précarité du FLE
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#262014-05-26 18:33Merci pour cette belle initiative... N'oublions pas que nous sommes les représentants de la langue française et de la francophonie à l'étranger...et qu'en cela nous méritons d'être reconnus! |
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#272014-05-26 19:081 Master 2, 10 ans d'expérience, des employeurs multiples, des salaires incertains et très disparates d'un organisme à l'autre. Tel est notre lot quotidien ! |
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#282014-05-26 19:16Enseigner le FLE aux migrants en France était pour moi une vocation, mais quand les associations donnent gratuitement des cours, quand les quelques contrats ne sont que temporaires et pour un salaire qui n'est pas à la hauteur du Master 2 Pro que j'ai obtenu à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle (et qui est le niveau minimum demandé dans les appels d'offre de l'État...), quand donner des cours à l'étranger ne peut pas permettre de vivre correctement à l'étranger (salaires locaux, aucune reconnaissance une fois revenu en France, donc aucune protection sociale ou cotisation), aujourd'hui, je n'enseigne plus. Comme beaucoup de mes collègues de FLE, j'ai changé de vie. Quelle image donnons-nous à ces étrangers qui viennent par choix ou par obligation, qui tous ont besoin du Français pour s'intégrer ? Comment exiger de ces étrangers non francophones une intégration si les outils (offres de cours) ne sont pas disponibles (ou de qualité) ? Enfin, en ne mettant pas de crédit pour promouvoir notre langue à l'étranger (CCF, poste d'attachés linguistiques à plein temps, etc.), nous ne donnons pas envie de venir vivre (et donc faire marcher le commerce, etc, etc.) en France. L'investissement à produire n'est pourtant pas énorme en comparaison de ce que cela rapporterait en terme d'image notamment (demandes d'inscription en universités et grandes écoles, programmes d'assistants de langue, expatriation professionnelle et donc cours de Français spécialisé, ...) Une ex-prof de FLE... |
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#292014-05-26 20:21Pourquoi un CAPES de FLE ? La plupart d'entre nous travaillons a l'etranger, ou hors education nationale. Ce qu'il faut c'est que nous soyons reconnus comme enseignants, c'est-a-dire que nos diplomes soient reconnus a l'etranger comme equivalence. En Pologne, par exemple, nous devons passer un examen d'enseignant pour travailler dans un lycee, parce que le seul diplome d'enseignement reconnu est le seul CAPES ! C'est une chose a changer ds les accords pour les equivalences ! Que sans le CAPES, si on travaille pour le CIEP, que les diplomes FLE soient reconnus et n'apprtent pas que des salaires de contractuels pour des missions equivalentes... Le CAPES tue ! |
CELI234 |
#30 FLE2014-05-26 20:25Passionnée de FLE, j'en ai fait mon métier...puis, je me suis vite aperçue qu'on préférait les stagiaires avec minimum 1 an d'expérience. Je n'ai travaillé qu'à l'étranger car j'ai toujours refusé de gagner 12 euros de l'heure. Quand on pense que les AF se font un max de thunes sur les étudiants et qu'elles payent à ce tarif-là, je refuse ! Par contre, l'Angleterre est une bonne alternative mais il faut passer un diplôme...Ne voulant pas vivre d'une façon précaire, j'ai abandonné le FLE après 5 années d'études pour reprendre le chemin de l'école: l'orthophonie. Courage à tous ! Espérons qu'un jour nous soyons reconnus comme de vrais professeurs et non plus comme "des Français qui parlent français !". |
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#312014-05-26 20:28Completement d'accord avec cette petition. En tant qu'etudiante en parcours FLE je m'inquiete pour mon avenir et j'aimerais que les enseignants de FLE soient plus reconnus pour leur travail. |
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#322014-05-26 21:32Une vraie reconnaissance ministérielle de notre profil donnera un nouveau souffle à notre motivation. Une pétition qui représente notre situation mais elle manque, à mon avis, d'une piste. Celle de nous ouvrir les portes des écoles doctorales et trouver une solution aux exigences financières que ces dernières nous imposent. un grand merci au rédacteur (trice). |
