Protégeons le Canada ! - Démission de Justin Trudeau

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Visiteur

#5369

2017-02-07 04:14

L’accompagnement spirituel

du patient en fin de vie constitue une dimension

essentielle du soin. Il ne

s’agit pas d’une tâche facultative. En tout homme réside une

dimension spirituelle qui ne se réduit pas à une dimension religieuse. Dans notre contexte

français contemporain de

société sécularisée,

sa prise en compte par les soignants se révèle

délicate.

Et pourtant, il existe un réel

enjeu thérapeutique

de la qualité de relation qui

s’instaure entre un sujet en

soins palliatifs

et un soignant, à un moment où le patient

vulnérable

est confronté à l’ultime

questionnement de son existence

que constitue

l’app

roche de sa

mort.

C’est en comprenant d’abord pour nous

-

mêmes ce qu’est le

spirituel

que nous

pouvons repérer ce

souffle

qui habite les malades et ainsi mieux les accompagner. La fine

pointe de l’accompagnement spirituel réside dans cette capacité du so

ignant à aller à la

rencontre de l’autre pour le rejoindre dans son

mouvement d’existence

et lui permettre

-

s’il

le désire

-

de trouver lui

-

même des éléments de réponse à son questionnement sur le

sens

de

ce qu’il vit.

Il importe, encore et toujours, d

e prendre en compte la dimension holistique de la

relation de soin

-

ce qui intègre le

corps

comme lieu possible d’un surgissement du spirituel

-

afin de permettre, par notre

vigilance éthique et spirituelle,

le dévoilement de ce qui habite

l’être de tout

patient. L’approfondissement de la

parabole du Bon Samaritain,

mise en lien

avec

l’éthique du

care

,

nous permet de poser la possibilité d’une

spiritualité a

-

confessionnelle

.

Plus cette part du spirituel sera intégrée dans notre engagement et dans nos

p

ratiques

,

mieux elle se communiquera et donnera un

souffle renouvelé

tant pour les soins palliatifs que

pour le monde médical au sens large.

Réponses


Visiteur

#5370 Re: va te coucher le musulman

2017-02-07 04:25:32

#5369: -  

 C'ezt assez pour aujourd'hui 


Visiteur

#5381 Re:

2017-02-07 14:56:33

#5369: 

 

 

"  La  mort  est  une  affaire  spirituelle  "

 

L’accompagnement spirituel du patient en fin de vie constitue une dimension essentielle du soin.

Il ne s’agit pas d’une tâche facultative.

En tout homme réside une dimension spirituelle qui ne se réduit pas à une dimension religieuse.

Dans notre contexte français contemporain de société sécularisée, sa prise en compte par les soignants se révèle délicate.

Et pourtant, il existe un réel enjeu thérapeutique de la qualité de relation qui s’instaure entre un sujet en soins palliatifs et un soignant, à un moment où le patient vulnérable est confronté à l’ultime questionnement de son existence que constitue l’approche de sa mort.

L’accompagnement spirituel réside dans la capacité du soignant à aller à la rencontre de l’autre pour le rejoindre dans son existence.  

 


Visiteur

#5382 Re:

2017-02-07 15:06:45

#5369: 

 

"  La  mort  est  une  affaire  spirituelle  "

 

L’accompagnement spirituel du patient en fin de vie constitue une dimension essentielle du soin.  

Il ne s’agit pas d’une tâche facultative.  

En tout homme réside une dimension spirituelle qui ne se réduit pas à une dimension religieuse.  

Dans notre contexte français contemporain de société sécularisée, sa prise en compte par les soignants se révèle délicate.  

Et pourtant, il existe un réel enjeu thérapeutique de la qualité de relation qui s’instaure entre un sujet en soins palliatifs et un soignant, à un moment où le patient vulnérable est confronté à l’ultime questionnement de son existence que constitue l’approche de sa mort.  

C’est en comprenant d’abord pour nous-mêmes ce qu’est le spirituel que nous pouvons repérer ce souffle qui habite les malades et ainsi mieux les accompagner.  

La fine pointe de l’accompagnement spirituel réside dans cette capacité du soignant à aller à la rencontre de l’autre pour le rejoindre dans son mouvement d’existence et lui permettre, s’il le désire, de trouver lui-même des éléments de réponse à son questionnement sur le sens de ce qu’il vit.

Il importe, encore et toujours, de prendre en compte la dimension holistique de la relation de soin - ce qui intègre le corps comme lieu possible d’un surgissement du spirituel - afin de permettre, par notre vigilance éthique et spirituelle, le dévoilement de ce qui habite l’être de tout patient.  

L’approfondissement de la parabole du Bon Samaritain, mise en lien avec l’éthique du care, nous permet de poser la possibilité d’une spiritualité a - confessionnelle.  

Plus cette part du spirituel sera intégrée dans notre engagement et dans nos pratiques, mieux elle se communiquera et donnera un souffle renouvelé tant pour les soins palliatifs que pour le monde médical au sens large.