précarité du FLE

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#76

2014-05-28 21:21

Je suis le père d'une enseignante en FLE diplômée d'un Master 2.
Je peux ainsi confirmer la véracité des éléments présentés dans le texte de la pétition. Ma fille est très impliquée dans son travail mais elle doit multiplier les petits contrats à l'étranger ou en métropole souvent sans aucun statut officiel.
Sans le soutien matériel familial, elle serait en situation de pauvreté et aurait certainement déjà opter pour une autre voie.
C'est certainement ce que font un nombre important des jeunes que notre système universitaire a formé pour remplir cette noble mission.
C'est un gâchis pour la diffusion et la promotion de la langue française et de notre culture. C'est surtout, encore une fois, un manque de reconnaissance pour tous ces jeunes qui se sont investis pour cette mission avec passion et motivation.
De manière plus générale, un tel comportement(aussi dédaigneux) de nos décideurs politiques envers les jeunes diplômés de notre pays les amènent souvent à choisir d'émigrer vers des contrées plus reconnaissantes de leurs compétences.
C'est une perte considérable pour l'avenir de notre (encore) beau pays.

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#77

2014-05-28 22:12

Je suis prof de FLE depuis 20 ans et déjà, quand je faisais mes études, on me parlait du Capes de Fle... A l'époque, ayant toujours été allergique à l'éducation nationale, je n'en voyais pas l'intérêt. Je n'ai pu être CDisée en Fle qu'à l"âge de 36 ans après être passée par de multiples employeurs. J'adore ce métier et si je l'ai choisi j'admets que c'est en grande partie pour le plaisir qu'il me procure. Les étudiants sont curieux, sympathiques, agréables et j'ai toujours envie de découvrir de nouvelles manières de les satisfaire, de faire en sorte qu'ils aiment notre langue. Comme il est dit dans la pétition j'ai aussi la volonté et l'impression constante d'enseigner "la France". Mais que dire de la France et de ses belles valeurs quand une université publique, qui fonctionne avec 70% de vacataires ne décident de les payer que 4 fois par an. On me dira que j'ai un contrat dans le privé et que je n'ai rien à dire... Mais accepterait-on que mon employeur privé ne me paye que 4 fois par an sous prétexte que mon employeur public peut subvenir à mes besoins? Tout ceci est très compliqué. Chacun cherche une sorte de sécurité à sa manière...Je dois avouer que passer d'employeurs à employeurs pendant plus de 10 ans m'a permis de voir comment fonctionnait le monde du travail dans notre beau pays et cela m"a permis aussi d"acquérir de l'expérience auprès de publics très variés. Je dois admettre cependant qu"après un certain temps on a envie de se poser, d'être payé dignement et de pouvoir avoir des conditions de travail correctes. Rester dans la précarité peut être dangereux, je remarque que de plus en plus de gens sont sans scrupules, sont prêts à tout pour décrocher un CDI ; mais ne l'étais-je pas moi-même ou n'est-ce pas la même chose dans tout travail?). A travers notre métier, nous transmettons énormément de choses. Merci aux étudiants (quelque soient leurs profils, leurs origines) d'être là et pour que nous continuions à avancer et à obtenir des droits, merci pour cette pétition qui explique bien ce que nous faisons tous. Allez, signez! Il est pas bien notre métier?
fil

#78 stop aux imposteurs

2014-05-29 08:00

Perso, je ne me vois pas devoir etre plus respectée parce que je "diffuse la langue francaise" qui à mon sens n'est pas plus belle ou respectable qu'une autre. Je ne me vois pas comme une commerciale de la langue et de la culture françaises. Je vois que s'exprimer et comprendre la langue du pays d'accueil est essentiel à sa survie, son bien-être et à la paix sociale. Ce travail d'enseignement ne doit pas être laissé aux mains de n'importe qui. Je voudrais juste que des bénévoles arrêtent de faire mon travail et que tout francophone ne se sente pas obligé d'enseigner. Je sais parler mais je ne me prends pas pour une orthophoniste, j'ai mon brevet de secourisme mais je ne prends pas pour une infirmière, je sais jouer au tennis mais je ne prends pas pour un prof de sport, je connais mes droits mais je ne prends pas pour une avocate, je fais le ménage chez moi mais je ne prends pas pour un agent d'entretien... Comment autant de personnes arrivent avec à se prendre pour unprof de FLE? Pire! Comment autant de personnes se sentent le droit d'en alphabétiser d'autres sans la moindre compétence ? Au fond, le mépris de notre travail ne fait que rendre compte du peu d'intérêt que l'on porte à notre public.


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#79 Re: stop aux imposteurs

2014-05-29 14:23

#78: fil - stop aux imposteurs

Je suis totalement d'accord avec votre commentaire. Je ne vois pas comment certaines personnes se sentent en mesure de s'improviser prof. de Fle ... c'est un manque total de respect envers notre profession.


