Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

#2125: un vrai prof écoeuré - Re: Re: Re:

Regardez simplement le cv de Peillon et de ses conseillers  : on enseigne vaguement un an ou deux et on quitte le plus vite possible ses fonctions enseignantes pour aller "se servir" de la république pour ses petits intérets. Comparez avec les professeurs des ZEP aux prépas, des collèges à l'université qui eux croient en leur métier et y restent.

Je me suis fait exactement la même réflexion.

Deux profils: l'arriviste plume dans le cul - tout pour ma gueule et celui qui se met au service des autres et bosse en silence.

Deux conceptions de son utilité sociale, que l'on fini par accepter.

Mais quand le premier fait la leçon au second, alors là, cela ne va plus du tout!

#2101: Mitch - Re: Re:

Je ne comprends pas comment un ministre, avec une telle réforme, peut manager un ministère. Il doit retourner à l'école, de préférence dans une classe prépa économique pour comprendre que les collaborateurs d'une organisation (y compris publique) vont régir par les moyens dont ils disposent. Dans le cas des profs en CPGE, on peut s'attendre à un effondrement de l'investissement personnel de chaque professeur, à une augmentation des absences à un desintérêt total pour ce métier. Cela est bien visible quand on examine les propositions de réponses que certains (la majorité) souhaiteraient mettre en oeuvre si cette réforme est adoptée. Les étudiants des CPGE seront les victimes premières de cette réforme.

Enfin, vu l'âge moyen des profs en CPGE et les perspectives de promotion (nulles), le comportement décrit ci-dessus a de forte chance d'être la réponse de la majorité. Donc, on peut féliciter le minsitre car le niveau des élèves français ne peut que s'améliorer avec cette réforme qui ne concerne pas seulement les profs en CPGE mais aussi les autres catégories comme les BTS entre autres.

Bravo encore M le ministre.

Je me demande si M.Peillon a la moindre idée de l'excellence et du travail fourni par les professeurs de CPGE . Je suis père d'un élève de Math Spé "MP" d'un lycée public et je suis prêt à mettre ma main au feu que ces professeurs brillants ne ménagent pas leur efforts et méritent très largement leur salaire et que les heures de cours comptabilisées ne prennent aucunement en compte leur travail et en amont et en aval.
Comme le faisait justement remarquer M. Raffarin, une telle mesure est une pente glissante vers l'inégalité, elle entrainerait forcément de fait une baisse de la qualité de l'enseignement par manque d'attrait du poste, une possible démotivations de ces professeurs pourtant très investis, un incontournable passage par des cours de filières privées; donc payantes pour la préparation des concours pourtant publics pour la plupart et une dégradation des chances pour les classes sociales basses ou moyennes, c'est sans doute une égalité des chances qui se transforme sans le dire en la perpétuation familiale dune oligarchie voire d'une ploutocratie... Un dernier conseil M. Peillon , allez vous assoir au fond d'une classe ou se déroule un cours de maths ou de physique en sup ou en spé. Déjà, vous apprécierez le silence et l'attention dans des structures d'une quarantaine d'élèves pendant trois ou quatre heures, puis essayez de suivre ou admirez simplement la fluidité des raisonnements et démonstrations. Lisez a l'occasion lzs ouvrages pédagogique de quelques uns de ces profs, vous y verrez pour le moins du contenu.
A l'heure ou le classement mondial nous place en 25e position en maths, laissez les CPGE, ces filières d'excellence tranquilles elles sont un de nos meilleurs atouts, une de nos fierté, ce ne sont pas les budgets consacrés à l'enseignement de la théorie du genre en primaire, la gestion de la semaine de 4 jours et demi qui vous nous donner de futurs polytechniciens ou des Gauss, des Pascal, des Euler, des Evariste Galois et tous les autres que citer serait trop long.
Faites nous une fleur , changez vos technocrates de conseillers ou trouvez vous une petite place de député européen et laissez bosser correctement nos gamins. J'ai lu pourtant que vous avez eu des gens brillants par le passé dans votre famille, vous devriez comprendre ça en tant que feru de philosophie.
Ma dernière phrase sera pour assurer mon total soutien aux profs des prépas de quelque matière qu'il soit ainsi qu'aux "khôlleur" du soir qui font rentrer nos fils et nos filles d'un humeur joyeuse ou morose.

Un père d'élève .

Pour une fois qu'un ministre de l'éducation nationale s'appelait "Peillon", je trouve que nous n'avons pas de chance. Cette paronomase me paraît bien trompeuse...

En tant qu'ancienne élève de classes préparatoires, (et j'en ai fait trois ans !)je suis scandalisée. C'est là que j'ai reçu ma meilleure formation d'enseignante. Je souscrirai à toute grève programmée. Ce Peillon nous mène dans les bas-fonds de l'en seignement : c'est un comble !

Encore un coup des Socialistes, à vouloir toujours tout niveler par le bas... Quand arrêteront-ils enfin???