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#332014-05-26 21:59J'ai travaillé en Angleterre, pour un Institut Français et une Alliance Française, sous contrat "zéro heure": pas de congés, pas d'assurance, pas de nombre d'heures de cours fixe d'un mois à l'autre. Je rentre en France et je n'ai pas cotisé à la retraite, je ne touche pas le chômage (papiers toujours pas envoyés par le Royaume-Uni) et je n'ai rien économisé pour construire ma vie. Mais je continue à enseigner le français à des étrangers qui viennent en France, y compris en tant que bénévole dans des associations comme la Cimade qui fonctionnent grâce aux dons et aident les demandeurs d'asiles. |
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#342014-05-26 22:03Tout est très bien exprimé dans cette lettre... Nous les vacataires, partageons tous le même problème et pensons à nous réorienter en majorité à cause de ces conditions précaires malgré notre niveau d'étude et notre investissement. |
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#352014-05-27 01:287 ans que je travaille à l'étranger après 4 ans d'étude, au service de la France, de sa langue,de sa culture, de sa gastronomie... Aimer partager tout ça n'est pas synonyme de naïveté mais bien de conscience professionnelle et d'amour des apprenants, si avides de découvrir notre culture. Nous travaillons plus que les profs de l'Education Nationale qui en plus ont tout le confort de la sécu, de la retraite et du saucisson au supermarché du coin! :) Ok, nous avons choisi de partir mais à l'heure où le français est en danger par rapport à l'anglais, qui sont les meilleurs transmetteurs de la Francophonie? Nous, les profs de FLE, sous payés, sans couverture sociale, sans retraite... Pourquoi est-on abandonnés ainsi alors que nous faisons rayonner la France à travers le monde ?? |
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#362014-05-27 04:27Pour ma part, après avoir étudié un Master FLE, je suis partie à l'étranger, depuis je gagne moins de 600 euros par mois, et je suis confrontée sans arret à des francophones sans diplomes qui sont professeurs de français, alors que de mon coté j'essaie d'appliquer les dernières théories de l'enseignement pour un résultat chaque jour meilleur de la communication de la langue , de la culture, de la France et de l'amour pour ma profession...à bon entendeur... |
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#372014-05-27 04:31Ce n'est pas pour un meilleur salaire à l'étranger que j'apporte mon soutien à cette lettre. A partir du moment où on décide de vivre dans un autre pays, de s'imprégner de sa culture, de son quotidien et de partager l'amour du français avec ses habitants, il me semble légitime d'avoir un salaire "local". Mais en France, alors que les classe de CLIN, etc - aux sigles changeant chaque semestre - connaissent une forte demande et que de plus en plus de vacataires sont mobilisés, il serait légitime de proposer un CAPES, ou à défaut une situation plus stable et reconnue. Effectivement, l'enseignement ça ne s'improvise pas! On reconnait les compétences et les spécialités des enseignants de FLE/I dans les réseaux d'éducation prioritaire, pourquoi pas ailleurs? |
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#382014-05-27 05:51Master 2, stages, expérience en France et à l'étranger et enfin 3 ans dans la même structure en France! Malgré cela toujours la même instabilité, Cdd qui s'enchaînent, pas de visibilité. Un si beau métier que si peu connaissent. |
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#402014-05-27 07:15Beaucoup d'études et d'implications pour si peu de reconnaissance .... Lamentable !!!! |
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#422014-05-27 08:26Ma fille est professeur de FLE, elle était payée en contrat local à l'étranger. En allemagne elle a eu un salaire "décent" mais en CDD qui n'a pas été renouvelé.... toujours la précarité au bout de 8 ans d'expérience..... C'est une honte!!!!! |
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#432014-05-27 08:33C'est exactement mon quotidien...pas de congés payés, j'en ai un pincement au coeur à chaque fois que les beaux jours arrivent et que mes amis planifient leurs vacances ! J'espère de tout coeur que nous serons entendus ! |