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#80 Re: Re:

2014-05-29 14:57

#68: - Re:

Bonjour,

Je suis contente de voir que vous prenez positivement mes remarques, ce n'est en aucun cas pour vous critiquez mais vraiment dans le but de rentre cette pétition encore plus efficace. Je ne souhaite pas réecrire une version modifiée de cette pétition parce que je ne pense pas que cela soit nécessaire. Par contre je peux vous faire une petite liste des éléments que je trouve plutôt génants, à vous après de voir si vous souhaitez les modifier ou les supprimer ( au final peu de choses sont à modifier).

- Je trouve important de préciser le nom du Master que nous avons c'est-à-dire un Master 2 Pro. Fle ou M1 pro. fle et de ne pas simplement dire que nous avons un M2 ou une maîtrise d'enseignement. La précision est très importante dans ce genre de pétition.

- Je ne pense pas que la phrase suivante soit utile comme je l'ai déjà dit précédemment "Grammairiens passionnés, nous enseignons la plus belle des langues avec goût, humilité, dans le partage et dans l’amour de l’autre."

 

J'ai eu récemment un autre exemple qui montre à quel point notre profession n'est pas reconnue. La boîte privée ESL, embauche des gens sans aucune formation Fle pour donner des cours l'été à des adolescents. Ils font payer 1490 euros aux parents pour deux semaines alors qu'ils ne sont pas sûrs d'avoir un prof de fle pour leurs enfants ! Est-ce que c'est normal de se moquer autant de la tête des gens. Parce qu' à chaque fois qu'une personne non-formée s'improvise prof de Fle, nous ne sommes pas les seuls à en pâtir, les élèves méritent d'avoir un enseignement digne de ce nom. Tout ça pour dire que je suis scandalisée tout autant que vous et encore je viens tout juste de commencer à enseigner. J'imagine dans quel état de colère je serai dans quelques années (si j'arrive à continuer à enseigner ...) si rien ne change.

Gethro

#81 Sujet

2014-05-29 18:05

Ce n'est pas le concours qui fait la qualité; ou alors, à ce titre, que dire des licences, BTS, diplômes d'ingénieur etc... Le Master de FLE est une vraie formation dont même les GRETA ou CCI ignorent les riches contenus qui mènent au professionnalisme. On trouve, dans ces établissements, bien souvent des gens sans diplôme adéquate. De même, à l'étranger, des français se proposent pour enseigner du FLE au simple titre qu'ils sont français!!
Battez-vous! vous méritez d'être entendus. Ma fille fait partie de cette belle profession; après 5 ans de bonheur à l'étranger, elle revient en France, et n'a pas encore perdu toutes ses illusions.
fil
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#82 Re:

2014-05-30 07:12

#45: -

Non tu n'es pas la seule à étre gênée! Je te rejoins sur la derniére partie du texte. Je ne veux pas me sentir plus respectée parce qu'on suppose que je sors de classe prépa, ce qui d'ailleurs n'est pas du tout le cas. Je travaille avec des gens en situation de grande précarité, qui doivent en plus se démener avec une langue francaise pas trés accessible et certainement pas au plus grand nombre. Mon travail est nécessaire à ces personnes, ce serait les respecter elles que de respecter mon travail.


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#83

2014-05-30 09:00

C'est tout simplement scandaleux: exercer une belle profession dans de pareilles conditions et pour un salaire de misère!!! Et oui c'est en France!!!

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#84

2014-05-30 10:03

Nous ne sommes pas forcément des grammairiens passionnés, et la langue française n'est pas forcément la "plus belle" des langues, mais il est vrai que nous ne sommes pas considérés à la hauteur de notre travail, investissement, de notre professionnalisme et de nos diplômes. Enseignante de FLE dans un institut français à l'étranger, j'avais obligation d'avoir un master pour pouvoir prétendre au poste mais sous contrat local et ramené au temps réel de travail, j'étais payée l'équivalent du personnel d'entretien .... Aujourd'hui j'enseigne dans un organisme de formation pour étudiants étrangers qui veulent accéder à nos universités et mon constat taux horaire est à peine plus reluisant...
Si je signe cette pétition, ce n'est pas pour défendre l'exception culturelle française, mais le droit pour tous ceux qui travaillent pour la France d'être reconnus pour ce qu'ils font et à la hauteur de leurs compétences.

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#85

2014-05-30 11:24

Je n'aurais pas demandé de compassion en dernier lieu, mais bravo pour la rédaction de ce courrier!!

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#86

2014-05-30 13:58

je suis d accord.