Messieurs les Socialistes,
Quand arrêterez-vous enfin de casser ce qui marche, par pure idéologie totalement déplacée??? Occupez-vous donc d'abord de ce qui ne marche pas!!! Etant enseignant en Master à temps partiel, je veux d'ailleurs bien être contacté pour apporter mon expérience au débat.
Etienne Badolle (06 14 82 86 94)

Je vous invite à regarder et à diffuser largement ce lien (caler à 1 minute): http://www.dailymotion.com/video/xbtw51_vincent-peillon-depute-europeen-par_news?start=25

Mr PEILLON, en 2010, est alors député européen et y annonce sa volonté de, purement et simplement, supprimer les CPGE. (remarque: tout en critiquant le salaire des prof de prépa, il s'est parfaitement accommodé des 10 165 euros mensuels de son indemnité de parlementaire hors primes !).
Cette suppression se ferait pour intégrer ces filières d'excellence en faculté sous couvert d'une ouverture de celles ci aux plus défavorisés. HERESIE!!
* La faculté n'assurera jamais le suivi prodigué par les CPEG (colles, DS...). J'y ai effectué mon troisième cycle universitaire, je sais de quoi il en retourne.
* à ce jour 30% des élèves sont boursiers en CPEG. C'est la seule formation permettant l'ascenceur social dans ce système éducatif de plus en plus clivé. Les enfants de parents dits "nantis" (qui payent l'Impôt sur le Revenu, sur les Sociétés...assurant aussi le financement de notre système éducatif) mettront leur enfants dans des établissements privés pour préparer les concours. Que pensez vous qu'il se passera pour les élèves boursiers qui seraient alors passés par la Fac pour se présenter aux concours?

Mauvais calcul politique ou dogmatisme idéologique contre les élites de ce pays? Je penche pour la seconde proposition pour ma part, si on suit le cheminement de cette réforme: présenter cette décision pour des raisons budgétaires en cachant son aversion pour cette formation des élites!

Tous avec les prof de prépa le 9 décembre!!

#2126: - Re: Re: Re: Re:

L'expression est bien choisie: "plume dans le cul".  L'Education n'a, une fois de plus,  pas de chance, c'est  à ce genre de bobo qu'on confie les clés du Ministère. Après la casse de la droite, la casse de la gauche, ça commence à bien faire. Monsieur Peillon est le représentant de ces pédagos de merde et salonnards "de gauche" trop heureux d'exercer leur petit pouvoir.

Nous avons des classes d'excellence en France et il est souhaitable, encore plus à l'heure actuelle, d'aligner la France vers le haut.

À  tous  ceux qui souhaitent  s'informer: Vous pouvez trouver  des  documents sur  le   site de  la Coordination nationale. http://www.netvibes.com/coordinationcpge2013#ACTUALITES

 

A tous les signataires ingénieurs: faites circuler le lien de la pétition auprès des Bde et Associations d'anciens élèves de votre Ecole, merci.

c'est une formation exemplaire pour les étudiants qui risque de disparaitre....hélas !

Je trouve la nouvelle mesure complètement déplacée compte tenu de l'investissement intensif quotidien des enseignants de classe préparatoire que je connais, et ceci 365j/365.

Les sept mensonges du ministre : un déni de réalité

1er mensonge : « les professeurs les plus touchés ne perdront pas plus de 3 à 5% de revenus ».
Archi-faux.
Les pertes s'échelonnent entre 1 et 17 % de la rémunération totale (voir tableau), malgré l'indemnité de 3 000 euros censée compenser ces pertes. Une majorité de professeurs verront bel et bien leurs revenus amputés de 10 à 15 %.
En sous-estimant à outrance la sanction financière qu'il impose aux profs de prépa, le ministre reconnaît implicitement qu'une telle baisse est inique et donc indéfendable. Sinon, pourquoi mentirait-il ? S'il assumait vraiment le contenu de sa réforme, il devrait au contraire se vanter de « casser les profs de prépa » ! Et si les pertes étaient si modestes, comme il le prétend, où seraient les gains prétendument attendus pour les ZEP ?

2ème mensonge : « les plus jeunes professeurs vont gagner avec cette réforme »
Archi-faux, c'est même le contraire !
Plus un professeur est jeune, plus la part des heures sup' et des colles est forte dans sa rémunération, son salaire de base étant plus faible. C'est donc au contraire les plus jeunes professeurs qui subiront les plus fortes pertes en proportion.
Bravo pour l’égalité et la solidarité entre les générations, monsieur Peillon !
Les candidats aux concours d'enseignement, toujours plus rares, apprécieront...

3ème mensonge : « les professeurs à la fois en lycée et en prépa vont gagner avec cette réforme»
Faux, évidemment.
Voici l'exemple même d'une phrase vague, générale, et finalement creuse.
Gagner quoi ? Plus d'argent ? Notre analyse montre l'inverse (tableau).
De la reconnaissance? Nous nous sentons méprisés comme jamais.
Quant aux professeurs du secondaire (prof. de lycée nous le sommes tous), ils vont perdre leurs décharges horaires au bénéfice de primes aléatoires, alors que leurs missions deviennent aussi floues qu'indéfiniment extensibles.