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#442014-05-27 08:38Professeur de français langue étrangère depuis 12 ans à l'étranger, j'ai cherché du travail en France et en Europe pendant 6 mois cette année. A Bordeaux, retraités, bénévoles et stagiaires exercent mon métier, et ceux qui en vivent sont dans la précarité malgré un très haut niveau de compétences. A Bruxelles ou en Allemagne, les écoles de langue souhaitent recruter des professeurs expérimentés en free lance : ils ne garantissent pas un nombre d'heure de cours minimum. Comment se dégager un salaire sans courir d'une école à l'autre ? Comment faire du bon travail quand on se demande si on enseignera assez pour vivre le mois prochain ? |
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#452014-05-27 09:38Suis-la seule à être quelque peu gênée par certains détails de cette pétition ? Je comprends et je partage les revendications de fond de cet écrit mais la manière de le faire non. Par exemple dire que nous enseignons la plus belle des langues (l'esprit de Rivarol est parmi nous ... au secours). Ajouter que nous venons des "meilleures universités et des classes préparatoires"...qu'est-ce que ça vient faire là dedans ! Alors ceux qui ne viennent pas d'universités réputées ne méritent pas qu'on reconnaissent davantage leur travail ? Il faut arrêter avec cette mise en avant de notre profession en la justifiant par des études "prestigieuses". On n'a pas besoin de se justifier de cette manière. sans oublier les "intellectuels oubliés", les "grammairiens passionnés", je ne me retrouve pas dans ces qualificatifs. Ce sont des petits détails certes mais ça décrédibilise selon moi le texte. La dernière partie listant les faits incompréhensibles est largement plus percutante. Après peut-être que l'auteur en a tellement marre, qu'il s'est un peu lâché ... ce que je peux comprendre aussi. |
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#462014-05-27 09:38Par où commencer ? Des diplômes, de l'expérience, de la motivation, de l'envie et en face de l'ignorance, de la non assistance (à personne en danger ?), voire du rejet. Elle est belle cette France, bien loin de celle dépeinte dans nos beaux manuels de FLE. Quand vos représentants de la France, vos ambassadeurs sous couvertures commencent à douter, à ne plus être capable de la défendre cette France, à conseiller de bien y réfléchir à deux fois avant de s'y rendre car sous le verni poli le bois se fissure, vous ne vous inquiétez pas ? Pas seulement une question de rémunération mais aussi et surtout de reconnaissance. Nous, enseignants de FLE, sommes la voix de la France à l'étranger. Nous étouffer, nous brimer, c'est nous faire disparaître, et avec nous l'écho du français. |
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#472014-05-27 09:45Tout ce qui est écrit dans cette lettre est vrai et reflète une situation que l'on a choisie certes par passion et amour du français, mais qui reste précaire et difficile. |
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#482014-05-27 10:08Bonjour, je peux témoigner du travail de ma fille et du nombre d'heures pour prèparer ses cours! |
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#492014-05-27 11:09Ayant résidé 18 mois en Serbie, ayant fait à cette occasion la connaissance de plusieurs enseignantes FLE de l'Institut Français de Belgrade, ayant côtoyé et constaté la qualité de leur travail et leur dévouement sans compter à la cause de la francophonie, leur modestie et leur investissement, je soutiens sans réserve et avec enthousiasme leur pétition actuelle et suis prêt à témoigner de la légitimité de leurs bien modestes demandes. Je ne vois aucune raison, y compris financière, de ne pas leur donner satisfaction et je demande instamment que ces personnes soient reçues par Benoît HAMON, écoutées et entendues, pour l'image de la France à l'étranger et pour la simple justice. |
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#502014-05-27 11:39ma fille de 25 ans consacre sa jeunesse (et sans doute sa vie, c'est comme ça la passion !)au rayonnement du français de part le monde pour un salaire de misère et dans la plus grande précarité ( même lors de ses rares retours en terre natale ) : c'est plutôt courageux pour une petite fille d'émigré polonais qui apprit le français "sur le tas" et en garda les imperfections jusqu'à sa mort, n'ayant pas eu la chance de bénéficier de cours de FLE ! Mais c'était en 1944... Merci Monsieur le Misnistre, de faire quelque chose pour nos enfants, vos professeurs... |
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