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#87

2014-05-30 14:58

D'accord avec le commentaire de Gabriel, collègue à l'Institut français de Barcelone:
"Vous avez choisi de prendre pour référent le ministre de l'éducation Nationale. On aurait pu envoyer la même pétition à Laurent Fabius, ministres des Affaires Étrangères et à d'autres représentants de l’État Français."
En effet, même s'ils sont fonctionnaires de l'Éducation nationale, les collègues qui travaillent pour une Alliance ou un Institut français prennent l'attache de l'Ambassade du pays où ils travaillent et dépendent donc du Ministère des affaires étrangères dit MAE dont le responsable direct est bel et bien M. Laurent Fabius. Jean-Louis Montémont, If Barcelone.

Autre petit commentaire: les membres les plus actifs de l'OIF,

Organisation internationale de la Francophonie

sont tous les pays membres; la France n'étant présente que pour les discours, bien évidemment... J.-L. M.


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#88

2014-05-30 15:25

En effet, c'est également le problème embaucher la française du coin sans diplome parce qu'elle a besoin de bosser. Du coup, les diplômés (fle ou bac+4 en sciences humaines ou littérature) se trouvent confronter à une concurrence déloyale mais c'est dans tous les domaines qu'il faut s'accrocher pour trouver un boulot. Sinon la seule solution d'être prof à l'étranger c'est tout simplement de passer l'équivalent du diplome de l'éducation nationale du pays où on se trouve (Attention dans de nombreux pays il faut enseigner deux matières donc encore et toujours des études.....).


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#89 Re: natif vs non-natif

2014-05-30 15:32

#53: Jo - natif vs non-natif

Je ne suis pas d'accord du tout avec vous... Si les non natifs sont bons il n'y a aucune raison qu'il n'ait pas le poste. De plus, on voit la même chose dans les pays étrangers le français étant en déclin, les postes aussi et je peux vous dire que les natifs avec LV2 en français supportent mal de voir des francophones natifs passer le diplôme de prof de français dans leur pays... Donc arrêtons la France ne fait pas pire que les autres la priorité nationale elle est dans tous les pays faut sortir de chezsoi pour s'en rendre compte...


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#90 Re:

2014-05-30 15:45

#45: -

carrément d'accord j'ai fait des études de sociologie, d'anthropologie et je suis en poste Fle et je suis passionnée par mon travail mais je ne ferai pas d'étude de Fle ou peut être un DU... Pas besoin de Fle pour enseigner le français à des non- francophones. Il faut juste avoir un esprit pédagog, animateur, une bonne culture générale, une bonne connaissance de sa langue, la passion des autres cultures et du contact humain. Je pense que ma formation m'a beaucoup apprise je ne suis pas enfermée dans des théories je suis plutôt spontanée. En tout cas j'estime que lorsque les études sont proches je ne vois pas pourquoi nous refuserions le poste à cette personne qui peut être encore plus compétente qu'un diplomé Fle par exemple. Je suis également d'accord sur le point de la langue. Dire d'une langue qu'elle est belle est subjective. Je trouve l'allemand, le hongrois, l'italien, le français et le russe magnifiques mais je n'aime pas l'arabe, l'anglais et l'espagnole mais ce sont mes goûts et ce n'est pas pour autant qu'elles ont moins de valeur. De plus, si aujourd'hui le français perd de sa vitesse c'est que les français n'ont pas une bonne image à l'étranger par le comportement, leur politique et également leur productivité quasi nulle (même si le Québec, la Suisse et la Belgique se portent mieux malheureusement peu connus au profit de la France). Il n'est donc pas intéressant dans la tête d'un non francophone de choisir le français....


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#91

2014-05-30 22:38

J'approuve entièrement cette démarche !
Comment peut vivre un lecteur (lectrice)dans le pays où il exerce ses fonctions , si ce pays lui verse son salaire avec parfois 3 mois de retard ?
Que fait l'Autorité censée représenter la France (Ambassade ?) et promouvoir le développement de la langue française à l'étranger pour que ces ressortissants ne se démotivent pas?
Il ne faut plus s'étonner de constater le déclin de la francophonie dans le monde ...
Les étudiants master2 FLE(bac +5)méritent, me semble-t'il ,un minimum de considération:ils n'ont pas choisi cette filière pour exercer du bénévolat ...à moins d'avoir la chance de pouvoir être soutenus financièrement par des parents aisés !

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#92

2014-05-31 04:09

En espérant que quelque chose bouge enfin.

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#93 Re: Re: reponse au message 90

2014-05-31 08:03

#90: - Re:

La pedagogie ne s'improvise pas. C'est ce qu'on apprend en faisant des etudes de fle, pas en anthropo ou en socio. Merci de ne pas reduire les etudes de fle à un enferment dans des theories. Beaucoup de gens ont fait des etudes de fle ici, évitons les maladresses donc. Comme il l'est dit dans le commentaire 78, il y a des imposteurs. On peut en parler. Ce n'est pas parce que j'ai le sens de l'ecoute et de l'observation, que je m'interesse à mes congénères que je vais participer à des recherches sociologiques... Avec des mots, on peut réduire beaucoup de choses au rien. Merci donc de faire attention à vos mots aussi éclairée que vous êtes dans le domaine du fle.