4ème mensonge : « Certains professeurs font trop d'heures supplémentaires, jusqu'à seize heures par semaine. »
Flagrant délit de mauvaise foi.
En classe prépa, les services des professeurs donc les éventuelles heures supplémentaires et colles qui vont avec, sont imposés par l’administration. Le poste est à prendre ou à laisser, avec toutes les heures qui vont avec.
Or, les heures supplémentaires coûtent beaucoup moins cher à l’administration que des heures-postes : si jamais M. Peillon trouve que certains ont trop d'heures sup, pourquoi ne nomme-t-il pas de nouveaux profs en prépa ?
Il s'agit donc bien de faire des économies en baissant la rémunération de notre travail, et rien d'autre.
5ème mensonge : en 2nde année, il n'y a plus cours après Pâques.
Faux.
Les professeurs préparent sans relâche les étudiants aux oraux durant les mois de mai et juin, certains allant souvent jusqu'à accompagner leurs étudiants aux épreuves, pour les soutenir, et cela parfois jusqu'en juillet !

6ème mensonge : « [il y a] une discussion avec les classes préparatoires pour mettre la transparence, de la justice et de l'équité »
(En novlangue dans le texte, George Orwell)
M. Peillon n'a discuté de rien avec nous, il nous place devant le fait accompli et précipite la réforme, sans négocier. Discuter, c'est imposer ?
Le ministre ment. Mentir, c'est dire la vérité ?
Il baisse brutalement les revenus d'une catégorie de fonctionnaires dont les résultats et l'engagement sont partout reconnus. L'injustice c'est la justice ?
Sa réforme crée de nouvelles inégalités entre les professeurs, bien plus fortes qu'auparavant. L'inégalité, c'est l'égalité ?

7ème mensonge : il n'a jamais voulu opposer les CPGE aux ZEP, il « reconnaît nos qualités et les conforte »
Faux.
C'est exactement ainsi que le laminage des CPGE a été présenté par le ministre : dégager des moyens au profit des ZEP. Or, Vincent Peillon ne s'est jamais caché, avant d'entrer au ministère, qu'il méprisait les classes prépa et leur élitisme supposé. Loin de nous conforter, il nous blesse et nous démotive.
Toute sa réforme n'est qu'une inqualifiable agression contre les classes préparatoires, pourtant plébiscitées par le public et considérées comme un précieux ascenseur social.

Après les profs de CPGE : à qui le tour ?

Diminuer les salaires des fonctionnaires, casser l'ascenseur social, décourager l'excellence... Est-ce donc cela votre programme, monsieur Peillon ?

LE NIVEAU DES PROFS AGREGES N'EST MANIFESTEMENT PAS RECONNU(vis a vis notemment des profs d'universites sans nier leurs merites),EN CONSEQUENCE ,AU LIEU DE RECONNAITRE ET DE REVALORISER LA FONCTION,C'EST LE CONTRAIRE QUI SE PROFILE.

Je ne suis pas enseignant en classes prépa mais contre ce principe injuste.

maman d'une jeune fille (boursière) en classe prépa, je sais l'investissement quotidien de ses professeurs afin d'amener nos enfants au niveau inatteignable des concours! ce n'est pas une baisse ou une hausse de rémunération qui va améliorer le système scolaire français qui d'un côté est une usine à laissés pour compte, et de l'autre, une fabrique de jeunes diplômés sur-entraînés ( eux aussi d'ailleurs, mais pour d'autres raisons, victimes du système) mais de fait, voués un avenir - a priori- plus glorieux. la vie en prépa , c'est pas rigolo tous les jours, mais une chose est sûre, ce n'est pas l'investissement des profs qu'il faut remettre en cause dans ces classes-là.

Restons mobilisés et unis, enseignants de tous niveaux et horizons ... La lutte ne fait que commencer.

Peillon, tu vas finir par te faire peler le jonc ( Sur un air des Visiteurs)

#2105: - Re:

Bonjour,

Oui il y a bien des choses qui m'émeuvent. Entre autre choses:

- Qu'est-ce qu'un 'bon' prof? Le simple fait qu'il soit agrégé en fait-il de facto un bon prof? L'Agreg est-elle un pré-requis pour qu'un prof puisse être qualifié de 'bon'?  Cela pose la délicate question de l'évaluation des profs.

- Que fait-on des mauvais?. Ben oui, comme partout il y en a. Qui n'en a pas eu? On attend qu'ils massacrent des générations d'éléves? Cela pose la délicate question du status des fonctionnaires.

- Que deux personnes qui fassent le même travail ne gagne pas la même chose, et n'ai pas les meme conditions parce qu'il y a 30 ans l'un a passé l'Agreg et l'autre le Capes est choquant et d'hypocrite. Qu'il y ai une difference de salaire au départ c'est logique. Que des années après cette difference  persiste independemment de leurs performances l'est moins.

Cela pose bien des questions de fond qu'aucun ministre n'a jamais voulu mettre sur la table de peur de voir la rue se remplir.

la prepa c'est bien

Oui à une véritable égalité des chances, donc oui à la méritocratie. Non au nivellement par le bas, qui ne fera que des malheureux frustrés, comme c'est de plus en plus le cas.

#2140: -

"Voir le tableau" ==> lequel ?