Ce résultat qui vise la fermeture du Marché du Vieux-Port de Québec en est un autre constat soit: aucune consultation et tout en vase clos point!!! M. Labaume rien du genre ne pourrait être fait dans une autre ville au Québec et surtout pas à Montréal.

Dans le nouvel adage de la Ville de Québec: L'Accent d'Amérique, le Marché du Vieux-Port en fait partie beau temps mauvais temps et doit demeurer, c'est l'ADN de ceux qui nous permettent de mieux vivre et de ceux et celles qui nous alimentent.

Michel Tanguay, Québec