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#94

2014-05-31 10:18

#90: - Re:

 

Je suis l'auteur du commentaire " 45 " et je pense que vous n'avez pas très bien interprétée mon message. En aucun cas je disais que n'importe quel diplôme était bon pour être prof. de Fle. Je ne voulais pas sous-entendre que le diplome Fle était optionnel mais uniquement qu'il n'était pas nécessaire de dire qu'on venait des meilleurs universités de France. Je suis contre ce côté élitiste.

Je suis en Master 2 pro. Fle et je considère que comme dans chaque métier la théorie n'apporte pas tout mais reste essentielle. Pour votre information en Master pro. on ne fait pas que lire des livres et apprendre des courants pédogiques. On nous entraîne à faire des projets pédagogiques, à savoir faire des évaluations cohérentes (composés de plusieurs composantes), à faire une leçon de phonétique (et ça vraiment si on suit pas des cours c'est pas inné, je parle pas juste de se contenter de répéter des phrases ...). Je vais pas lister tout ce que j'ai appris pendant mes deux années de Master mais voilà je voulais pas qu'il y ait de malentendu.

De toute façon quand ça touche l'enseignement beaucoup de personnes ont l'impression qu'ils sont capables de le faire sans formation. Dans d'autres professions ça serait inimaginable de dire qu'on a pas besoin d'un enseignement spécifique ... là dans le FLE ça passe et en plus il n'y a aucun complexe. Après je ne doute pas de vos qualités, on peut avoir du bon sens (sans formation) en terme pédagogique, une grande culture, une bonne connaissance grammaticale mais ça ne fait pas tout. Et surtout de là à écrire que vous ne ferez pas des études Fle et que vous en avez pas besoin ...

Et j'insisite sur le fait que parfois certaines personnes sans diplôme Fle se révèlent être compétentes (elles le seraient peut-être encore plus avec une formation Fle) mais pensez à tout ceux qui franchement font de beaux dégats dans l'enseignement. Vous allez peut-être me dire que parfois des profs ayant fait Fle ne sont pas forcément compétents ... Il y a des médecins moins bons que d'autres, des boulangers qui font des pains moins bons que d'autres mais est-ce que pour autant on dit " Médecin, pas besoin de faire médecine", "boulanger pas besoin d'avoir une formation je sais faire des crêpes" ... Non !

 

Culture-bis

#95 Précarité du FLE

2014-06-01 07:48

J'ai relayé cette pétition sur Culture-bis (http://www.culture-bis.com)
Joel FLEURANCEAU

#96 Le FLE, notre métier

2014-06-01 08:25

Notre métier est beau, exaltant, épanouissant, quand on a le confort et le temps de s’interroger, chercher, échanger, construire, organiser, mettre en place des apprentissages, sans être obligé d’enchaîner les heures et les postes dans divers endroits, du matin au soir très tard. Notre métier nous donne, mais aussi nous prend nos moments de repos et de reconstruction nécessaires. Souvent, il nous éloigne de notre terre native, de notre famille, que nous avons le bonheur de voir chaque année quelques jours ou un poignée de semaines. Et nous passons le reste de l’année à mettre de côté l’argent nécessaire au voyage. Notre métier est beau mais, c’est vrai, bien précaire. C’est pourquoi je l’ai choisi, et laissé pour quelques années encore.

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#97

2014-06-01 10:56

Bravo pour cette pétition! Elle résume tout!
Gaby

#98 Re: Re:

2014-06-01 11:02

#90: - Re:

Madame, c'est complètement ridicule ce que vous dites dans votre message!

En plus, il est bourré de fautes d'orthographe!

Si c'est comme ça que vous enseignez à vos élèves, je les plains!


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#99 Re: Re: réponse au message 90

2014-06-02 03:59

#90: - Re:

"Pas besoin de Fle pour enseigner le français à des non- francophones." Notre Master 2 professionnel ne servirait donc à rien??! Merci du soutien...

Certains commentaires font référence à votre situation: vous êtes française, vous avez fait des études et vous pensez donc enseigner le FLE aussi bien voire mieux qu'un(e) diplômé(e) dans ce domaine. Je ne suis pas d'accord avec vous.


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#100

2014-06-02 08:40

J'ai été professeur de FLE pendant 7 ans. La précarité du métier m'a amené à l'abandonner. Maintenant j'enseigne l'allemand, mais je retournerais avec plaisir si je pouvais bénéficier d'un réel statut.