#141: - Jean-Claude GERARD 

Dans notre secteur, seule une parlementaire, la Sénatrice-Maire de Conflans, a pris les devants en interpellant au mois de juillet 2013 le ministre chargé des transports sur le maintien et la pérennisation à l'ouest de Verdun de la ligne ferroviaire Châlons - Verdun - Conflans - Metz !

#142: - Re: Michel VOGT

Monsieur VOGT vient de confirmer ce que je subodorais. Les élus locaux devraient être plus présents, plus actifs et plus constructifs dans la gestion de ce dossier et ne pas simplement se distinguer médiatiquement uniquement dans le cadre des campagnes électorales. Ce type de comportement est d'ailleurs de plus en plus décrié par les citoyens de ce pays qui ne veulent plus être considérés comme des "veaux". L'accès aux services publics représente un enjeu majeur pour les habitants des territoires ruraux trop souvent laissés pour compte entre les échéances électorales et il serait bon que l'ensemble de la classe politique en tienne (ENFIN) compte et pas seulement au niveau des petites phrases distillées ici ou là. Il n'y a pas de véritable démocratie sans un minimum de services publics et le chemin de fer en est un ! Les mots ne suffisent plus si ils ne sont pas suivis d'actes fondateurs. Il y a urgence !

Dans le cadre du dossier qui nous préoccupe, on ne peut décemment opposer à ses défenseurs l'argument qui consiste à dire qu'il n'y a plus d'argent public disponible et dans le même temps, débloquer des crédits à longueur de temps pour financer Des aménagements ROUTIERS dans toute la région. Il est donc absolument nécessaire que le chemin de fer retouve la place qui était la sienne dans le domaine des transports terrestres et qu'il n'aurait jamais dû perdre si il existait dans ce pays une véritable politique des transports et de l'aménagement des territoires.

Il ne me parait ni normal ni logique au pays du Grenelle de l'Environnement de constater année après année la dégradation continue du réseau ferroviaire national : installations à l'abandon, triages moribonds, voies envahies par la végétation, matériel roulant (locomotives et wagons) garés en grand nombre en attente de démolition alors que sur nos routes les camions circulent en trop grands nombre (dont 40% de poids lourds étrangers !). Cette situation est-elle acceptable ? Où est la cohérence entre ce qui est dit et ce que chacun peut constater dans la réalité de son quotidien ?

C'est cela l'Europe ? C'est cela le progrès ?

Jean-Claude GERARD